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  • Retraite Chenrézi à Karma-LingJ'y étais !

    Il y avait bien 10 cm de neige, lors de notre arrivée. Que dire d'une expérience si intense, si profonde et si simple. L'enseignement de Lama Denys est limpide, d'une grande clarté, sa disponibilité très grande, et son humour toujours plaisant. Nous étions une centaine de participants et le Temple de la Sagesse était plein.  Cette communauté d'hommes et de femmes, tous entrés dans le Dharma, depuis plus ou moins longtemps est très impressionnante. Chacun avait une vraie attention pour l'autre, car l'autre n'est que soi-moi et travaillant la compassion, prendre soin de l'autre, c'est faire vivre Chenrézi en soi. Pour les Bouddhistes, il n'y a ni Dieu, ni Âme. Les méditations pratiquées en lien avec les déités sont une mise en relation avec le Bouddha en nous. Je ne vais pas faire un cours de Bouddhisme dans cet article, il en existe plein le Web, et je ne suis pas un spécialiste mais au niveau de l'expérience et de l'initiation, ce n'est pas anodin. Le principe initiatique fait que le Lama ouvre une porte, un chemin, il ne fait pas le chemin pour nous, nous y pousse pas, mais ouvre une porte et éclaire une route.

    Personnellement, je peux dire que le chemin a été vu, le chantier à peu près cerné et surtout j'ai perçu l'immense liberté qu'offre ce sentier. Rien de mes perceptions, issues de mes années de lecture et de pratiques vis à vis du bouddhisme ésotérique, d'Alice Bailey ou d'Omnia Pastor est en contradiction. L'âme, la question de l'âme pourrait en être une, mais je sens qu'effectivement, l'âme appartient à la dualité, c'est une graine du "tréfond", elle est une illusion mais participe, si on ne lui accorde pas une existence intrinsèque, au fondement du travail vers l'éveil. Lorsque dans la pratique méditative nous faisons descendre Chenrézi en nous et que nous devenons Chenrézi, je pense que c'est sur cette graine que nous pouvons nous appuyer. Dans la phase finale de l'éveil où il y a plus de méditation et plus de méditant, l'âme disparaît. J'ai posé plusieurs questions lors des enseignements : Le Samsara est-il contenu dans l'Absolu ou en est-il une émanation, une extérieurisation ? La réponse fût : il n'en n'est pas une extériorisation, mais une forme de rêve dans l'Absolu. J'ai posé aussi la question du sens : L'absolu a-t-il une intention dans le fait même de l'existence du Samsara ? Pourquoi le Samsara ? Cela restera un mystère. Lama Denys m'a répondu : Il y a des questions dont les réponses ne sont pas de l'ordre du langage et celle-ci en est une. Ce n'était pas une pirouette intellectuelle, en parlant à partir de la dualité, la question du sens n'en n'est pas une car nous ne pouvons conceptualiser l'Absolu, si nous tentons de le faire, nous le réduisons et nous en faisons un objet au sens sociologique du terme, alors que c'est comme "un trou sans bord". 

    En reconnaissant le chantier, ça c'est mis au travail, et la vie m'a conduit à travailler dans les jours qui suivent la question de l'amour personnel et de l'attachement. Gros chantier douloureux, difficile, fondement de ma personnalité intime. J'ai pu voir de nombreux voiles à oter, et j'ai pu en oter certains. Ce besoin du moi d'être aimé est un enfer. Puissè-je le dépasser ?


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    Les deux véritésToute chose, tout phénomène peut ainsi être envisagé à deux niveaux de réalité : celui de la vérité relative et celui de la vérité ultime. Ces deux vues correspondent à deux points de vue, deux visons de la réalité : la vérité ou vision relative est relativement ou conventionnellement vraie et finalement illusoire : la vérité ou vision ultime est définitivemlent vraie ; étant l'expérience authentique au-delà de toutes les illusions.

    Toutes les perceptions du Samsara sont des expériences de la vérité relative : le nirvana, qui est au-delà des illusions et des souffrances du Samsara, est le niveau de vérité ultime.

    Ainsi, par exemple, les expériences d'un être dans un état infernal sont réelles d'un point de vue relatif, alors que d'un point de vue ultime, elles sont illusoires. Cela signifie qu'un être qui se trouve dans un état infernal y souffre réellement : de son point de vue, ses expériences et sa souffrance sont bien réelles et infernales. Mais du point de vue ultime, l'enfer n'existe pas, il est uniquement une projection, une production de l'esprit conditionné, dont la nature est esssentiellement vide.

    Les souffrances viennent de l'illusion consistant à ne pas reconnaître la vacuité des phénomènes, qui nous fait leur attribuer une réalité qu'ils n'ont pas ; cette saisie nous assujettit à des expériences douloureuses.

     

    "La voie du Bouddha" - Kalou Rimpoché éditions du Seuil p.77

     

     

     


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  • Lama DenysHier au soir, j'étais à une conférence de Lama Denys organisée par le Sangha Loka de ma ville, le thème était la santé fondamentale....comme d'habitude, je m'attendais à rien de bien particulier, et comme souvent finalement, j'ai reçu "grave".
    C'est fort d'être en présence d'un Être éveillé, car il se transmets quelque chose au-delà des mots, où plutôt les mots sont portés par la pleine expérience et la pleine présence. Ca mets en écho quelque chose en moi, qui est présent mais peu manifesté, comme si une reconnaissance se produisait. Au fond chaque mot du Lama est pesé et s'exprime à partir d'une source fondamentale de notre nature intrinsèque. Je ressens cette paix et cette joie possible et qu'il suffirait de rester prêt de cette source, dans cette attention. Regarder de ce point nos propres démons intérieurs et de cette observation distante les laisser se dissoudre et surtout ne pas les combattre. Il a commencé son propos par l'homme est bon, par nature et après effectivement sa dysfonctionne, ça dysharmonise. La pratique méditative permet de retrouver ce point d'origine et de rester là. Les questions et les réponses posées ont été riches. Comment ne pas confondre compassion et projection ? La méditation et la voie du Bouddha est-elle possible pour les personnes ayant de graves troubles psychologiques ? etc ... Je suis actuellement en prise avec un sacré démon, donc c'était vraiment bien venu ... Je sens qu'il en faut de peu pour que le pas se fasse en moi. Il y a un deuil que je ne veux pas faire, une illusion que je veux garder pour mon malheur, ce pas c'est celui-là, ça tourne autour de l'amour pour ma petite personne, mais qu'es-ce que c'est inscrit fort en moi, c'est gravé, ça veut pas lâcher, comme si derrière il n'y aurait rien qui puisse désormais me consoler si je fais ce pas. Tout cela s'inscrit dans une expérience présente, qui probablement s'est présentée pour travailler ce point.
    Bonne journée à tous au plus prêt de la source  


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  • S'aimerDans ce blog, j'écris parfois des articles qui me concerne personnellement, ils marquent un jalon sur mon cheminement. L'expérience des Kaguy Mönlams et ma rencontre avec Carmen Grenier en étaient les derniers. Puis autour de ces pas nouveaux s'associe à la suite du blog des extensions, comme Le Gayatri ... Dans ma vie personnelle, j'ai la singularité d'être souvent dans une relation d'aide et d'écoute. Je vis actuellement avec une jeune et belle femme qui souffre de troubles dissociatifs, qui se traduisent dans sa vie par une impermanence de l'identité, et le sentiment de vivre derrière une vitre sans réelle présence au monde. J'ai mis et je mets toute mon énergie pour la guérir. Ce sont des moments de pleine présence pour moi-même dans cette relation d'aide. Notre histoire et notre vie commune avec nos enfants va très probablement nous conduire à nous séparer et dans cette perspective, je m'imagine ma vie après avec mon fils et je sens un réel creux. Parrallèlement l'initiation Chenrézi avec Norlha Rimpoché a laissé une empreinte en moi, je revois ce regard qui venait du fond des âges et qui m'a regardé un instant, j'essaie depuis de comprendre. Le mot compassion est le premier mot qui m'est venu, mais il n'est pas complet, il y avait de la souffrance, comme s'il portait à l'image du Christ la souffrance du monde dans une profonde compréhension, mais ce n'est pas tout. J'ai compris que je devais intégrer ce regard, le sens de ce regard. Hier, j'étais au Sangha Loka de ma ville pour la pratique méditative du mardi soir. Nous avons avec mon amie trouvé un nouveau cheminement pour travailler sa problématique autour de E.C. Cette nouvelle phase, produit comme effet en moi d'être dans une pleine présence, de donner sens à l'instant. Très souvent dans les échanges que je peux avoir avec d'autres personnes en recherche, j'insiste sur ce point de s'aimer soi-même, comme se prendre à bras le corps, comme être en contact profond avec la moindre cellule de son corps, comme prendre avec soi sa propre histoire et de l'aimer profondément, comme comprendre qu'il ne peut y avoir de réelle évolution dans cette incarnation sans ce total amour inconditionnel pour soi-même et sa propre condition. Plus facile à écrire qu'à éprouver. Donc, hier au Sangha Loka, j'étais présent, très présent et il s'est posé la question, pourquoi ce que tu peux faire et être pour les autres tu ne le fais pas ou ne l'est pas pour toi-même. En effet le problème est là, et ma limitation est là, car l'on soigne par ce que l'on est et pas par ce que l'on sait, et c'est amour pour moi-même, où est-il ? Je ressens que le regard de Norlha Rimpoché a planté la graine et qu'elle pousse,  .... Aime-toi, tu es la lumière du monde ... j'en ressens la puissance ....et le possible. 

     


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  • L'Amour InfiniDifficile d'exprimer ce qui est de l'expérience directe, cela c'est passé lors de l'initiation Chenrézi, au Kagüy Monlams à Karmaling. La préparation au rituel de l'initiation a été très long, Norlha Rimpoché est un lama né en 1938 au Tibet oriental, il était le Maître de la cérémonie. Ce jour-là, j'étais plus tôt bien, et la posture ne m'avait pas physiquement trop été insoutenable. J'attendais ce moment de l'initiation, sans rien attendre vraiment. C'est surement ça qui a profondément changé ces derniers temps. Bien qu'il existe probablement de nombreuses couches à traverser, je crois que j'ai compris que dans cette non-attente, il y a déjà beaucoup de paix et de sérénité, c'est déjà ça !

    Dans le temple de la sagesse un long et lent défilé c'est mis en place. Je ne souhaitais pas trop attendre, mais la personne devant moi laissait passer tout le monde, elle était d'ailleurs d'une attention infinie pour les autres, je l'avais remarqué ayant souvent été juste derrière elle lors des pratiques. Je me décidais à prendre un autre itinéraire ... Norla Rimpoché, Lama Denys, puis quatre autres Lamas, assurait la transmission. Je ne connaissais rien du rituel mais j'ai compris à peu près ce qui devait se passer. J'arrivais devant Norlha Rimpoché, j'avais plié a peu près correctement la Katha (que m'avait offert mon amie), c'est une écharpe blanche, que l'on offre à un hôte de marque, et je l'ai remise à Norlha Rimpoché qui me l'a mis autour du cou. Et j'ai vu son regard, cet homme que j'avais vu pendant ces trois jours comme un vieux lama souriant qui avait tendance à s'endormir pendant les pratiques, avait un regard d'une profondeur infinie, ces yeux avait deux mille ans de sagesse. Il portait, ce n'était pas de la tristesse, mais une totale compassion, il portait la souffrance des hommes, de l'humanité, c'était christique. Sur l'instant, je n'y ai pas porté plus attention que celà, mais ce regard devient au fil du temps une empreinte en moi, et je revois ce regard. La suite de la transmission, c'est passé très vite, sans que je ressente autre chose, l'eau, les images, sur mon front, mon coeur, mon ventre, les mains unis dans le mala (chapelet tibétain), et puis en dernier, un jeune lama, m'a noué un cordon rouge autour du coup. Il était très jeune, guère plus de 20 ans, peut-être moins. Dans son sourire toute la malice de l'enfance et dans ses yeux une bonté infini, un amour simple, totale, sans rien d'autre, un amour infini, beau comme la beauté d'une fleur au printemps. J'ai été profondément touché, comme si, percevant cela, je comprenais en l'instant toute l'inutilité du fatras de faux problèmes et de fausses questions qui alourdissaient au quotidien mon chemin. A la suite de cette expérience, puis celle avec Carmen Grenier, il se passe quelque chose et quelque chose s'est posé ... Je ne vais pas m'étendre en supposition mais un voile est tombé.

    J'ai décidé de faire une retraite fin mai, une semaine de méditation Shamatha-Vipashyanâ (Sa-Vi) qui est la pratique de contemplation de base du cheminement. La première étape, Shamatha, signifie « rester tranquille » et consiste à laisser l’esprit reposer en un état clair et ouvert. La seconde, Vipashyanâ, amène à reconnaître la nature de cette expérience.

    Il y a comme un profond désir de me glisser, de me lover, dans cette empreinte, cela me promet beaucoup de surprise, car 8 heures de pratiques pendant 7 jours, ça ne va pas être toujours simple. Mais je le sens ...Alors ...


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  • Une heure avec Carmen GrenierEn premier Carmen Grenier aborde le physique, voilà ce qu'elle m'a dit, ce sont mes notes assez complètes. Par contre mes commentaires ou interventions ne sont presque pas reprises.

    Compression au niveau du thymus, nettoyer foie et intestin, les surrénales pompent un peu trop, je suis sur mes réserves d'énergie. Fatigue accumulée, zone coincé au niveau de la cage, respirez en profondeur. Huile de glycérine, dans un verre d'eau chaude avec du miel et du citron, (rhume).

     

    Lignée maternelle, femmes étouffantes, qui subissent la vie plutôt que la vivre. Les enfants sont ce qu'il y a de plus important pour elle, l'homme n'a pas de place. Elles préfèrent manger ses enfants plutôt que leurs donner à manger. Une fois les enfants fait, elles repoussent l'homme dans son intimité. Si l'homme n'a plus de place, il fuit, par le travail, par d'autres femmes. Il compense le mieux qu'il peut le manque affectif. Tristesse de ces femmes, qui ne s'accomplissent pas. Par fidélité inconsciente, j'aurais décidé de faire pareil. Chaque fois que je peux me réaliser, je sabote.

    La spiritualité, c'est la joie de vivre, apprécier la vie, pas la tristesse. J'ai le droit de poser ces valises, droit et permission de la faire. Si on enlève la tristesse …..on peut se dévoiler à l'intérieur de soi. Je porte l'esprit de sacrifice, on ne peut pas vouloir pour les autres.

    Lignée des hommes marquée par le manque de reconnaissance, donc je cherche la reconnaissance, je cherche à prendre ma place, mais je ne dois pas prendre toute la place, je dois accepter les limites.

    Mon fils : Plus je vais être bien, plus mon fils va s'ajuster, il essaie d'être comme tout le monde, mais il n'est pas comme tout le monde ; Il est éparpillé, en vrac. Il est plus différent. Aux yeux des autres, il est hyperactif, car on ne comprend pas son langage ; Il a une très grande peur de l'abandon et du rejet ( en face besoin de beaucoup d'amour, d'explication et d'attention). Son besoin d'amour est actuellement un seau percé, et avant qu'il comprenne, il faut beaucoup donner. Parallèlement, il ne montre pas ce besoin, il est très lisse. Il ne vit pas dans le même monde que nous, c'est un enfant Indigo. L'école n'est pas adaptée pour lui, voir les écoles Steiner, le faire évaluer par une école Steiner, pour savoir comment le prendre. Il aurait des facultés, dons exceptionnelles qui n'apparaissent pas pour le moment, et qui sont étouffés. Très très intelligent, mais pas la même intelligence que nous, car on n'a pas su comment le prendre.

    Vies passées :

    J'aurais été moine bouddhiste, beaucoup de vies religieuses, prêtre dans différentes religions et aussi beaucoup de vie de militaires, de guerriers. Je dois aujourd'hui me réajuster vis à vis de mes émotions et aimer de manière détachée pour atteindre le langage universel

    J'ai évoqué les souvenirs que j'avais de 3 de mes vies antérieures, je lui ai demandé, si c'était des fantasmes. Elle m'a dit que c'était juste.

    Naissance entre deux paliers, (j'étais un enfant bleu, cordon) je dois accepter mon incarnation, il y aurait un décalage entre le haut et le bas, je dois me stabiliser au niveau de mes émotions, les accepter, oser dire les choses, de m'affirmer, et avoir plus confiance en moi au niveau de ma vie personnelle, intime, pas professionnelle.

    Le sauveur : être un sauveur pour se faire aimer et accepter. J'attire les personnes, les femmes qu ont des problèmes, car sur mon front il est marqué en gros SAUVEUR.

    Aura : Beaucoup de violet, signe de spiritualité, du vert pomme qui serait une très grande capacité à aider les autres, et de l'orange, beaucoup de magnétisme, d'intuition et hypersensibilité. Mais pas assez discernement entre ce qui m'appartient et ce qui appartient à l'autre, je veux trop pour l'autre. Il faut que je donne des outils à l'autre mais pas que je me responsabilise des autres. Je dois travailler sur la compassion, être neutre, car on sait ainsi ce qui nous appartient et ce qui appartient à l'autre. Je dois travailler sur la joie de vivre, trop de rigidité en moi, je dois être plus souple, moins sérieux. Etre ici et maintenant, c'est ainsi beaucoup plus facile, et être dans le mouvement de la vie. Apprendre à comprendre la vie pour comprendre la mort. Toute cette tristesse en moi, m'empêcherait d'être moi-même. L'étincelle est là, elle doit me conduire à la paix et à la sérénité.

    J'ai besoin d'oxygène, de respirer, d'aller dehors, je ne respire pas assez profondément.

    Avec mon actuel compagne, nous nous serions déjà rencontré dans une autre vie. Ce rapport karmique permet de s'ajuster par rapport à la vie, ce serait mon complément.

    J'aurais une très belle âme, très bon, très généreux, mais il faut aussi que je me protège.

    La séance s'est terminé ainsi, Carmen Grenier m'a dit qu'il fallait laisser décanter, qu'il fallait un peu de temps pour que les choses dites s'intègrent et que le message dit était double et qu'il agissait, dans ce que j'intuite, à un autre niveau.

    La séance a duré 55 mn.

    Carmen Grenier est une toute petite femme, dont il émane une grande douceur, une grande présence.

    Rencontre très agréable.

    Sur le fond, je suis relativement sceptique, sur la notion d'enfant indigo, il y a beaucoup de choses positives et j'aime pas trop, (car l'ego va s'en emparer illico), et cela renvoie à la notion d'être un être exceptionnel, ce que je ne suis pas. Il y a aussi beaucoup de choses très générales, à partir d'un élément juste, (lignée maternelle) il y a déroulé généraliste. Sur l'Aura, pareil, trop super cool. Il serait intéressant d'avoir des récits comparés de consultations pour percevoir ce qui revient une fois sur deux et ce qui est très singulier. Je suis du signe de la vierge, donc j'ai l'esprit critique, et un Saturne en maison 1, en carré au soleil qui m'amène pas mal de scepticisme mais aussi d'objectivité. (ce qui m'a permis d'éviter quelques errements ) pour exemple il y a 35 ans j'ai rencontré Raël et le mouvement Raëliens, et mon discernement m'a permis de sentir très vite qu'ils étaient bien flippés. ….Sur les enfants indigo, je m'y étais intéressé il y a longtemps, et je trouvais la théorie un peu fumeuse et sur le versant très babacool du new age, mais je vais m'y repencher.

    J'ai aussi du mal à accepter une parole extérieure qui me définisse, (c'est une résultante d'une longue analyse, entre 1990 et 2001) Ces réactions ne sont peut-être que des résistances, je vais méditer tout ça.  


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  • Plus tu lâches l'ego, plus l'amour granditC'est un voyage difficile, jusqu'à un certains point, lorsque l'on a passé le rubycon, et touché à la douceur de l'autre rive, cela ne s'oublie pas, et laisse une trace indélébile en soi. Au début, c'est une vague perception, une intuition, l'ego essaie de s'approprier chaque pierre du chemin, et dit "ok, je veux bien perdre ma domination sur chaque instant de ta vie, mais regarde un peu par là, puis par ici, fais attention à ça, tu es sûre que tu ne te perds pas, que tu n'es pas dans l'illusion, tu as le temps, profite de ceci, de cela etc....

    Et puis au fil du temps, des rencontres, des expériences, tu lui souris, et tu avances ...

    Une autre difficulté plus viscérale, est la perception que dans cette approche, on te tire le tapis de dessous les pieds, tu ne peux te raccrocher à rien de connu, c'est comme dans le conte où l'homme, réalise son voeu que tout ce qu'il touche se transforme en or, il meurt de faim. Tout ce dont l'ego se saisit, t'immobilise sur le chemin jusqu'à que tu t'en désaisisses et que tu ne resaisisses pas autre chose.
    une petite histoire pour la journée ...
    Le saint-esprit, voyant où tu es mais connaissant que tu es ailleurs, commence Sa leçon de simplicité par l'enseignement fondamental que la vérité est vraie ; c'est la leçon la plus difficile que tu apprendras jamais, et la seule en définitive. La simplicité est très difficile pour des esprits tordus. Considère toutes les distorsions que tu as faites à partir de rien ; l'étrange tissu de formes, de sentiments, d'actions et de réactions que tu en as tiré. Rien ne t'es plus étranger que la simple vérité, et il n'est rien que tu sois moins enclin à écouter. Le contraste entre ce qui est vrai et qui ne l'est pas est parfaitement apparent, et pourtant tu ne le vois pas. Le simple et l'évident ne sont pas apparents pour ceux qui voudraient faire des palais et des habits royaux à partir de rien, croyant qu'à cause d'eux ils sont des rois couronnés d'or.  (Un cours en miracles - l'apprenant heureux p.291) 


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