• SuiteEn fait l'humanité n'a pas d’évolution à accomplir,  l'homme doit simplement apprendre à réveiller les feux de la matière dans laquelle il est incarné afin que le Dieu, qui s’est incarné en lui, puisse se perpétuer.

    Il n’y a rien d’ésotérique, ni d’occulte.

    Pour celui qui imagine l’univers comme étant la construction d’un Dieu qui aurait eu la grâce de jeter l'homme dans la matière, et qui aurait aussi inventé des lois, une case départ, une prison sur le parcours, forcément l’évolution sera vécue comme un passage de souffrances, de douleurs, d’abnégations, de sacrifices et de martyres.

    Pour changer tous ces concepts qui ne mènent nulle part, le disciple doit comprendre que ce Dieu créateur d'un jeu très malsain où ses enfants risqueraient de se perdre n'existe pas.

    Lorsque les hommes ont atteint un mental suffisant, le jeu de Dieu vu ainsi devient inintéressant et de très mauvais goût. La forme  d’athéisme qui peut en découler dans l’esprit d'individus développés et intelligents est absolument logique.

    La vérité est qu’il existe un Dieu qui s’incarne et se projette dans la matière. Ce Dieu descend ensuite une longue hiérarchie afin d’atteindre le règne physique puis il s'en va "frotter sa conscience" contre les feux de la matière. Comme si, pour perpétuer votre vie, vous creusiez une mine  et que vous frottiez votre conscience contre de l'uranium pour en déclencher l'énergie nucléaire. Vous seriez alors remplis de vie, renouvelé, et vous pourriez ainsi repartir pour un autre âge d’état d’être. 

    L'homme n’est pas évolutif, il n’est pas le fils de Dieu. Il y a un Dieu et un seul qui s’incarne pour se perpétuer et à un moment donné de son incarnation, il devient un être humain. Et pour retrouver sa dimension divine, il passe par l’état que représente le mental.

    Ainsi Dieu prenant connaissance de lui-même, peut sortir de sa condition physique et humaine qui est aussi la porte de sortie du plan physique.

    Lorsque Dieu était dans des règnes comme les éléments, l’air, l’eau, le feu, les cristaux, les fleurs, les animaux, etc. tous ces règnes étaient des règnes d’emprisonnement, des règnes desquels il ne pouvait sortir. Il fallait les vivre les uns après les autres.

    Il y a un règne clé, qui est une véritable porte de sortie pour Dieu, c’est le règne humain. C’est en cela que dans le règne humain on parle de libération, pour les autres règnes on parle de cristallisation. Si vous vous imaginez comme étant le fils de Dieu qui petit à petit va devenir l’héritier de Dieu, et un jour, si Dieu le veut, une grande entité dans l’univers, vous vous trompez  sur votre condition. Vous êtes la porte de sortie de Dieu.

    Vous êtes donc ce point de connexion entre les règnes de la cristallisation et les chants de la liberté. Mais ceci ne peut se passer que si la conscience de Dieu, qui a été plongée dans tous les autres règnes de la cristallisation, arrive à un certain mode de prise de conscience de soi.

    Lorsque la conscience vient des règnes de cristallisation, la première identification sera de s’identifier par rapport à la cristallisation que représentent ses premières personnalités. C’est pourquoi, les premières prises de conscience, dont sera capable la conscience évolutive, seront au niveau de la psychologie, du “moi, je”, moi j’aime ceci, moi je veux faire celà, moi je ne veux pas faire ceci. Ce sont tous ces paramètres qui sont considérés au début par la conscience trop identifiée aux concepts naissants du mental inférieur.

    Si donc, cet instrument, qu’est le mental, est absolument nécessaire pour que la conscience prenne enfin conscience d’elle-même et construise sa libération, il ne doit pas inciter l’individu à se satelliser autour de cet instrument, sinon, l’individu demeure au niveau de l’identification avec l’environnement, d’où immanquablement la tendance à s’attacher aux objets, à certaines activités, que ce soit la sexualité, l’ambition, le besoin de gloire, le besoin d’argent. Tout cela est le fait de la cristallisation d’une conscience projetée à l’extérieur et qui ne peut pas contempler le royaume intérieur.

    Là, le karma intervient, ou plus simplement le redressement de ce genre d’erreurs par la loi, et ainsi, la conscience finit par retirer son regard de l’environnement pour le fixer à l’intérieur d’elle-même, et ce qui était la vue, devient vision et le disciple devient un initié.

    Lorsque la vue n’est projetée qu’à l’extérieur, on dit que l’individu est astral. Mais, en fait, la conscience ne peut pas être astrale. La conscience est pure divinité, mais si elle accroche ses rayons autour de tous les objets de l’environnement, la conscience perd sa forme de soleil radian et devient une boule avec des tentacules qui s’accrochent aux objets. Ainsi, tout son rayonnement, toute son énergie se trouve dilapidée et elle devient un soleil noir, sans énergie.

    Pour que ce soleil noir devienne un soleil blanc, il faut qu’il rétracte ses tentacules et bascule dans la conscience vers le haut. C’est ce que doit faire le disciple, retrouver le contact avec la vision idéale, avec le grand soleil archétypal qui est resté dans l’univers, qui continue à constituer le royaume.

    En résumé lorsque vous parlez d’évolution, n’imaginez pas que vous êtes un petit homme et qu’à la fin d’un long combat, votre âme est éveillée par les Maîtres qui l’emmènent se reposer au paradis. Le système n’est pas du tout comme cela. Le système, c’est un Dieu qui s’incarne et qui doit repartir de l’incarnation par la porte de sortie qu’est l’être humain.

    Si tu veux être un disciple, si tu veux avoir une quelconque réalité dans l’univers attache-toi à te libérer toi-même, et comprends que la lumière est avant tout la libération du Dieu intérieur. Tu ne peux libérer personne si tu ne te libères pas toi-même.

    Ensuite, pour que cette libération suive sa voie de libération et puisse s’accélérer, chacun peut utiliser les instruments que sont les rituels, les prières, les méditations, les invocations, ou quoi que ce soit d’autre, car ils seront libérateurs. Mais si on ne comprend pas avant toutes choses, que l’on abrite un Dieu puissant et que le stade humain est le stade de libération hors de la matière de ce Dieu, on pourra user d’alchimie pendant des millions d’années, on n’aboutira à aucune initiation, on ne découvrira aucune libération. Parce que l’énergie qui est déclenchée pendant les rituels, pendant les méditations, les ascèses ou quoi que ce soit d’autre, ne va pas jusqu’au Dieu intérieur, permettant à ce Dieu intérieur d’aller vers sa libération, ces énergies tombent dans le gouffre de la personnalité...


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    Le disciple et le plan

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    La volonté de DieuLorsque l’on évoque la volonté de Dieu, les hommes imaginent qu’il existe des principes et des lois et que la misérable créature qui se trouve sur le sol de la terre doit se plier et obéir à ces principes. Et lorsque l’on a tourné toutes les pages de la vie et des incarnations sur la terre, vient un jugement où ceux qui auraient  respecté la loi seraient sauvés tandis que les autres seraient envoyés en enfer.

    C’est ce que croient les esprits archaïques et religieux.

    La vérité n’est pas cela, celui qui veut devenir libre et contempler la lumière en face, doit se débarrasser de cet archaïsme .

    Qu’est-ce donc que la lumière de Dieu, et la volonté de Dieu ?

    Si l’on admet que toute chose est issue de Dieu, ou des hiérarchies créatrices, toute chose est ainsi de la même nature que Dieu ou de cet ange créateur, et contient la plénitude, l’éternité, et, grâce au renouvellement et à la perpétuité, toute chose contient donc la perfection, la vision de l’idéal, la beauté etc...

    Ce qui va diviser cette expression naturelle est la cohabitation avec une donnée mentale ou morale produite par les hommes. Si celui-ci ne vivait qu’avec son fond intérieur, il ne serait capable d’aucune distorsion de la lumière, d’aucune ombre, qui va à l'encontre de l’ordre établi ou à l’encontre de Dieu.

    Sitôt que l’homme a la liberté de se diriger lui-même, de faire ses propres choix,  il y a d’énormes distorsions, car ce qui plaît à l’homme, ne plait pas forcément à Dieu, et est parfois à l’encontre de Dieu, ou à l’encontre des autres hommes.

    L’individualisation, la capacité de s’individualiser, est devenue l’objet de la chute,  l’objet de la séparativité.

    Lorsque l’homme s’incarne, il n’a donc pas d’autre but, dans un premier temps, que de créer son individualité.

    Pourquoi l’individualité et le besoin de s’individualiser ?

    Ce Dieu en manifestation est avant tout une conscience et rien d’autre. Cette conscience trouve dans la manifestation la possibilité de perpétuer son feu vital. Il y a la conscience divine et le feu qui dynamise et perpétue cette conscience. Il se trouve que ce feu ne peut être rencontré qu’à l’endroit où il est créé, donc dans la matière. Il ne faut cependant pas croire que ce feu appartienne à la matière et que la matière soit à l’antipode de la conscience de Dieu.

    La matière elle-même n’existe et n’est créée que par contraction d’un certain nombre de particules de la conscience de Dieu. A l’origine de toute chose et à l’origine de l’univers, il n’existait que de la conscience, et que, comme un enfant bouge dans le ventre de la mère, dans l’être qu’est Dieu, cette conscience vit et bouge de la même manière.

    À un moment de son sommeil (comme on le dit dans certaines religions ou dans certains textes sacrés) la vie de Dieu, l’être qu’est Dieu subit ce genre de secousses, l’enfantement. C’est grâce à cet enfantement de lui-même dans la matière qu’il se perpétue, en tant que Dieu éternel, en tant que fontaine de jouvence, en tant qu’énergie éternellement vibrante et vivante. Il ne peut connaître cette éternité qu’en passant au travers du renouvellement que permet l’enfantement. C’est pour cela que l’homme enfante.

    Étant donné que tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, si l’homme enfante c’est bien parce que Dieu lui-même enfante et se trouve être enfanté. 

    Si l’incarnation existe sur la terre, c’est parce qu’elle existe aussi dans le cosmos. Si l’enfantement existe sur la terre, c’est qu’il existe aussi dans le cosmos, mais dans des dimensions et avec un sens différent.

    Dans le premier pas de sa manifestation, Dieu s’incarne d’abord dans sa matière cosmique. Il fait un certain choix sur le nombre de particules qu’il va devoir sortir hors de lui-même, décentralisées de sa conscience. Il contracte ces particules de façon suffisamment dense pour créer un champ d’atomes, et dans ce champ d’atomes, il crée une matière qui puisse avoir un reflet jusque sur un plan physique. C’est sa première incarnation.

    Une partie de lui-même se transforme en matière et du principe divin qu’elle était à l’origine, principe que l’on pourrait qualifier de masculin, elle devient un principe divin féminin. C’est le premier couple. Mais l’univers ne s’arrête pas là. Il n’y a pas simplement le Dieu masculin et la déesse féminine dans l’univers. Il y a toutes les hiérarchies et à l'intérieur des hiérarchies toutes les créations possibles, tous les règnes manifestés.

    Après avoir fait le premier pas, Dieu va devoir se démultiplier et créer d’autres couples. Des couples qui ne vont pas nécessairement s’afficher en masculin et féminin, mais des couples d’allure androgyne comportant en eux-mêmes les pôles masculin et féminin et être l’endroit de création.

    C’est le cas du Koumara quand il s’agit de la création d’une planète. Lorsque l’on observe la création d’une planète, si l’on cherche l’équivalent féminin du logos ou du Koumara de la planète, on ne le trouvera jamais parce que Koumara porte en lui les deux énergies. Ainsi, il peut être l’endroit de la création d’une humanité.

    Sans ce type d’androgyne, l’humanité créée serait un objet scindé en deux. Tout ce qui est féminin appartiendrait à l’épouse et tout ce qui est masculin appartiendrait à l’époux, les deux règnes vivraient complètement dissociés.

    Pour qu’il y ait une base au cosmos, l’esprit de Dieu, que représente le pôle masculin, est bien séparé de la vibration féminine, que représente la matière. C’est une loi qui doit s’effectuer pour que l’univers soit, et elle ne doit pas être vécu comme tel dans les appréciations philosophiques et spirituelles.

    Si le disciple vit dans une forme de séparativité, il ne pourra jamais atteindre en lui-même l’état d’androgyne, car, c’est en ayant atteint cette forme d’androgyne qu’il peut espérer découvrir l’unité divine. 

    Un individu au début de ces incarnations dispose de très peu d’éléments mentaux. Il va, comme une fourmi, suivre la vague de vie dans laquelle il est plongé. Il va systématiquement faire ce que font les autres, suivre les autres, honorer ce qu'ils honorent et renier ce que qu'ils renient.

    C’est un comportement qui se retrouve au niveau social, politique, de la mode, et des idéologies. Il y a un effet de groupe et l’individu qui n’est pas suffisamment individualisé va, par influence, faire ce que fait le groupe. il vibre essentiellement sur le plan astral et monte très peu sur le plan mental. Pour que son évolution ait lieu, il va falloir que la personne apprenne à s’installer complètement sur le plan mental.

    C’est à ce niveau-là, que l’individu construit ses désirs, ses volontés, qu’il se cristallise pour constituer ce que l’on appelle  une personnalité, et il va dire « Moi, je. » Il ne faut surtout pas casser l’élan d’individualisation de ces personnes. Ce serait briser toute leur capacité à continuer leur évolution.

    Autrement dit, il y a une porte étroite, une porte très difficile à passer au cours de la vie cosmique d’une âme. C’est la porte de l’humain et précisément la porte de son mental, donc, le moment où il devient une individualité.

    La conscience de Dieu est une conscience qui ne connaît pas de vie. Pour perpétuer son état, cette conscience a besoin de ranimer son feu. Pour ranimer son feu, cette conscience doit descendre à l’endroit du feu, à l’endroit où, par contraction de particules de conscience, une énergie incroyable est créée. C’est l’endroit de la matière.

    Seulement pour vivre à l’endroit de cette matière, pour expérimenter les feux à l’endroit de cette matière, étant donné que cette matière est l’endroit de cristallisation, il va falloir que la conscience divine qui est une et une seule, se divise en diverses particules, qui vont ensuite s’incarner une à une dans des instruments apparemment distinctifs, et différents.

    Lorsque cette particule de la conscience divine se réveille dans son instrument, le grand “moi, je” de l’âme devient le petit “moi, je” de la psychologie et de la personnalité. Ce qui fait que toute vision de l’universalité et d’unité devient assez difficile pour l’individu. Car il n’a de notion d’unité que par rapport à sa propre vie, par rapport à ses propres feux, ses propres centres d’intérêts.

    Au moment où Dieu a atteint le stade humain et où il chemine lentement à travers l’individualisation humaine, il s’agit pour Dieu de savoir suffisamment bien intégrer les feux que contient la matière et de commencer sa libération.

    Il n’existe donc pas d’évolution. Il n’est pas question d’évoluer sur la terre, il s’agit de venir prendre des feux. C’est ce qui vous est proposé lorsqu’au fur et à mesure des méditations et des initiations vous vous trouvez en contact avec la Kundalini et que vous devez apprendre à maîtriser, à répartir, à rayonner cette Kundalini. Et à partir de là, vous devez aussi apprendre à vous libérer de la matière. (La suite dans une prochaine publication).

     

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  • Le disciple doit cultiver sa propre réalité intérieure pour effectuer le service qu’il a choisi. S’il n’a pas pris connaissance et créé une connexion avec la réalité intérieure, il ne pourra effectuer ce que le plan attend de lui, non seulement le grand plan, mais encore moins le plus petit plan.

    Les grandes choses sont assez faciles à imaginer car elles correspondent à l’élan d’une vision, d’un idéal. Cependant, les petites choses qui doivent être faites, qui servent de base ou d’entrée du plan dans le monde, sont tout aussi importantes. Elles sont le point de cristallisation du plan et du royaume qui ainsi peut s’implanter sur la terre. 

    La grosse pierre d’achoppement est comment cristalliser tout ce bien dans une forme terrestre, dans une forme sociale, professionnelle, institutionnelle.

    Il y a, les grands principes divins tels que l’amour, la paix, le partage, etc..., et il y a les principes humains qui évoluent, et qui sont conditionnés par une société, une philosophie et une culture.

    Le travail consiste à se défaire du conditionnement de cette société, de son idéologie, de sa culture, pour n’être en vérité que le réceptacle des principes divins. En se dépouillant de tous les arguments qui alimentent la volonté personnelle, le statut personnel, la vision, les désirs, au profit des principes que nous appelons les principes de liberté et de vérité, les principes de l’être.

    Quels sont donc les principes mineurs ou inférieurs dont le disciple doit se débarrasser s’il veut être adombré par les principes majeurs ?

    Le disciple doit d’abord se dépouiller de tout ce qui crée en lui une quelconque source de conflit vis-à-vis de l’énonciation de la vérité. Doit-il employer la parole ou le geste ou la visualisation ? Doit-il construire des groupes de méditation ou simplement rayonner depuis sa maison, doit-il le faire pour 10 ou 100 personnes, en étant humble ou en étant puissant ...Lorsque le disciple est assailli par toutes ces questions, il fait le choix de ce qu’il croit être fait, suivant ses propres principes moraux, civiques et selon ce qu’il pense de ce qui est bien, recevable ou mauvais.

    On ne peut savoir ce que Dieu ou ce que le Maître espère faire à travers soi, si nos valises sont pleines de conditions. Vous devez absolument vous dépouiller des jugements  vis-à-vis de vous-même et de votre propre technique de travail, vous devez simplement apprendre à laisser passer ce qui est essentiel, l’expression, et, lorsque l’expression sera tombée en vous, vous devez laisser cette expression choisir ses modes de manifestation.

    Lorsque vous voulez écarter la volonté de l’ego inférieur, car c’est de cela qu’il s’agit, il ne suffit pas de s’ouvrir à la volonté de l’ego supérieur, du Maître ou de la hiérarchie, recevoir et décider ensuite comment cela doit être distribué.

    Vous devez procéder à un double un effacement :

    • Vous abstraire suffisamment pour recevoir ce qui doit être fait ou dit.
    • Continuer cet effacement pour savoir comment cela doit être exprimé ou comment la chose a envie d’être manifestée. 

    Le disciple dit souvent « je veux être un transmetteur de la lumière, un transmetteur de la volonté de Dieu.» Le mot n’est pas vraiment faux, mais il construit un concept qui très vite enferme l’individu dans une relation, ciel-homme,  fausse.

    Le disciple n’est pas un transmetteur. Il n’est pas quelqu’un qui reçoit le haut et qui ensuite distribue vers le bas comme cela lui plaît et lui convient. Le disciple est simplement le lit de la rivière, la gorge de la rivière, l’antenne. Mais l’antenne n’est pas l’endroit où le programme est rendu audible. L’endroit où le programme est rendu audible est la radio et surtout le haut-parleur. L’antenne ne fait que recevoir l’onde.

    Le disciple est donc un être d’anéantissement, capable de s’anéantir soi-même, pour ne plus faire passer ses désirs, sa volonté ou sa vision de ce qui est bon pour les hommes. Il doit tuer toutes ces considérations et ces paramètres et être seulement le lit de la rivière. Tout le monde en est capable et les guides et de Maîtres comptent sur cela pour faire avancer l'humanité.

    Comment s’y prendre ?

    Tout ce qui est divin, spirituel, et vérité, est très simple. Ayant échafaudé des principes, des mesures, des paramètres, des tours et des contours, l’homme à cause de l’activité de son mental et de l’agitation de ses émotions complique tout.

    Pour être un instrument de la lumière, il doit apprendre à être aussi simple que la lumière.Un disciple authentique n’est jamais un être compliqué, torturé parce qu’il doit faire, comment il doit le faire. Il arrive, il le fait. Cela ne veut pas dire que rien ne doit être prévu.

    Pour être un être d’anéantissement il n’est pas besoin de pratiquer des choses hautement spirituelles, de s’évertuer à faire mourir l’ego, ou de répéter des mantras, des phrases magiques, afin de mettre l’ego dans une petite cage, juste l’instant nécessaire, pour être disponible complètement pour la divinité.

    Lorsque l’ego réagit et qu’il a tendance à prévoir, à déterminer, à vouloir teinter la chose par sa propre volonté, le témoin spirituel qui est en vous et qui est votre capacité de regarder votre personnalité comme étant un double de vous-même, doit avoir un grand sens de l’humour. Il n’y a que par l’humour que le détachement a lieu sans douleur. Il n’y a que par l’humour que le disciple finit par trouver la véritable simplicité qui lui permet non seulement de regarder le visage de Dieu, mais d’être disponible pour tous les hommes. 

    L’homme moderne occidental, est perdu dans les dédales de son mental. Il prévoit, projette, imagine, fait des calculs, des comptes, des tours et des détours, il a peur de ceci, de cela. Automatiquement, il crée dans son astral une aura qui n’est pas simplement prévoyante. Au moment où il va lui être réclamé l’intuition plutôt que l’intelligence intellectuelle, le disciple ne saura pas résoudre le problème, parce que l’intuition va être étouffée par l’épaisseur de son aura chargée d’une projection incessante de soucis mentaux.

    Pour être un être simple, un être branché, vous devez être une coupe vide. Cette coupe ne doit pas être vide de toute existence, de toute tendance et de toute personnalité. Le vide dont je parle est différent. Il s’agit de vider la personnalité ou ce que l’on appelle l’ego inférieur, de toute tendance inférieure, afin que l’ego supérieur puisse adombrer complètement l’Être. Autrement dit, petit à petit vous devez savoir évacuer les volontés inférieures pour n’être que l’incarnation de la volonté de l’âme, qui elle-même est l’incarnation de la volonté de la lignée initiatique à laquelle vous appartenez, soit à l’ashram, au temple.

    Ce temple est lui-même l’incarnation de la volonté du Maître qui initie ce temple, et le Maître est lui-même l’incarnation de la volonté du logos planétaire soit du Roi du monde qui anime la planète terre.

    Ce logos est à son tour l’incarnation de la volonté du logos solaire qui est lui-même la volonté d’un plus grand mystère, que les hommes appellent Dieu. Appelez ce concept supérieur comme vous voulez, peu importe, nous sommes de toute façon si loin de la vérité qu’un mot ne peut pas être plus faux qu’un autre.

    Pour l’homme qui vit sa condition humaine, lorsque l’on parle de service ou lorsque l’on parle d’initiation, il va s’agir d’être l’incarnation d’une volonté plus grande. Ce qui ne veut pas dire que l’homme a pour but d’incarner ou d’obéir uniquement à une volonté, à une loi, qui chaque fois vient d’un plan au-dessus de lui.

    L’homme n’a pas été conçu pour cela. Pour comprendre ce qu’est la volonté de l’âme, du Maître, du plan, de Dieu, il faut s’interroger un instant sur la constitution occulte de l’homme et de l’univers entier. On ne peut pas comprendre le terme volonté, si l’on ne connaît pas la nature profonde de l’homme et de tout ce qui vit dans le cosmos. (La suite dans une prochaine publication)

     

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  • Le Feu Cosmique, l'Esprit Si l’on prend le feu dans le cosmos, le feu sur la terre, ou d’un rituel, sa nature n’est pas la même. Et pourtant c’est le même feu, mais son degré vibratoire est tellement différent, que sa nature en est complètement changée.

    Dans le cosmos, il y a le feu, que l’on dit sacré, qui a trois aspects. L’aspect qui concerne plus principalement la terre dans sa vie et sa vitalité, c’est la chaleur du feu qui est créatrice de vie.

    La chaleur du feu cosmique est une sorte de substance, qui arrive à se développer, qui arrive à gonfler, à prendre du volume, et dans cette substance, étant donné qu’il y a mouvement, il y a création d’un feu inférieur à lui-même.

    Dans ce feu, se créent les premiers atomes de la vie. C’est dans la chaleur du feu qu’est la réserve des atomes, base même de toute la vie manifestée, parce que la chaleur est comme une matrice.

    C’est une substance, et c’est aussi une matrice. Un jour, ce feu avec son total d’atomes créés et en même temps non créés, (parce qu’ils sont créés à l’état de principe et non pas créés dans l’état qu’ils auront lorsqu’ils seront jetés dans la forme), s’approche de l’intelligence qui va diriger la forme, et va être absorbé, inspiré par le mental d’une entité supérieure, que vous appelez le logos planétaire, ou solaire, cela dépend si l’on parle de la création d’un système ou d’une planète.

    Lorsque cette entité va extérioriser le feu sacré, ce qui va sortir, ce n’est plus une substance chaleur, ce sont au contraire des millions, des millions d’atomes devenus solides, devenus institués, structurés, et, étant passés par l’intelligence de cette entité, connaissent ce qu’ils doivent exécuter comme forme.

    Ainsi se créent des formes.

    Lorsque l’on prend le feu dans le sens initiatique, ce feu-là est révélateur, il doit être la lumière. Il est la puissance de l’ordre. Puissance, en tant qu’intelligence, en tant que mental, capable de conception cosmique.

    C’est le même feu qui réside en vous, au niveau de tous les chakras, c’est ce feu qui rayonne par le chakra de la tête lorsque l’individu devient illuminé. C’est ce même feu qui dirige les éléments lorsque l’homme domine par son avancement. C’est ce feu-là qui guérit, qui va créer toute chose. C’est ce feu que vous avez mission de développer et de maîtriser en vous.

    Le feu que l’on peut trouver pratiquement sur tous les autels, pour les rituels, que ce soit pour les rituels de magie blanche ou de magie noire, ce feu physique a un rayonnement dans les plans subtils. Il purifie, mais il ne va purifier, que si l’intention de celui qui l’allume est de purifier.

    C’est-à-dire que le feu en lui-même ne comporte rien de spécial, il ne comporte pas de programme, il n’est pas structuré, mais il va prendre la couleur de l’intention de celui qui allume la flamme. Il sert de support à l’incantation.

    Lorsque  vous allumez une bougie, vous allumez un feu pour transporter votre message, votre incantation, jusque dans vos plans subtils, là, où le feu, justement, par son rayonnement, a accès.

    Attaché à ce feu, il y a une multitude d’esprits. C’est pourquoi selon la nature de votre intention, vous allez obtenir la collaboration de bas ou de hauts esprits, qui eux-mêmes vont faire soit le bien, soit le mal. Tout dépend de votre couleur intérieure. 

    Le feu est avant tout support comme n’importe quel élément, que vous preniez du sel, l’huile, le charbon, l’encens. Chaque élément est un support qui correspond à une hiérarchie d’esprits qui a été attachée, soit depuis la création du monde comme c’est le cas pour le feu, pour l’eau, soit ensuite par convention, comme c’est le cas pour le sel, pour l’huile.

    Le sel et l’huile en eux-mêmes ne sont pas les terminus d’une hiérarchie d’êtres spécialisés. Mais à cause de leur type vibratoire dans le monde subtil et par convention d’un initiateur et d’un initié, c’est toute une hiérarchie d’esprits qui travaille grâce et à travers le sel et l’huile.

    Pourquoi dire qu’un élément est comme le terminus d’une hiérarchie d’esprits?

    Il faut imaginer le plan physique comme étant une sorte de cul-de-sac en quelque sorte, un terminus de toutes les énergies cosmiques, galactiques, aboutissant finalement à quelque chose de physique, comme cela se passe sur la planète terre.

    De la même manière que vous avez les innommables, les archanges, les Maîtres, les guides, les désincarnés et l’homme physique, vous avez toute une hiérarchie d’esprits, qui, chaque fois subdivisée, arrive à être un élément, se présentant à vous sous une forme physique. Ce qui ne veut pas dire que ces formes-là existent telles qu’elles sont apparues.

    Ces formes existent avant tout en tant que vibrations qui se révèlent au contact de l’esprit humain sous la forme déjà décrite de gnomes ou de lutins, de petites fées ou autres. C’est l’esprit de la chose, l’esprit de l’arbre, c’est l’esprit de la terre ou du grain de terre. C’est l’esprit de la fleur, qui selon la nature aussi bien biologique, chimique, vibratoire, extériorise ensuite une forme qui y correspond.

    L’homme doit développer un sixième sens, en quelque sorte, qui lui permette d’avoir conscience de sa conscience. Vous avez conscience de vos émotions, de vos états psychologiques, vous pouvez savoir et ressentir que vous êtes complexés ou pas, que vous êtes orgueilleux ou pas, que vous vous sentez très beau ou pas. Tout ceci vous le sentez, vous le vivez, vous en souffrez ou vous en jouissez.

    Mais cela n’est pas de la conscience, c’est de l’astral. C’est une conscience adaptée à l’astral. La conscience c’est cette partie dont j’ai parlé, qui est subdivisée en trois : Intelligence, béatitude, néant,  non-être, ou, si vous préférez, être totalement.

    L’homme a été fourni avec un appareil de sensibilité. Alors, lorsqu’il met la main dans le feu, il a mal, il sait que ça brûle, il peut se rendre compte de cette réalité, connaître la nature du feu. S’il n’y avait pas ce moyen de perception il ne connaîtrait pas la nature du feu. Donc développez en vous la nature de conscience qui vous permet d’être conscients de votre conscience, et vous ne me poserez plus cette question.

    Pour la développer, faites ce que depuis des milliers d’années on vous dit de faire. Développez des choses positives, donnez, aimez, soyez à l’écoute les uns des autres, sachez vous soulager, priez ou méditez.

    Allez dans des lieux Saints et pas des lieux sales. N’allez pas vous vautrer dans des lieux maudits, où, au contraire, tous vos sens, tous vos plans de conscience sont assourdis par des vibrations trop basses.

    Faites-vous un blindage de lumière quand vous allez dans ces lieux-là. Protégez-vous. Si vous voulez y aller, allez-y un peu comme un missionnaire. Vous vous protégez et vous vous dites : « S’il y a parmi ces gens quelqu’un qui doit être sauvé, envoie-le moi, présente-le moi, que je le sorte de cet état d’esprit. » 

    Pour développer l’esprit ou la conscience de l’esprit, marchez sur le chemin du disciple. C’est tout le défi et le but de toutes vos incarnations, prendre conscience de votre conscience, de votre esprit. C’est ce qui vous est accordé le jour de votre initiation, l’éveil sur le plan où vit votre véritable conscience.

    À ce moment-là, vous êtes comme raccordés, et vous n’avez plus conscience de vos mémoires passées, de vos traumatismes, ou de toutes les autres choses, même de ce monde-ci, vous êtes déconnectés et vous êtes reliés aux valeurs et au monde de l’âme.

    Ce qui ne veut pas dire que vous ne comprendrez pas le monde, vous ne deviendrez pas naïfs, mais vous n’agirez pas comme les gens de ce monde. C’est le chemin du disciple, d’acquérir la conscience de l’esprit. C'est tout le chemin que doivent accomplir tous les disciples du monde.

     

    Conférence du 11 09 86  en 3 parties  

    Les énergies actuelles - Favoriser son intuition

    Signification du feu - Qu'est-ce que l'esprit ?

    L'énergie Cosmique, l'entrée dans les temples, les méditations de groupe

     

    Conférence  audio

    Non disponible

     

     Le Karma

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  • La Source (Dieu) n'est pas à l'extérieur de vousComment faciliter l'épanouissement de la relation télépathique avec vous ?

    Puisqu'il s'agit de communion, car en fait lorsque l'on parle de télépathie, de contacts, c'est une sorte de communion, et que cette communion vienne grâce à un canal qui soit existe concrètement sur un plan physique et qui est différent de vous, soit que cette communion existe à l’intérieur de vous-même par votre propre production, cela est la même chose.

    Vous n'avez pas besoin de privilégier dans votre esprit un instant présent parce qu'il se passe par l'intermédiaire de quelqu'un, parce que vous venez écouter un canal, que vous imaginez être consacré à cela, être destiné à cela. 

    Il faut différencier dans l'esprit uniquement la part qui est en vous qui peut et qui ne peut pas et non pas les êtres qui sont hors de vous et qui peuvent, et vous qui ne pouvait pas. La différenciation ne doit pas se faire à l'extérieur mais à l'intérieur.
    Il est très gentil, il est très sympathique que vous reconnaissez que lors des séances il se passe quelque chose entre vous et nous, mais à vrai dire car vous connaissez mon esprit, je n'en ai rien à faire, que vous reconnaissiez que cela se passe grâce à moi,  par moi, et de vous à moi.

    Cela peut tout aussi bien avoir lieu en vous-même. Que ce soit vis-à-vis de nous, d'ailleurs, si vous vous branchez à l'extérieur, que vous subissez une aspiration ou que vous alliez tout simplement dans le creuset de l'intelligence universelle ou près des flancs de votre propre guide.
    Ce que l'on appelle communion, télépathie, ou tout simplement ouverture par la prière ou synthèse de l'âme du disciple avec l'âme du maître, tout ceci en fait, qui fait croire à l'esprit humain qu’il existe un temps où le disciple n'est pas en relation avec Dieu ou avec le Maître et qu'il existe un temps ensuite où il est en relation, tous ces clichés qui expriment cette différenciation ne sont pas des bons clichés, où du moins cette façon de les interpréter n'est pas du tout la bonne.
    Il n'existe pas, un seul moment, une seule minute, je dirais même une seule seconde où votre esprit est hors de l'esprit de Dieu, hors de l'esprit de votre maître, hors de l'esprit, appelons-le hors de l'esprit bienfaisant du monde, d’un esprit positif. Oublions que Dieu existe et que les maîtres existent, parlons tout simplement d'un bien commun et d'un bien qui existe sur la planète, il n'existe pas une seule seconde où votre esprit n'est pas en communication que ce soit télépathique ou autre chose avec ce bien commun.

    Et pourquoi cela est-il possible ?

    Non pas, parce que vous êtes tous arrivé au niveau où vous pouvez entrer en communication avec le bien commun, mais tout simplement parce que le bien commun vous contient, donc il ne s'agit pas d'aller quelque part comme  vous imaginez qu’il s'agit d'aller quelque part lorsque vous voyez le phénomène du canal s'extérioriser, il s'agit tout simplement de s'ouvrir à ce qui est déjà autour de vous et qui ne demande qu'à devenir conscient en vous-même.

    De la même façon que cette chose existe hors de vous, elle existe à l'intérieur de vous, la seule différence est que cette chose qui est à l'intérieur de vous n’est pas capable d'une auto-conscience, il s'agit exactement de la même chose pour votre capacité à être conscient, lucide et pour votre âme.
    L’âme est en fait à l'intérieur de vous constamment, pas simplement au ciel, du côté du bien, du côté de Dieu, là où il n'y a ni la matière ni les tentations. Là, elle existe là sur la terre, jusqu'au fond de vos chaussures, jusqu'au plus profond de votre péché comme vous dites. L’âme existe aussi jusqu'à l'intérieur de vos cellules qui composent vos organes, qui compose vos membres, l’âme est constamment à disposition, à fleur de peau. 
    Quelle est alors la différence entre un être qui est tout à fait son âme, qui la rayonne,et un être qui est potentiellement son âme et qui la rayonne pas ?

    La différence est que l’un aura pris pleinement conscience de ce potentiel et l'autre n'a pas encore conscience de ce potentiel. Donc il va faire tout au long des jours quelque chose qui sera toujours contraire au fonctionnement de l’âme. Et pourtant l’âme est là, à l’intérieur de lui, sans aucun autre obstacle, en fait qu’un manque de conscience.

     

    Conférence en cours de transcription

    1ère partie - Le bien commun nous contient - Les principes de l'incarnation

     

    Conférence  audio

    Genève 26 novembre 1988

      

     Le Karma

     

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  • L'Antahkarana, pontPour inspirer à l’âme le dessein de l’incarnation, pas pour la forcer, il ne s’agit de forcer les âmes à s’incarner, absolument pas. Mais pour motiver l’âme à son incarnation, il a été crée des principes inférieurs, les principes du désir.

    Si j'évoque l'existence de principes inférieurs, cela induit qu’il existe des principes supérieurs. 

    Qu’entends-je donc par inférieurs et supérieurs ?

    En tant que principes supérieurs, nous pouvons citer les lois divines, toutes les lois évoquées depuis que le monde est monde. La loi de l’amour,  du pardon, la loi de l’ordre, de la force, en fait les lois des 7 rayons qui prédestinaient à la création du monde et qui prédestinent encore à l’heure actuelle le prolongement de votre monde. 

    Les principes inférieurs sont des principes de nécessité, ce ne sont pas des principes qui ont participé à la création du monde, mais ce sont des principes qui répondent à la nécessité de l’incarnation. 

    Il y a un monde créé et il y a des âmes qui servent à tour de rôle soit de matériaux pour cette création, soit de sujet qui vont vivre cette création. Entre les deux, il y a tout un monde de différence du point de vue des vibrations et du point de vue du motif de l’existence. Pour créer un pont entre les deux, il existe dans le sens de l’involution le désir, et dans le sens de l’évolution ce que l’on appelle l'Antahkarana. 

    Que veux-je dire par là ? 

    Il existe le même trajet pour descendre dans la matière que pour en remonter. Il existe le même processus d’involution, qu’existe le processus d’évolution. L’un est l’inverse de l’autre tout simplement.

    Ce pont que l’on appelle l'Antahkarana, ce pont que tous les disciples aimeraient voir complètement bâti et qui donne accès à la lumière et à l’intelligence de l’âme, existe aussi dans le domaine de l’involution, il ne permet pas le retour vers Dieu, mais il permet l’accès à la matière.

    L'Antahkarana, soit le pont qui lie l’âme à la matière dans le courant de l’involution est le désir, tandis que l’Antahkarana qui lie la matière à l’esprit dans le courant de l’évolution, est l’absence du désir.  C’est en cela qu’il y a quelques difficultés car pendant des âges et des âges, l’entité qui s’incarne a dû procéder à certains effets, à certains changements pour aller jusqu’à dans la matière, et le jour où l’entité se retrouve dans la matière, elle doit faire exactement les mêmes choses mais dans un sens inverse. Alors pendant un certains temps, l’entité se trouve un peu saoule, quoi, quoi, que me demande-t-on, que se passe-t'il,  j’ai fait tout le contraire pendant des âges et maintenant il faut que je fasse cela ! Ça ne me convient pas, j’ai trop l’habitude de faire selon l’involution.

    C’est pourquoi évoluer paraît si difficile parce que l’entité qui s’incarne a pendant trop de temps pratiqué l’involution, c’est donc une habitude dont elle a un grand mal à se défaire. 

    Pourquoi y-a-t'il cette involution ? Je voudrais bien répéter pour les nouveaux venus, mais je ne peux cependant à chaque fois refaire systématiquement le même discours. Considérons simplement que dans les motifs de l’involution existe une raison puissante, celle de devenir un maître absolu. 

    Lorsque l’on est une entité purement divine, qui sort du sein divin, il n’y a pas la maîtrise de soi. C’est un peu comme si Dieu lorsqu’il produit une nouvelle cellule, une nouvelle entité, il l’a produit pareil à lui-même certes, mais il ne l’a produit pas absolument indépendante et maîtresse d’elle-même car s’il faisait cela, il ne produirait pas une cellule à l’extérieur de lui, il se dédoublerait lui-même indéfiniment et il ne se passerait rien, car en Dieu, il ne peut rien se passer à part sa propre histoire, mais la vôtre n’a pas lieu.

    Pour donc que ces atomes, car il s’agit bien d’atomes, même si l’on parle d’âmes, de monades et d’esprits, il s’agit bien d’atomes, mais d’atomes spirituels. Pour que ces atomes qui sont tout potentiellement, et pour qu’ils le deviennent de façon éclatante, ils doivent descendre dans le royaume où l’énergie est la plus concrète et ce royaume-là est la matière. Autrement dit, l’endroit où il y a le plus d’énergie, ce n’est pas au ciel près de Dieu, contrairement à ce que l’on croit, là où il y a le plus d’énergie c’est dans la matière, jusque dans le cœur et le ventre des volcans, dans le cœur d’un rocher, d’un quartz.

    Cependant ce qui fait la différence entre la puissance de l’énergie prisonnière d’un rocher dans la croûte terrestre, et la puissance de l’énergie qui est resté dans le domaine spirituel et qui fait croire aux disciples que l’énergie de Dieu est la plus forte, est que celle qui est dans la matière n’est pas manipulable par l’homme.

    Elle a été enfermé dans le projet de créer la matière. On ne peut donc pas comme cela dématérialiser le rocher pour prendre l’énergie qui est dans le rocher et l’appliquer sur un corps malade pour que l’individu ne soit plus malade. Par contre, cela est tout à fait possible, lorsqu’il existe un guérisseur qui fait canal avec les énergies de son plan jusqu’à dans le corps du malade.

    Le profane se dit, l’énergie de Dieu est plus puissante car elle guérit le malade. Alors que si je prends le même malade et que je l’assois sur le rocher, il ne se passe rien, il va mourir.

    Le fonctionnement de l’énergie dans le rocher ne permet pas la guérison parce que l’énergie a été commandée pour être un rocher, pour se concrétiser en tant que rocher, et rester en tant que rocher jusqu’à qu’éventuellement l’érosion naturelle viennent un jour l’effacer de la terre, mais ce sera que par la main de la nature et pas par la main de l’homme.

    Lorsque vous fissurez un atome, vous créez une explosion nucléaire, et vous constatez visiblement la puissance qui est contenu dans la matière. Par contre, il ne se crée pas de champignons atomiques chaque fois qu’un guérisseur appelle une énergie ou un Déva. L’énergie qui vient d’en haut, n’est pas plus forte que celle qui est en bas, qui compose un rocher, un arbre ou tout simplement votre cheveu, mais elle est accessible et manipulable, tandis que celle qui est en bas qui compose la matière a été commandée par le Koumara, le Koumara de la terre, le Dieu de la terre en quelque sorte. Elle a été commandée pour se concrétiser et donner tout son feu à la forme qu’est le rocher, la plante ou le poisson, le corps humain etc …

    Vous ne pouvez pas manipuler cette énergie, mais vous pouvez vous recharger légèrement à sa radiation mais la radiation ne va pas forcément permettre d’exercer un pouvoir.

    Il y a cependant une énergie que l’on peut puiser dans le centre de la terre, qui permet à certains guérisseur d’opérer leur guérison, comme à certains médiums de se recharger et à l’humanité entière de recevoir un flux de vitalité.

    Cette énergie remonte depuis le centre de la terre comme le rayonnement d’un caillou que l’on aurait lancer dans l’eau, qui fait des sphères, cette vitalité qui remonte est une énergie qui est semblable à celle qui est dans le ciel, la même lumière. Cependant cette énergie a été légèrement adaptée au niveau de vibration du corps éthérique de l’humanité en général, ce qui fait que tout en étant exactement la même lumière que celle qui est au ciel, que celle qui est au sein de Dieu ou au sein des Maîtres, cette énergie est un peu étoffée pour qu’elle puisse facilement pénétrer le corps éthérique de l’humanité sans l’endommager.

    Ce qui fait qu’au cours des cycles d’évolution, on parle d’énergies qui viennent des Maîtres, d’énergies qui viennent du soleil, de constellations éloignées, d’énergies qui viennent de Dieu tout simplement comme certains se disent et ils disent maintenant qu’il y a un moment d’évolution, que l’on doit passer dans l’ère du Verseau, que l’on doit évoluer, toutes ces énergies s’abattent sur la terre et essaient coûte que coûte de faire évoluer l’homme, de dilater l’homme de changer son taux de vibration, c’est vrai, mais ce n’est qu’une partie de la vérité, c’est vrai qu’il y a des énergies qui tombent en cascade, depuis l’esprit des Maîtres, le cœur des Maîtres, depuis l’esprit et le cœur du Dieu planétaire, du Dieu solaire, des constellations et de tout ce que vous pouvez imaginer, mais il est vrai aussi qu’en même temps une énergie qui est au centre de la terre peu à peu se développe dans un degré différent pour adapter l’humanité à l’énergie qui doit justement être reçu depuis le ciel. Donc, il n’y a pas une surface même ronde comme la terre, une surface sur laquelle les hommes vivent, bougent puis cycliquement ils reçoivent des bombardements d’énergie venus de Shamballa, du soleil, des constellations ou d’ailleurs et s’adapte celui qui peut et meurt celui qui ne peut pas. Pour que l’humanité est une chance de s’adapter aux énergies d’ailleurs et bien il faut que la nature elle-même, la terre elle-même petit à petit les aménage. Çà c’est le travail de la terre et des êtres qui sont à l’intérieur de la terre et qui sont la projection même des Maîtres qui existent à Shamballa. 

    L’homme n’est pas simplement cette âme, il n’est pas simplement un feu qui doit monter vers le ciel car s’il était cela, Dieu n’aurait jamais inventé ce jeu imbécile de le faire descendre sur la terre. Si donc l’homme est descendu sur la terre, c’est qu’il y a une raison profonde et qu’il faut s’occuper tout autant de sa matière que l’on s’occupe de son esprit.

    Seulement, le groupe d’initiés et de maîtres qui s’occupe de l’écorce terrestre, de la nature et du plan d’évolution de l’humanité et aussi du corps de l’homme, de la matière de l’homme donc en fait de l’alchimie de l’homme est beaucoup plus invisible que l’équipe qui demeure sur un plan éthérique et que l’on nomme comme étant à Shamballa. Ce groupe est tellement puissant que si l’homme avait une quelconque connexion même ne serait-ce que télépathique avec lui, il pourrait absolument réduire la terre en cendres, s’il se trouvait être un mauvais homme. Ces Maîtres ne sont pas plus puissant que ceux qui sont à Shamballa, c’est simplement que le réseau d’énergie qu’il ont à disposition et qu’ils doivent manipuler, est extrêmement puissant, mille fois plus puissant qu’une centrale atomique, car il s’agit bien de cela, diriger la centrale atomique que représente la terre.

    Toute l’alchimie qui se passe dans le ventre de la terre afin que les atomes soient diriger pour constituer les formes et qu’ils puissent maintenir ses formes cela ne se passe pas simplement par le verdict d’un ange qui passe au-dessus des eaux.

    Si la terre existe et qu’elle maintient ses formes, c’est grâce à une formidable, une extraordinaire alchimie.

     

    Conférence en cours de transcription

    1ère partie - Le bien commun nous contient - Les pricipes de l'incarnation

     

    Conférence  audio

    Genève 26 novembre 1988

      

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  • Quant est-il de "l'esprit du mal", du diable ?Question :
    Parlez-nous du Diable ou de l’Esprit du mal.

    Autant qu’il est possible d’exister, il existe et de différentes manières. Il existe parce qu’autrefois, lors de la condensation des énergies pour créer la matière, le fait même de créer une condensation crée des forces contraires.

    Dans d’autres philosophies vous avez le symbole de l’énergie positive et de l’énergie négative. Les deux formants un tout. Mais la cohabitation de cette énergie positive et de cette énergie négative tant qu’elle n’est pas dirigée par la conscience, que ce soit la conscience de l’homme illuminé ou d’un ange, ces deux zones vibratoires sont en conflit. C’est pour cela que le monde de la matière est aussi appelé le monde de la dualité.

    De quoi donc est né le diable ?
    Il est né de la matière, il n’est pas né de Dieu. En fait, le diable est partout. C’est le côté obscur de la matière, et du fait de la manifestation, comme chaque chose, il développe une hiérarchie d’êtres, une hiérarchie de créatures, de plans.

    Le côté obscur de la matière a sa hiérarchie. Donc le diable n’est pas celui de la rébellion que l’on connaît bien et que l’on nomme et que l’on confond trop souvent. Celui que vous appelez le diable, c’est tout simplement la zone vibratoire de la matière trop endormie.
    Au fur et à mesure que la matière se densifie, il y a obscurcissement de l’intelligence de la conscience. Un arbre a moins conscience de lui-même qu’un nuage, un être humain sur le plan physique, a moins conscience de lui-même qu’un homme dégagé du plan physique.

    Ainsi, toutes les vibrations qui maintiennent la forme sur le plan physique sont endormies, sont obscurcies dans leur conscience, dans leur propre lumière, dans leur propre divinité, comme vous l’êtes.
    Il est nécessaire de maintenir cet obscurcissement pour entretenir la matière, ainsi toute cette hiérarchie d’individus est plongée dans les ténèbres. Mais ce ne sont pas eux qui font le mal, ils tirent un peu vers le bas, c’est vrai. Donc, faites attention aux zones astrales où vous allez.
    Si vous êtes négatifs trop longtemps, vous pouvez tomber dans la matière où justement ils résident, et vous risquez d'être vampirisés. Non pas possédé, il faut un acte de magie pour cela, mais vous êtes vampirisé et complètement dépossédés de votre vitalité, de votre moyen de penser puisque l’énergie donne vie à l’intelligence.
    Il y a beaucoup d’individus qui sont vampirisés par ces créatures. L’église les dit possédés, mais ils ne le sont pas, parce que la possession ne peut-être effectuée que par un acte de magie. C’est-à-dire qu’une créature est projetée jusque dans le double astral de la personne et peut même s’enraciner dans un de ses chakras. La vampirisation est un acte qui est fait plus ou moins à distance et la créature tire toute la vitalité possible, jusqu’à la vitalité des cellules. Et l’homme n’est plus qu’un légume.

    Cette horde de créatures n'est pas à craindre, il ne faut juste pas aller vers elle, ne pas négocier, car leur entendement est trop limité, obscur, parce que trop dense.
    L’esprit de ces créatures est encore plus matérialiste que le matérialiste des humains. On les voit souvent dans les lieux les plus malfamés parce qu’ils se nourrissent de ces énergies basses.
    En fait, ils ont pour ordre de maintenir la création, de maintenir l’ordre de la matière. Mais ils ont besoin pour cela d’énergie, et normalement la nature leur fournit la vibration suffisante. Mais, lorsqu’ils voient des hommes en fournir davantage, alors ils se précipitent, car comme toute créature, ils sont gourmands d’énergie. Donc, il ne faut pas les craindre, mais il faut savoir vivre au-dessus d’eux.
    Un jour, eux aussi auront droit à une forme d’évolution. Ils seront libérés. Mais ce sera à la prochaine ronde. On ne peut pas créer la matière autrement.

    Maintenant qu’en est-il de celui, dont on parle dans la bible, qui se serait rebellé ?

    Ce n’est plus du tout, ni le même être, ni la même hiérarchie d’individus, et cela n’était pas une rébellion. C’était un acte d’amour, un acte volontaire, peut-être même inutile, mais en tout cas un acte d’amour qui n’a pas porté ses fruits et qui a été complètement à la charge de l’individu qui en a eu l’initiative.
    Si bien que lui-même est enchaîné parmi les humains jusqu’à ce que l’humanité dans son entier soit arrivée à un certain plan de conscience. Alors, avec l’humanité il pourra repartir parce qu’il s’est enchaîné volontairement aux hommes. Naturellement, il n’est pas incarné quelque part sur la terre. Il est dans la même zone où sont les maîtres et les guides, dans cette zone subtile.
    Le problème c’est qu’il n’y fait rien d’utile, il a tout simplement subi la chute. Mais il donne de sa vie, il donne de sa vibration, de son cœur, de sa prière, de sa visualisation.

    Alors qu’en est-il de toutes ces peurs à propos du diable et de toutes ces possessions ?

    S’il y a des questions de vampirisation, de possession, cela ne regarde que la responsabilité humaine, et non les hiérarchies de la création.
    Les hommes ont inventé n’importe quoi pour faire du mal. Il est plus facile de faire du mal que du bien, parce que l’homme est plus près de son animalité que de sa divinité, et c’est pour cela que le mal semble plus accessible que le bien.
    Mais lorsque l’homme devient plus élevé, il lui est impossible de faire le mal comme il lui était impossible de faire le bien lorsqu’il était un animal. De la même manière qu’un homme animal a du mal à monter, un homme divin a du mal à descendre et concevoir des choses néfastes. Cela n’est plus dans sa nature, cela n’est plus dans sa capacité.

    Pour nous le bien et le mal n’existent pas. Ce qui existe, c’est la réalité et l’illusion. Tout dépend si vous vivez dans la réalité ou dans l’illusion, dans la matière ou dans l’esprit.

    Il n’y a aucune horde mauvaise qui empêche les lumières d’arriver sur la terre. Mais par contre, il y a des hommes trop animaux qui se mettent en correspondance avec toutes les basses créatures de l’astral et des autres sphères, et qui constituent une véritable armée des ténèbres.
    S’il n’y avait pas l’homme comme chef de cette armée, cette armée n’existerait pas. Ces créatures-là sont confinées dans leur zone de travail et n’ont rien à faire dans le développement humain. C’est parce que l’homme s’amuse à collaborer avec elles, va les chercher, vibre avec ces créatures, que ces créatures arrivent et s’immiscent dans le plan humain.
    C’est parce que l’homme devient le général de cette armée, que cette armée existe. C’est lui qui les infiltre et qui crée ce problème.

    L’homme serait-il capable de se détruire lui-même ?
    Cela s’est déjà passé souvent, mais la plus grande destruction qu’il fait vis-à-vis de lui-même est vis-à-vis de sa conscience. Qu’il fasse sauter des continents, qu’il fasse de nouvelles guerres, peu importe en fait, par rapport aux lois de la réalité. Ce qui ne veut pas dire que tout va être permis à l’homme, mais qu’il se détruise sur un plan physique est la moindre des destructions. Ce qui est grave, c’est l’autodestruction qu’il commet chaque jour vis-à-vis de sa conscience, de sa lumière, en étant sourd, néfaste, négatif, en faisant plus d’actes mauvais que de bons. Lorsqu’il va donc à l’encontre des harmonies.

    Nous ne voulons pas émettre l’idée que le cosmos a des lois auxquelles l’homme doit obéir. L’homme est libre. Par contre, il y a des harmonies, celles qui maintiennent l’univers en formation et en développement et si l’homme vit en accord avec ces harmonies, il devient immortel. C’est lorsqu’il vit en désaccord avec ces harmonies, appelées aussi lois dans certaines religions, qu’il devient malheureux, malade et mortel.

    Les corps ne sont que des expressions des âmes et le but est de faire exprimer l’âme. Toutes ces âmes dans les sphères, qui n’ont pas encore d’incarnation possible, qui les attrapent comme si comme ça, toutes ces âmes qui ont des noirceurs à exprimer, à faire sortir de leur ventre, si elles ne peuvent pas l’exprimer par des corps physiques, elles continuent à encrasser les cieux, elles n’avancent pas, elles n’y arrivent pas et elles sont torturées. Alors il faut, à un moment donné, décider de nettoyer les âmes.

    Aux humanités sont permis alors toutes les débauches, ce qui ne veut pas dire que vous avez l’absolution des cieux. Mais à un moment donné, l’homme doit expérimenter toutes ses saletés intérieures, doit tirer hors de lui tout ce qui est puanteur.
    Forcément il le recrache sur la terre puisque c’est dans le manifesté que tout ceci doit avoir lieu. Alors, dans un premier temps, il semble que la terre ait un destin qui ne présage rien de bon : chaos, débauche, maladies, épidémies. Et pourtant, c’est comme un furoncle que l’on perce, et cela n’est qu’une étape. Une fois que l’homme a atteint le maximum de sa fièvre, elle tombe et l’homme recouvre sa santé.

    Le phénomène de la vie est un phénomène de projection. Donc tout ce qui est néfaste, comme tout ce qui est bon, doit nécessairement se trouver manifesté.
    Si quelqu’un l’en empêchait, en quittant son corps physique au passage de la mort, l’âme ne serait pas plus avancée. Elle se retrouverait dans le royaume des morts avec autant de problèmes.

    Si vous êtes coléreux cela ne regarde que vous, pas besoin de faire souffrir l’autre par votre colère. Réglez ce qui fait que vous êtes coléreux. Si vous êtes vicieux sexuellement, cela ne regarde que vous, pas besoin d’aller violer les petits enfants, les femmes. Ne faites pas subir aux autres ce qui n’est que votre problème. Donc réglez votre problème. Essayez d’acquérir la lumière et l’entendement.

    Et pour cela il y a une multitude de méthodes : la religion, la psychiatrie, la psychologie, trouvez votre problème, trouvez votre méthode, mais ne faites subir la chose à personne. Et ainsi, si vous arrivez à diriger, développer et faire évoluer votre vie, personne ne vous jugera et vous comprendrez qu’il ne faut juger personne.

    Lorsque l’on naît, chacun arrive avec son lot de problèmes, déballe le baluchon, trie et doit faire avec. On prend la destinée à accomplir, le problème que l’on a à régler, le plan de conscience que l’on doit acquérir. Et on se bouge un peu, on travaille. Mais que font les hommes dès qu’ils ouvrent le balluchon ? Ils commencent à pâlir, ils commencent à avoir peur, ils ne veulent pas se voir.
    Si vous n’accomplissez pas votre destinée en nettoyant ce que vous êtes venu nettoyer, vous n’arriverez pas à développer un plan de conscience supérieure. Le triangle ne trouve pas de base pour effectuer sa pointe. Alors, assumez, développez-vous et vous l’atteindrez.

     

    Conférence en 2 parties 

    Les anges gardiens, la médecine de l'âme

    Maître Serapis, l'esprit du mal

     

    Conférence  audio

    Indisponible

     

     

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  • Comprendre l'initiationIl ne s’agit pas que tu te coupes du monde pour entreprendre une évolution sur toi-même et qu’une fois faites, tu ailles donner l'initiation.

    Ne te retire pas du monde au contraire, soit dans le monde, pour que le monde puisse être pour toi ce terrain d’initiation, où tu vas développer ton archétype cosmique.

    Pourquoi crois-tu que l'univers a-t-il  été crée ? Pour que l’humanité puisse un jour penser, conclure et dire, la terre et tous les mondes matériels sont damnés, infernaux, ils ne font qu’attacher l'homme à la matière, ils sont  matière même. Les mondes ont-ils été créé pour cette aberration, la conscience cosmique aurait-elle mis autant d’énergie, aurait-elle créer un monde si subtil rien que pour montrer à l’homme que l’univers matériel est une aberration, un piège, ou crois-tu que cet univers matériel existe parce qu’il est le chemin initiatique de l’homme ?

    Sinon pourquoi aurait-il été créé ? Pour simplement piéger l’âme ? Pour piéger cette entité lumineuse et lui démontrer qu’en fait elle n’est que ténèbres.

    Le monde matériel est un chemin initiatique, c’est en cela qu’il ne faut pas le fuir.  Le chemin initiatique se situe lorsque tu es à ton travail, avec tes confrères, il est dans l’attitude que tu vas avoir dans tes relations, dans la société, il est dans la part que tu vas prendre vis-à-vis de telle organisation, de telle démarche ou le soutien que tu vas apporter à telle ou telle chose, c’est cela l’initiation. Le monde est initiatique, celui qui est maître de ce monde est un initiateur, il est même sacré pour certains, il est un Dieu, donc laisse à ton véritable Maître le soin de t’initier.

    Tous les instants, je vous le dis, sont initiatiques, absolument tous, ne croyiez pas que seuls ceux qui sont dans les monastères rencontrent l’initiation. Par le repli qu’ils font, ils obligent des guides à se déplacer pour créer au niveau subtil tout un décor pour qu'ils puissent malgré tout, passer  l’initiation. Ils en sont très heureux et ils se disent, j’ai vécu mon initiation, et ils croient que ce ne peut être qu'ainsi l’initiation, alors que le paysan qui travaille durement la terre, qui n’a que  peu d'argent et qui sur son chemin trouve un animal blessé, le secours  et partage avec lui son lait, son pain, sa couche, ainsi ce paysan reçoit l’initiation tout autant que celui qui était dans le temple, dans le monastère et qui a fait déplacer les guides. Ce paysan qui a su voir que toute vie était sacrée, que toute vie était à respecter, à soutenir, il a rencontré l’initiation et remporté l’initiation puisqu’il a pris soin de l’animal.

    Le monde, je vous l’ai dit, est initiatique. C’est en cela que dans vos vies les mêmes expériences reviennent. L'on peut se voir affliger de malheurs et que ce malheur revient sans cesse ou reste même présent tout au long de la vie. Pourquoi ? Car là est justement l'épreuve, le doigt initiateur de Koumara. Il t’envoie le moyen de remporter l’initiation, il t'offre l’obstacle, le groupe de gens que tu devras affronter, le problème que tu devras vivre,  la pauvreté que tu devras endurer, la richesse que tu devras savoir gérer. 

    Koumara initie par tous les moyens, et même les moyens matériels et c’est souvent celui qu'il préfère car la correspondance avec la personnalité de l’individu est direct.

    Ne croyez pas que je méprise les individus qui sont dans le temple et qui prie toute la journée, non certains sont devenus des gens sacrés, mais il y en a tellement qui croient que la finalité est d'être dans le temple, et d'autres croient qu'il faut entrer dans le temple pour aller vers le Maître, et moi je vous dis non, ce n’est pas la peine.

    Et si vous viviez votre vie de tout instant comme si vous étiez dans le temple...

    Le monde est le temple de Koumara. Alors vivez constamment en ayant conscience de ce temple et vous serez à chaque instant initié, vous évoluerez de plus en plus. C’est cette conscience initiatique que je veux vous donner ce soir. Ne croyez pas que le fait d’être dans le quotidien, dans le profane fait une scission entre votre personnalité et votre archétype cosmique.

    L’important est que le profane soit vécu spirituellement, alors il n’y a plus de profane, comme en vérité il n’y a pas de terre matérialiste, elle n’a de matérialise que parce que l’esprit de groupe de l’humanité se vit au niveau matérialiste. Et malgré la matérialité, justement la matière de la terre, cette terre peut devenir divine, elle peut être hautement spirituelle même si les corps sont encore matériel, car ce qui compte c’est l’esprit.

    Ne jugez pas la structure et ne vous jugez pas d’après la structure profane du monde. Il ne tient qu’à vous que cette structure devienne complètement et totalement spirituelle.

    Maintenant pour répondre à ta question, tu vois qu’il ne s’agit pas que tu te retires du monde ou que tu opères un grand détachement vis-à-vis du monde pour recevoir la lumière et aller la donner. Il faut au contraire que tu vives le monde et que tu cherches le contact avec les hommes. C’est les hommes qui vont t’initier car ils vont représenter pour toi le champ et la potentialité de toutes les épreuves qu’un homme rencontre pour agrandir sa conscience. Ne néglige pas le contact avec les gens au contraire, vas-y et laisse les gens, de manière indirecte, c'est-à-dire Koumara par l’intermédiaire de cette foule venir t’initier et t’apporter ce que tu dois comprendre pour être de plus en plus performant.

    Il ne faut pas attendre d’être performant pour pouvoir travailler. Ton âme a-t-elle attendu de rejoindre son archétype cosmique pour commencer sa vie. Non, malgré la scission elle a commencé le chemin alors n’attend pas d’être performant, d’être initié pour pouvoir travailler. Ce qui compte est que tu aies conscience que tu dois travailler constamment sur toi-même comme cela à chaque instant. Ainsi, tu auras l’esprit à l’écoute, tu vas pouvoir remarquer où est l’initiation, remporter l’initiation, et tu vas pouvoir devenir ce que tu dois être pour servir. As-tu compris ?

     

    Conférence du 04 07 85  en 3 parties  

    Construire un groupe pour l’évolution

    Comprendre l'initiation

    L'énergie Cosmique, l'entrée dans les temples, les méditations de groupe

     

     

      

    Conférence  audio

    04 07 85

     

     Le Karma

     

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  • Où est cet instant d’éternité qui vous permettra de concevoir votre âme, de l’approcher et de fusionner avec elle ?L’âme se moque complètement de ce qui est noir, de ce qui est blanc. Elle n’a d’ailleurs aucune évaluation mentale, morale pour dire ce qui est bien, ce qui est mal. En elle-même, il n’y a qu’une sorte de bien inné.

    Je ne dis pas que de façon définitive l’âme s’est positionnée dans le camp du bien, car le bien que vous imaginez, que vous conceptualisez est le bien qui est contraire au mal, donc tout à fait différent de celui dont je parle qui ne rivalise aucunement avec un mal existant quelque part, que ce soit dans une galaxie ou dans le cosmos.

    J'évoque un état de vie inhérent à toute chose et du fait que son état est vie, c’est forcément un principe de bien. Là est la clef. Positionnez-vous dans ce principe de vie qui est plein, fertile, rayonnant, qui est transporteur non seulement de la gloire de Dieu, mais de sa force, et de sa fertilité.

    En vous positionnant ainsi dans ce bien-là, vous ne serez  plus des juges.

    Celui qui oscille entre le bien et le mal, de la façon dont je viens de le décrire est un être malade, un esprit torturé qui va sans cesse se taper la tête contre ce qui est bien, ce qui est mal, faire des catégories entre les êtres humains, entre les bons et les mauvais, les inférieurs, ceux qui sont évolués et ceux qui sont de grands initiés. 

    Dans ce monde hyper-hiérarchisé, hyper-classifié, il ne va trouver aucune liberté. Beaucoup de disciples sortent de la méditation ou du temple, l’âme en peine parce qu’ils ne sont arrivés à rien. Ils se disent : je suis un disciple débutant,  pas encore un Initié, pas encore un Maître, donc il ne peut rien m’arriver.

    Et si je médite, c’est justement pour essayer d’avancer petit à petit sur le chemin, de rencontrer une initiation qui fasse de moi un Initié. Mais, ici maintenant, il ne peut rien m’arriver, d’ailleurs il ne m’arrive rien. La preuve, j’ai médité et je n’ai entendu aucune voix, rencontré aucun Dieu, ressenti aucune chaleur, aucun feu. Et le disciple qui s’analyse de cette façon-là se dit : c’est parce que je suis petit. Il utilise en lui un raisonnement complètement erroné. Il hiérarchise la vie, il la classe entre ce qui est bien, ce qui est mal en deux camps opposés et la douleur commence.

    Si ce n’était que la douleur, ce ne serait pas très grave, elle peut passer. On peut envoyer des images positives, des vibrations pour que le malheur s’enlève. Ce qui est plus grave et que l’on ne peut pas enlever, quel que soit l’amour que l’on porte au disciple, c’est l’incapacité dans laquelle il s'installe.

    Que se passe-t-il au niveau de ses énergies lorsque l'on se positionne ainsi ?

    Si vous pouviez voir les auras, le travail des énergies et surtout la direction qu'elles prennent après avoir subi ces influences mentales, vous verriez qu'au lieu de continuer à monter, essayer de communier avec le cosmos, elles sont comme avortées et elles se précipitent dans le plexus de l’individu.

    Le plexus solaire reçoit en masse toutes ces énergies qui ont été quelque peu Initiées par un moment de méditation, un moment d’ouverture, et c’est le fracas. C’est un moment dangereux pour l’aura et le mental de l’individu.

    Pourquoi ?

    Ayant réussi à élever quelque peu ses énergies, même si l'individu ne l’a pas senti, ne l’a pas vu, le phénomène s’est accompli,  mais dès qu’il se dit "je suis petit, je n'arrive à rien, je suis nul" il précipite ses énergies dans le plexus solaire, qui y crée une surcharge qui ne va pas pouvoir être utilisée de façon spirituelle, parce que le plexus solaire n’est pas l’endroit de la vie et du rayonnement de la divinité.

    Et que se passe-t-il ?

    Une chose désastreuse. Je vous le dis pour que vous en soyez conscient et que vous puissiez combattre ce processus. Si vous n’en êtes pas conscient, il vaux mieux vous interdire de méditer, de prier, d’aimer Dieu et même de le chercher. Ces énergies, qui viennent dans le plexus, apportent une surcharge d’énergies nouvelles et fortes pour vivre ses émotions.

    Ce qui fait que croyant évoluer ou travailler à son évolution, croyant monter un peu dans la gamme de la vie et de la hiérarchie de la vie, l’homme qui immédiatement après sa méditation est envahie d’un complexe d’infériorité ne fait que renforcer sa nature humaine inférieure. Ses énergies, qu’il a réussi à élever, se précipitent dans le plexus solaire et dilatent un peu plus son activité émotionnelle. Et au lieu d’évoluer, le voilà plus irritable, nerveux, agressif, soumis au désir de la chaire, de la gourmandise, du sexe ou quoi que ce soit d’autre.

    Constatant ce qui lui arrive, il dit : je ne comprends pas, j’étais bien plus calme quand j’ignorais Dieu et que je ne faisais rien pour le rencontrer. Voilà que je deviens plus humain qu’autrefois, encore plus émotionnel, encore plus nerveux. Hum ! Si je deviens nerveux, c’est que les énergies bougent, ce n’est peut-être pas si mauvais que ça après tout. Ils confondent leur nervosité, leur irritabilité avec un changement vibratoire auquel ils ont un certain mal à s’adapter et ils prennent cela pour du bon argent. Erreur !

    Non seulement ce n’est pas du bon argent, mais en plus c’est une poignée de vers qui entrent dans votre ventre et qui vont commencer par vous ronger de l’intérieur.

    Dans tout acte d’évolution, de méditation, de prière, d’ouverture au Divin, vous devez être suffisamment soigneux envers les énergies pour ne pas commettre l’erreur de soudainement redevenir l’être autocritique qui se juge inférieur. Tout au contraire vous devez porter ses énergies haut, très haut, dans un un état d’esprit positif. Un état d’esprit, même s’il est revenu objectif parce que vous avez ouvert les yeux, et que vous êtes revenus dans le monde, un état d’esprit qui va continuer sa méditation.

    Si vous procédez ainsi, non seulement votre prochaine méditation ira plus loin et plus vite, mais en plus vous allez vous trouver dans une méditation qui va se prolonger jusque dans votre activité objective, lorsque vous ne serez plus en méditation.

    Il ne peut pas y avoir une flèche lancée très fort depuis un arc, qui monte très haut, autant qu’elle le peut et redescendre et se planter dans la terre. Il ne peut pas y avoir ce mouvement pour l’esprit.

    L’arc doit être tiré avec calme et une paix profonde, et surtout, une immense confiance en soi. Si vous ne pouvez pas avoir confiance en vous-même, parce que vous ne vous aimez pas assez pour ça, ayez confiance en Dieu qui habite en vous. Portez votre confiance sur lui et tirer votre arc avec cette même confiance. Appropriez-vous cette confiance et elle va développer votre force sans que vous ayez l’impression de forcer votre volonté ou votre confiance.

    Au moment où vous lancez la flèche, vous allez la voir monter très haut sans jamais revenir et ce sera le signe que vous avez bien médité, bien invoqué le nom de Dieu ou d’une hiérarchie, que vous avez bien ouvert votre cœur, bien prié.

    Lorsque je dis que vous ne devez ne plus voir la flèche retomber après la fin de la méditation, de la prière ou de l’ouverture, vous devez sentir votre esprit continuer à méditer, l’état méditatif se poursuivre, même lorsque vous ouvrez les yeux et que vous parlez à un voisin ou que vous regardez la télévision, ou que vous allez au lit. Vous devez pouvoir sentir cet état se transporter et faire encore quelques pas. Je dis quelques pas parce que vous n’allez pas pouvoir le garder longtemps.

    La première fois ce sera peut-être dix minutes, puis un quart d’heure, puis une journée, puis une semaine et un jour ce sera pour toute la vie. Chaque fois que vous aurez réussi à garder l’état méditatif que vous avez atteint, c’est un pas de plus fait véritablement dans la conscience. Et à force d’ajouter ces pas les uns derrière les autres, petit à petit, au bout de quelque temps vous vous apercevrez que vous aurez fait un grand pas et que vous aurez véritablement changé d’état. Car le grand pas, c’est cela, changer d’état et vous serez tout proche de cet instant d’éternité qui vous permettra de concevoir votre âme, de l’approcher et de fusionner avec elle.

     

    Conférence du 26 05 89  en 3 parties  

    L'état d'Être 1/3

    L'état d'Être 2/3

    L'état d'Être 3/3

     

    Conférence  audio

    Nyon 26 05 89

     

     Le Karma

     

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  • Dieu et les religionsDe nombreux livres ont des bases sacrées. Cependant certains ouvrages qu’ils soient hindous, ou provenant d’autres peuples ou d’autres religions, sont troublés par les structures religieuses. Ainsi il y a très souvent des prescriptions dans ces textes : « Comment devenir disciple, comment prier, adorer, se vêtir, comment manger », en cela immanquablement vous vivez les structures du passé et celles-ci appartiennent au passé.

    Le second problème est qu'un écrit donné dans une civilisation, est toujours filtré, par l’inconscient collectif de cette civilisation. À moins que celui qui capte le livre soit pleinement un juste vivant dans la réalité, mais il faut avoir de nombreuses initiations pour cela. Il y a donc toujours la présence d’un filtre.

    Aux Indes il existe de multiples Dieux, est-ce que ces Dieux existent ? Vous savez très bien que non.
    Ils existent en tant qu’énergie, en tant qu’égrégore, et pourtant ils appellent cela des Dieux. Ils les adorent et leur font des sacrifices.

    Ces Dieux-là sont la structure de yogas, de  religions. Qu'ils aient pour base l’adoration de ces différents Dieux, n'ait pas en cela mauvais, mais ils ne sont pas pleinement réels.

    Donc, il y a toujours un  risque à remonter dans le passé par le conditionnement historique et philosophique de ces spiritualité, alors que, si vous allez chercher dans le passé l’aspect connaissance, comme pour le tellurisme, il n’y a aucun risque parce que cela est établie, il n’y a pas trente-six façons de voir le tellurisme et de le transformer.


    Voir Dieu, là oui, il y a trente-six façons de le voir. Donc, pour nous, tous ces livres sont bons, puisqu’ils ne sont pas loin de la vérité. Mais pour qu’ils puissent pleinement révéler leur vérité, il faut que celui qui lit, soit pleinement éveillé à un autre type de conscience, sinon, il se fait, d’une certaine manière, programmer par les petits concepts, par la petite structure, par les petits filtres qui sont manifestés dans cette philosophie.

    Une religion s’appuie toujours plus sur une philosophie que sur une vérité. Si les ordres s’appuyaient sur des vérités, il n’y aurait pas de religion, il y aurait tout simplement le temple de Dieu, le temple de la lumière.  Aller chercher dans les religions des explications à propos de Dieu, est une démarche fausse, à moins que vous ne soyez suffisamment épurés pour ne pas vous laisser piéger par ces images.

    Le but, maintenant, est de permettre à l’homme de comprendre pleinement ce qu’est Dieu.

    Un jour j’ai dit, et avec mille précautions, que Dieu n’existait pas, et je le répète. Ne croyez pas que je sois l’enfant du diable, l’antéchrist. Je dis que Dieu n’existe pas, nous le disons tous, parce que nous voulons détruire l’image que vous avez de ce Père. Ce qui n’existe pas, c’est cette philosophie que vous avez créée autour de ce concept divin.
    Les scientifiques sont beaucoup plus proches de l’image de Dieu que les dévots. Le dévot est proche de Dieu d’une certaine manière, mais ne connaît rien de Dieu. Le scientifique ne communique pas avec Dieu, mais il connaît son corps, et à force d’étudier le corps, immanquablement, un jour il en viendra à sa conscience, alors que le dévot n’ira nulle part, il va prier, c’est tout.

    J'ai dit aussi qu’en étudiant l’infiniment petit, vous pouviez comprendre l’infiniment grand. La science était pour nous un moyen de révéler les aspects cosmiques de la vie. Tout est énergie, et comme l’énergie est de l’intelligence, alors Dieu n’existe pas comme vous l’imaginez. Non, ce Dieu-là n’existe pas, et si certains ne se sentent pas la foi suffisante pour prier, je les comprends, parce qu’en fait, l’objet de la prière n’existe pas.

    C’est une communion d’énergie qui doit être fait avec Dieu, une communion sur un plan de conscience. Autrefois, les gens pouvaient prier parce qu’ils étaient superstitieux, alors en petits poussins affolés ils allaient sous l’aile du grand Dieu. À l’heure actuelle, par la connaissance, par la science, les hommes sont un petit peu plus indépendants vis-à-vis de Dieu. Alors ils ne prient qu’en cas de jambes cassées ! La plupart d’ailleurs ne peuvent plus prier, et c’est très bien.

    Cela pourrait paraître alarmant, lorsque l’on ne regarde que l’étape, mais lorsque l’on sait que ce n’est qu’une étape et que l’homme progressivement se détache de l’aspect superstitieux, de l’aspect dévotionnel, pour aller vers un aspect d’intelligence et d’entendement, alors l’étape devient nécessaire, évidente, et elle est acceptée, comme la chute des religions.

    Certains pensent que sans les religions il n’y a plus de structure, plus de morale, et tout devient n’importe quoi et catastrophique.
    Non, pas du tout. Dieu n’est pas oublié. Les hommes cherchent une nouvelle image de Dieu, et heureusement, parce que cela va permettre l’arrivée d’une nouvelle connaissance. Ils la veulent, la cherchent, et que lorsqu’un individu cherche, Dieu donne

    Frappe et l’on t’ouvrira, n’est-ce pas là la phrase ?

    Le fait que beaucoup se soient détournés de la religion est une étape utile et il ne faut pas avoir peur que le monde perde sa morale, sa structure pour autant. Si vous savez ce qui est en train de se passer, vous êtes plus à même d’aller directement vers la nouvelle étape et de diriger aussi tous ceux qui sont en train de se détacher d’une rive pour aller vers l’autre, plutôt qu’ils ne perdent du temps et risquent de se noyer.

    Alors Dieu a-t-il un côté humain ?
    Il lui arrive d’en avoir en effet, à de rares occasions, lorsqu’il va vers les humains et qu’il accepte de se voiler pour être intelligible, pour être approchable par les hommes.

    Tout le phénomène de Dieu est dans la descente, il ne réside pas dans son existence, il réside dans sa descente.

    C’est justement de là que viennent tous les mystères, toutes les magies. Là-haut, il n’y a que lumière et énergie. Le fantastique est dans sa descente, parce qu’il prend des formes multiples, des créatures, des hiérarchies, des mondes, des secrets multiples sont engendrés selon les humanités et les créatures. C’est la richesse de la vie.

     

    Conférence du 16 11 1985  en 4 parties  

    Éveil à la nouvelle énergie

    Les rêves, le tellurisme

    L'âme sœur, la science des nombres

    Les religions

     

    Conférence  audio

    Non disponible

     

     Le Karma

     

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  • 14 06 92Pense à ce concept, je suis l’âme, et répète-toi cette phrase en cultivant l’intention. 
    il y a une grande différence entre le disciple sensible et le disciple trop intellectuel. Le premier peut facilement, puisqu’il est un artiste, créer une intention, le second ayant moins de sensibilité créatrice, ne pourra avoir recours à l’intention. Il doit alors maîtriser son mental et le mental concret, maîtriser ses pensées, ses émotions pour aboutir à ce même espace de l’âme libre.

    La difficulté des instants de création provient qu'il faut être suffisamment sensible, puis artiste, pour avoir recours à une émotion que tu crées, mais que tu empruntes au connu, à toutes tes sensations antérieures qui t'ont donné l’impression d'élever ta conscience et ta perception. Là, la musique et les sons sont des aides magnifiques. Par la musique, celui qui est sensible dilate son champ de conscience, dilate l’espace intérieur dans lequel il vit. Sitôt que par ce voyage, tu as ressenti ta nouvelle dimension, le cerveau la répertorie, s’en souvient et lorsque tu veux méditer et que tu dois créer une intention, tu vas aller chercher dans la mémoire, la sensation que te faisait tel ou tel morceau de musique. Tu ne vas peut-être pas te rappeler le morceau de musique, mais tu vas aller reprendre la sensation que tu as connue. 

    Tout au long de la méditation, tout au long du cheminement spirituel, l’homme est fort embêté, car il va lui falloir méditer sur des éléments connus, des sensations connues, des agrandissements connus, afin de se propulser suffisamment haut pour qu’éventuellement il puisse avoir une réelle expérience spirituelle. Cela créait des complications et il te semble souvent peu réussir en méditation. Tu peux utiliser ce cheminement comme tu peux aussi aller très vite au but, à ce royaume qui est l’âme et t’y dissoudre si tu comprends la nature du silence et te défais des illusions. C’est un travail qui demande une plus grande compréhension, et si c'est ta voie alors prends-la, n’attends pas, car elle est plus rapide.

    Qu’est-ce que le silence ?

    En ce moment même, écoute.
    Comment peux-tu t'intérioriser en utilisant un mouvement qui en fait va à l’extérieur ? Tu ne peux pas écouter ce qui est dedans, tu ne peux pas écouter le monde spirituel. L’écoute dans le domaine spirituel est remplacée par une affirmation, "je n’entends plus rien".
    Suis ce que je te dis et ce que j’essaie de te démontrer, suis mes mots. «Tu n’entends plus rien.» Tu t’aperçois alors que la sensation d'exister cesse. Tu respires d’une manière plus calme, et si tu pousses plus loin l’exercice cela suspend le souffle tout naturellement. La sensation est comme une antenne qui cherche à entrer en écho avec la vie intérieure, cette antenne petit à petit se calme aussi et au moment où les sensations, ces quêtes inévitables mais illusoires se sont tues, l’existence apparaît, ton âme apparaît.
    Lorsque tu intériorises cette énergie, cette tension qui est ton existence, le souffle se ralentit. Tu es dans un premier temps comme un grand œil qui essaie de regarder à l’intérieur de la vie, de ta vie et par ton attention le calme s’installe. Là, si tu pousses plus loin ta capacité d’introspection, les énergies montent à la tête et tu découvres une nouvelle sensation d’exister et plus loin même plus tard, l’âme, si tu as de la chance.

    Dans la journée, tu vis un va-et-vient qui te conduit d’un point d’inconscience lorsque ta conscience retourne à l’intérieur, à un point semi-conscient qui est dans le monde.
    La méditation est la cessation de ce balancement. Il n’est plus question de manifestations, d’extériorisation, d’incarnation, il est question de rapatriement de toutes les énergies par un silence absolu donc d’une mort. C’est ce qui se passe au moment de la mort, durant l’alignement, la percée vers le royaume supérieur lorsque l'on s’y est suffisamment préparé. 

    La méditation est une petite mort et c’est en cela qu'elle t’est si difficile. Acceptes-tu de mourir ?
    Non ! Tu n’as pas envie de mourir ?  Mais si tu enlèves de la mort l’idée de la fin, si tu ne vois plus la mort comme étant une fin dont on ne revient pas, quelque chose qui fait mal, tu pourras méditer sans problème. Si tu exorcises le phénomène qu’est la mort, ta pensée est libre de vivre. Une pensée libre n’a plus peur de la mort, tu es ainsi détaché du monde et tu agis par amour de la liberté.

    Les obstacles à la méditation sont l’extraversion des énergies et en ce sens elles suivent un flot naturel puisque vous êtes incarnés, en manifestation, et vous avez la peur de la mort. La méditation ne sert à rien si tu ne développes pas tes conceptions. Tes conceptions à propos de l’âme, à propos des sens, à propos du geste qu’est la méditation. 

    Quant au pouvoir d’introspection, de compréhension du sens de la vie, c'est un peu du bouillonnement intellectuel. Peut-être ! Mais sitôt que tu réfléchis à ces thèmes élevés, ce n’est plus simplement une activité intellectuelle, les feux du mental s’allument, et à force de chercher, de t’interroger, à force de pressentir, tu vas avoir à un instant, une intuition qui te donne une compréhension qui fait que là, où que tu sois, tu es en train de méditer.

    Le voyage de la conscience à travers l’homme est une lente affaire de maturité. Au début, il s’accommode du corps physique et essaie de le comprendre. Ensuite il s’accommode des émotions et cherche à les comprendre. Puis il s’agit de s’accommoder du mental et de comprendre ce que celui-ci te permet de faire, soit de rejoindre l’âme. Le mental n’est pas simplement ce qui te permet d’approcher les grandes substances, les grandes idées, les grands desseins de l’univers. C’est aussi tout un royaume où l’âme par cette étincelle bleue répète le verbe et ça, il ne faut pas que tu le rates, vois-tu.

    Fais un silence tellement profond qu’un jour tu arriveras à ce point bleu et à ce verbe. Ne t’attends pas à entendre des sons car le son de l’âme n’est pas audible mais à être pris dans la vibration du son. 
    Lorsque tu percevras ce verbe, tu seras comme une feuille prise dans la vibration d’une onde. Étant bougée par cette vibration, la feuille en ressentira un plaisir divin et ce plaisir divin d’exister porte un nom, c’est l’âme.

    Comment se fait-il que l’âme puisse avoir un plaisir, le plaisir d’exister?

    Ce n'est pas un plaisir comme on le connaît au niveau charnel. C’est une vibration consciente du rôle qu’elle a à jouer. Cela lui donne un immense plaisir d’exister parce que c’est au nom de quelque chose, et cette ardeur d’exister peut s’apparenter à un plaisir. 

    Quel est le dessein de l’âme et le but de la vie ?

    L’âme est une grande missionnée. C'est pour cela qu'en écho parfait en tant que personnalité tu te cherches toujours un but pour exister. L’âme est une missionnée, elle sait qu’elle doit aller dans la matière au nom de Dieu et pour Dieu. Elle sait qu’elle n’est qu’une intermédiaire, une poche, une servante par laquelle l’étincelle divine que l’on appelle l’esprit ou la monade dans certains enseignements, par laquelle l’étincelle de Dieu peut aller se régénérer dans la matière grâce à ses soins, à sa bienveillance, et à l’alchimie dont elle seule est capable.
    L’homme n’est capable d’aucune alchimie, la véritable alchimiste est l’âme. Elle seule sait comment extraire de la matière solide les éléments spirituels qui sont l’or de l’esprit, l’eau de l’esprit, le feu de l’esprit. Elle seule sait faire cela et pour qu’elle y arrive, il faut qu’elle reprenne sa place.
    Pendant toute une suite d’expériences et d’incarnations, l’âme n’a pas sa place, elle ne peut s’exprimer. Les sens, qui sont en relation avec la matière décomposent la conscience en plusieurs phases de conscience, dans plusieurs secteurs, ce qui fait qu’immanquablement va se construire la personnalité, l’égo inférieur. Mais au fur et à mesure que le karma, donc la purification, l’éducation, l’entité qui est la somme de ces trois aspects, étincelle - âme - personnalité, va petit à petit en développant son intelligence donc son mental s’apercevoir que la vie ce n’est pas ceci ou cela, l'entité que tu es, va s’interroger à propos de l’âme et va finir par laisser une place prédominante à l’âme. On appelle cela un initié.

    En vérité, qu’est ce qu’un initié ?
    C’est une âme qui a repris son droit à l’expression, à la manifestation. C’est une personnalité qui a offert tous ces matériaux dans le feu de la Kundalini. La Kundalini a transformé ces matériaux en substances différentes qui désormais donnent à l’âme le pouvoir d’exister et de dominer.

    Que vas-tu faire dès demain pour essayer de mettre cela en application ?
    Je te propose simplement de ne pas oublier l’âme. Quand tu fais quelque chose, essaie de le faire en y mettant ton âme. Bien sûr au début tu vas être embarrassé, tu ne vas pas savoir comment laisser apparaître l’âme, pour que l’âme fasse le repas, pour que l’âme nettoie les chaussures, pour que l’âme soit le guérisseur, pour que l’âme soit le voyant.

    Tu vas être tout embarrassé parce que c’est l’âme, comment la laisser exister ?

    Je te propose une petite tactique toute simple, ait l’intention, envoie lui une carte d’invitation. Chaque fois que tu vas dire ou que tu vas essayer de le faire depuis le royaume de l’âme et que tu vas te dire moi l’âme j’accomplis ceci, moi l’âme j’accomplis cela, c’est comme une invitation que tu envoies à l’âme et le courrier finit toujours par arriver. Et un beau jour, l’âme s’écrit : « j’ai reçu ta carte invitation, il m’a fallu un petit moment pour venir jusqu’à ton royaume, mais voilà, je suis là et ensemble nous allons travailler. » Laisse-lui le temps d’arriver, n’exige pas que tout de suite  que l’âme soit là, laisse-lui le temps d’arriver.

     

    Conférence du 14 06 92 en 4 parties  

    Qu’est-ce que le mental ? Qu’est-ce qui médite dans l’homme ?

    L’infantilisme, une attitude à l’obéissance

    Qu’est-ce que le silence, le mental permet de rejoindre l’âme

    Exercice de Méditation

     

    Conférence  audio

    Lucinges 14 juin 92

     

     Le Karma

     

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  • Comment concevoir le christ
    Le Christ est-il une âme supérieure ayant pris possession du corps de Jésus, à un certain âge, ou était-il déjà cet être supérieur dès sa conception ?

    Il y a toujours des énigmes autour des grands êtres, autour de ce qui paraît insondable. Qui était Jésus et qui est le Christ ?
    Jésus était un initié de grande envergure que tu appelles Maître, mais chez nous, nous l’appelons le veilleur. Il était donc un veilleur de grande envergure pouvant augmenter à volonté la puissance de sa vibration, et ainsi s’adapter aux êtres qui pouvaient ainsi se servir de sa forme pour effectuer un service. Tout est dans la résonance vibratoire.  Lorsque l’on dit que Jésus fut adombré par le Christ, il s’agit d’imaginer deux énergies pouvant se rencontrer, vibrant avec la même intensité permettant l’osmose. De ce fait, il est juste de penser que Jésus était vraiment le Christ, jusque dans son âme, comme il est juste de penser, que Jésus n’était pas le Christ, que le Christ est une entité différente. Les deux théories sont justes, parce que lorsqu’un individu arrive à faire osmose, à ce point, avec une entité cosmique, c’est qu’il y a eu la révélation de la nature qui vibre en lui, soit une forme d’état Christique.

    Il y a deux façons d’imaginer le Christ, par la religion, ou par certaines définitions d’occultisme, imaginer que c’est un initié très ancien, ayant acquis le maximum des initiations qu’offre la hiérarchie planétaire.
    Ce que nous, nous nommons comme étant le Christ, est la substance de toute chose. Tout dépend de quel degré christique nous évoquons. Il ne sert à rien de faire des guerres de religion ou entre groupements ésotériques ou occultistes parce que tout le monde a raison sans avoir vraiment raison.
    Tant que les sectes, les groupes et les religions s’amuseront à discuter sur les formes, les manifestations de la vérité, ils seront en désaccord. Lorsqu’uniquement le cœur de l’univers sera pris en compte, ce sera vraiment l’universalité de la conception, avant cela il n’y en aura pas.
    Lorsque vous me demandez qui est le christ, si vous avez des jumelles qui voient jusqu’à tel degré de la hiérarchie, ou de la manifestation, vous verrez un certain être, un certain personnage, une certaine fonction. Si vous regardez dans un autre coin de l’horizon spirituel, vous verrez une autre personne, une autre dimension, une autre fonction. Tout cela, est-ce la même entité ? Oui et non.

    Oui, parce que dans la substance, depuis le point initial de la manifestation du Christ jusqu’à sa dernière manifestation à travers un homme, tel que Jésus, il est le même.
    Non, parce que si vous cherchez le Christ dans la personne de Jésus, vous ne le trouverez pas.

    Tout dépend donc avec quel concept vous approchez les choses. Si vous regardez en Jésus la substance Christique vous la trouverez et à ce titre vous trouverez le Christ. Mais si vous voulez serrer la robe de Jésus en croyant serrer la robe du Christ, c’est faux, parce que vous vous placez dans la forme au lieu de vous placer dans l’esprit.

    C’est lorsque vous vous placez dans l’esprit que toute chose devient accessible. Dès qu’il y a la forme, la chose n’est plus accessible. Elle est le témoignage, donc un exemple à suivre, mais ce n’est pas la chose, et c’est là tout le problème de la déification et de toutes sortes de conceptions.

    La déification, c’est donner une forme à ce qui n’en a pas, donner une forme à ce qui n’est qu’essence. Cela, s’est passé pour le Christ à cause de Jésus. Il y a longtemps que Jésus n’entend plus les prières des chrétiens, par contre, le Christ est toujours à l’écoute, son omniprésence le lui permet.

    Qui pense envoyer sa prière à la conscience christique ? Pas grand monde. Par contre, ils sont nombreux à aller dans les endroits de pèlerinage, à allumer des cierges aux pieds de la statue du Christ, ou à vouloir toucher le Saint Suaire. Erreur.

    Je voudrais faire entrer dans votre esprit la notion d’universalité, de l’omniprésence. Ou le Christ est partout, ou le Christ est nulle part. Ou il est en Jésus et aussi en Bouddha, ou il n’est nulle part. Vous ne pouvez pas donner de limite à ce qui n’en a pas. Courir après le Christ, après sa forme, c’est vous éloigner de l’endroit où il se trouve.

    Comment concevons-nous le Christ ?

    Pour nous, le Christ est la substance de toute chose à travers le système. Il est la substance même de la vie. Il y a, dans les enseignements, la formation d’une trinité, le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
    Le Père éjecte, propulse, extériorise la création.
    Le Fils s’y infiltre, l’anime, la conserve et la fait évoluer.
    Le Saint-Esprit, soit la force, l’intelligence, permet la concrétisation de cette évolution, la sanctification de l’évolution acquise.

    Le Christ est donc le moteur, la dynamique de l’évolution et la substance de la vie. Mais, sans la consécration du Saint-Esprit, soit du feu cosmique, cette évolution ne peut être fixée. Ainsi s’il n’y avait pas cette concrétisation par l’intervention du feu cosmique, l’individu serait perpétuellement sur une roue qui tourne, sur une roue d’évolution, sans jamais retrouver une nature, puisqu’il n’y aurait jamais l’introspection véritable, l’intégration véritable.

    Cette trinité est à l’origine de toute chose. Puisque comme tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et que tout s’imbrique, la Trinité qui est en haut se retrouve aussi en bas, par l’intervention du roi du monde, celui qui est nommé dans la bible, comme étant celui qui n’est pas né et qui se présente sous l’aspect et la forme d’un éternel enfant. Celui dont il est dit, qu’il a l’éternelle jeunesse, puisque tel est son rôle, d’avoir la charge de l’évolution de la terre, a aussi la charge de représenter La Trinité sur le plan physique de la terre.

    Pour qu’il y ait la vie, pour qu’il y ait le mouvement à l’intérieur de chaque chose, la présence est nécessaire. Vous pouvez aussi l’appeler conscience divine, substance divine, appelez cela comme vous voulez, du moment que vous arrivez à vous créer le déclic de cette omniprésence de La Trinité, de la divinité en toute chose.

    Dès demain, lorsque vous verrez un tas de cailloux, demandez-vous quelle danse entretient tous ces atomes ?
    Par quelle force, soumis par quel ordre, il continue à constituer au travers des siècles ce morceau de rocher insignifiant que personne ne regarde. Quelle est la magie de la vie qui lui permet d’exister, de se perpétuer, d’être ce qu’il est ?

    Et en perçant le secret de la nature, d’un rocher, d’une vague, vous comprendrez votre propre énigme : tout dépend avec quelles jumelles vous regardez la nature, avec quelles lunettes vous regardez le monde. Posez-vous, devant la chose et essayez de la pénétrer, de contacter la vibration de sa vie, essayez de sentir sa résonance. Lorsque vous aurez senti sa résonance, vous comprendrez le lien indestructible qui existe entre tous les plans de la création et de la nature. Vous comprendrez quel mal se fait l’homme à lui-même, quand il décide de mettre à bas toute une forêt pour construire des maisons, ou pour faire du papier qui va servir uniquement à des choses profanes.

    Il ne vous est pas interdit d’utiliser les éléments de la nature, mais dans la mesure où il y a poursuite de leur manifestation, de leur évolution. Vous avez le droit d’abattre un arbre pour vous faire une maison, si vous respectez cette maison, si c’est le foyer où vous allez évoluer, où vous allez accueillir avec amour votre voisin, où vous allez amener vos amis pour qu’ils écoutent la parole, ou qu’ils découvrent leur divinité.

    Mais, couper les arbres pour faire du profit en vendant la maison....

    Si vous allez vers l’arbre, la roche, l’animal, ou quoique ce soit de vivant, et que dans une relation d’âme à âme vous leur disiez : « J’ai besoin de ta matière, j’ai besoin de ton sacrifice, et dans le grand échange de la vie, reçois mon amour », ainsi, il n’y aurait aucune offense à la loi de la vie, et de l’échange de la vie. Car la vie est créée pour s’échanger. Il y a donc une certaine loi du sacrifice, sans que ce soit le sacrifice comme vous, vous l’imaginez. Simplement le don de la vie, animée de cette même impulsion lorsque Dieu a lancé la vie dans l’univers en disant : « Va, je te donne à la liberté ».

    Si vous agissez dans cet état d’esprit, vous entrez dans le mouvement de cette grande énergie, l’échange de la vie, et vous pouvez abattre tous les arbres du monde il n’y aura pas d’offense. Mais il faut, pour cela, considérer l’arbre comme une entité réelle, vibrante, vivante, ce que ne font pas les hommes.

    Vous devez parler à la substance pour qu’elle se dégage de la forme et qu’elle vous fasse don de la sienne. Ainsi tout devient un fabuleux échange d’amour et l’homme ne pèche contre rien, car l’amour a pour principe de se donner envers et contre tout sacrifice. L'homme doit vivre ainsi et non pas émotionnellement, (je ne dois pas tuer). Qu’il sache de quelle manière il peut prendre le don de la vie, de la forme et de la manifestation et ainsi il saura lui-même comment souffrir et ce qu’il est venu faire sur la terre, quel poste il a à remplir et de quelle manière il doit se sacrifier.

    L’égoïsme existe dans la race humaine, car les hommes ne connaissent pas la réalité de la vie, cette grande fontaine d’où jaillissent mille eaux, sans jamais s’arrêter. Lorsqu’une goutte a touché le sol, elle redescend dans la caverne et remonte comme un geyser. Mais l’homme n’accepte pas que cette fontaine soit libre pour tout le monde « C’est ma fontaine, j’y mets un robinet, moi j’ai besoin de cent litres par jour, au diable ceux qui ont soif ». C’est ainsi que tout se passe chez les hommes.

    Alors faites sauter tous vos robinets. Lancez-vous dans ce grand élan d’échange qu’est la vie, et vous saurez davantage vivre les valeurs de la société, les valeurs d’échange tout à fait quotidiennes. Vous saurez où vous devez vous investir, comment, jusqu’à quel point, où donner, à qui demander, à qui reprendre. Et ainsi, la vie devient un grand jeu et non pas une série d’épreuves sinistres.

     

    Conférence du 24 06 87 en 3 parties  

    La réincarnation - Mediumnité et soins

    Comment concevoir le Christ ?

    Les catastrophes naturelles annoncées - La lucidité

     

    Conférence  audio

    Lucinges 24 juin 87

     

     Le Karma

     

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  • Entendre les réponses de Pastor sur l'existence du "Mal", peut nécessiter de se défaire pour un temps de notre enveloppe trop humaine. La loi de l'évolution est ainsi, exercer notre libre arbitre jusqu'à parfois l'aberration. Bonne lecture à tous.

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  • Entendre les réponses de Pastor sur l'existence du "Mal", peut nécessiter de se défaire pour un temps de notre enveloppe trop humaine. La loi de l'évolution est ainsi, exercer notre libre arbitre jusqu'à parfois l'aberration. Bonne lecture à tous.

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  • L'intuition, un rayonnement de l'âme ?

     Image Viviane José Restiau

    Lorsque tu analyses ton passé, lorsque tu analyses ton présent pour prendre une décision ou que ce soit lorsque tu prévois ton avenir, essaie de te situer en un lieu de ton être où tu es sobre, logique et détaché. Pour cela pense à faire une vraie relaxation, pas simplement quelques respirations, une véritable relaxation profonde, voulue et sentie. Chaque fois que tu vas réfléchir par ce procédé, la réflexion ira plus loin et sera plus juste.

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que tu auras fait circuler les énergies, en premier ton énergie vitale, celle que l'on appelle le praňa dans une certaine culture, celle qui soutient ta vie, qui imprègne chacune de tes cellules pour les animer d'une vie suffisante. Ensuite tu auras fait circuler l'énergie émotionnelle, tu l'auras évacuée ou amplifiée si tu en as besoin pour vivre un certain événement et tu auras aussi fait circuler les pensées et puisque tout ce petit monde circule, échange, et se déplace, ton mental va devenir réceptif, réceptif au bon sens d'abord.

    Tes premières intuitions ne vont pas être par exemple, de grandes intuitions sur les lois cosmiques ou sur le fait reconnu ou caché que Jésus avait les yeux bleus ou les yeux verts. Tu n'auras pas de grandes révélations sur le nom secret de la ville où se cachent les maîtres pas plus que sur l'itinéraire qui y conduit. Tu n'auras pas non plus des idées sur la composition de l'aura de ton voisin.

    Le premier effet de l'intuition va être le bon sens, c'est pour cela que dans les premiers temps on ne remarque pas l'intuition, elle semble être tout simplement de l'intelligence. Mais le simple fait de devenir intelligent prouve que l'intuition, c'est à dire, l'intelligence de l'âme commence à adombrer son véhicule, le véhicule que représentent la personnalité et son cerveau physique. Sans l'approche de l'âme sans le rayonnement de l'âme, l'intelligence n'aurait pas lieu chez l'être humain, le processus de l'intelligence même tout à fait matériel et prenant même un fait très simple, comme élaborer des recettes de cuisine ou inventer des appareils.

    Cette activité qui semble tout à fait matérielle provient en vérité d'une activité de l'âme. Ce n'est pas l'âme qui très personnellement depuis son centre va imaginer des recettes culinaires ou des appareils, certainement pas, elle a autre chose à faire, cependant de par son rayonnement elle va doper le cerveau, l'intellect d'une multitude de qualité, de dons et d'expressions possibles, ensuite l'individu pourra transformer ce potentiel en une expression qui lui plaît ou pour répondre à une nécessité. Le talent va devenir personnel. Dans un premier temps, il y a le rayonnement de l'âme qui va doter l'esprit d'un phénomène que l'on appelle l'intelligence, ensuite l'individu, la personnalité transforme ce phénomène en une expression qui lui est tout à fait propre et qui va dépendre des stimulations qu'elle va recevoir de l'environnement.

    Pour exemple, l'homme a commencé à bâtir des maisons, des refuges parce qu'il en avait assez d'être exposé au froid ou à la grande chaleur l'été. Ainsi l'intelligence en tant que phénomène est donnée par l'âme, ensuite les expressions vont être stimulées par l'environnement.

    L'homme est une roue, sans arrêt en mouvement

    L'homme doit sans cesse chercher le développement de son intelligence dans les expériences et il découvre au fur et à mesure que l'on remonte l'échelle, l'accès à l'âme, ainsi les expériences d'une certaine manière vous amènent à découvrir le lien avec l'âme.

    Mais encore faut-il aller dans les expériences, estimer l'expérience pour ce qu'elle apporte, c'est-à-dire une stimulation. Beaucoup de gens pensent que la vie est à vivre tout simplement pour ce qu'elle apporte de bonheur, d'émotions et qu'il faut se préserver du mal, qu'il faut se préserver des problèmes et comme par hasard malgré tous nos efforts nous n'arrivons pas à nous préserver des problèmes.

    C'est quelquefois les gens qui se protègent le plus et qui en même temps ferment la porte aux expériences, à la communication et aux échanges, ce sont ces gens-là qui souvent conduisent les énergies à finalement n'avoir plus aucun autre recours que la maladie pour expérimenter quelque chose. Ce qui ne veut pas dire que voilà un individu trop timide, il est destiné à souffrir de la maladie.

    Je vois cela comme un fait mécanique, ce n'est pas une sentence qui est envoyée d'un livre où la loi est écrite. C'est une mécanique. L'homme est une roue, sans arrêt en mouvement, les énergies doivent circuler, les énergies descendent et doivent remonter, les énergies en remontant doivent servir l'éveil de la conscience si possible. Et si ces énergies rencontrent à un moment donné un individu qui bloque tout, qui pour se préserver et se faire une vie bien confortable ne remet jamais rien en question, se coupe d'une multitude d'expériences, car il prévoit que considérant le passé, cela ne peut qu'aller mal dans l'avenir, voilà que les énergies ne pouvant plus respirer, circuler, elles implosent et automatiquement cela va créer sur le plan physique des maladies, ce qui ne veut pas dire que toutes les maladies proviennent de ce phénomène, mais c'est souvent le cas.

    Lorsque la personne remet le pied à l'étrier, remonte sur son cheval, retrouve la curiosité, l'ardeur de vivre, reprend la communication, sa santé s'améliore

     

     

    Extrait de la conférence  du 26 06 1994 en 2 parties  

    Les méfaits de l'égocentrisme - Comment développer son intuition ?

    L'homme est une roue, sans arrêt en mouvement - La conception mentale du bien et du mal

     

    Conférence  audio

    Dernière conférence 26 juin 1994

     

     Le Karma

     

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  • Qu'est-ce que la substance de l'âme ? Qu'est-ce qu'en fait l'après vie, si l'on peut s'imaginer ce que cela représente en lisant les livres, on peut se demander ce qu'est la substance de l'âme réellement, une fois qu'elle est décorporée, hors de son corps. Pour bien comprendre la différence qu'il y a et en même temps l'unité qu'il y a dans la vie physique et la vie de l'au-delà, la vie invisible, la vie de l'âme, il faut comprendre les délimitations qui cloisonnent les différents plans.

    Ces délimitations ne sont pas véritablement importante au sens occulte, Cependant ce qu' il faut comprendre c'est que ces voiles en fait car il s'agit plutôt de voile, la substance n'est pas plus épaisse, ces voiles sont des conditionnements. Quand l'entité descend dans la matière, elle va nécessairement passer à travers ce voile, exactement comme vous passeriez à travers le rideau d'une chute d'eau même si vous alliez simplement à l'intérieur de la grotte qui se trouve cachée derrière ce rideau d'eau et si cette grotte est sèche vous arriveriez quand même mouillés.

    Quand l'âme va s'incarner, elle va de façon incontournable se trouver en face de ce rideau de condition, en face de ce rideau d'information, non seulement d'information dues à la matière, à l'époque où elle va s'incarner et aussi dues à son propre karma et au karma collectif avec lequel elle va devoir jouer pendant toute son incarnation. Et toutes ces informations s'accolent par l'exercice d'un magnétisme qui provient directement de l'atome centrale de l'âme, Il faut considérer l'âme, comme un petit soleil ou un petit atome qui a une très forte attraction magnétique pour pouvoir s'incarner, puiser les informations, puiser le conditionnement qui lui est nécessaire et aussi pour pouvoir disposer d'une mémoire.

    Il ne peut pas y avoir d'incarnation s'il n'y a pas la possibilité de mémoriser. Cette faculté se retrouve sur le plan physique au niveau cérébral, mais c'est avant tout la particularité de l'âme et c'est grâce à cette faculté d'attraction, un magnétisme attractif très puissant que l'âme va pouvoir mémoriser. Elle va pouvoir ainsi être en relation avec sa personnalité, s'ancrer dans sa personnalité, avoir un pont jeté entre elle et la personnalité et pouvoir puiser dans tous les événements qui vont arriver à la personnalité, de façon à s'en enrichir.

    Donc quand le manteau a été revêtu, car il s'agit de cela, de revêtir un manteau, un manteau d'information, de conditionnement, c'est comme une main qui rentre dans un gant et c'est à ce moment là, que l'homme traditionnel va s'éveiller à la vie. A ce moment là, sa conscience subjective qui est la conscience de l'âme, qui est donc l'esprit, cette conscience là va partir très loin, non pas dans l'espace, non pas dans le temps, non pas même dans la capacité d'être conscient mais un peu comme deux planètes s'étant trop rapprochée sont obligées pour ne pas se détruire ensuite de se séparer et créer deux pôles. Par le jeu des forces de ces deux pôles une troisième vie à lieu, que l'on va appeler ensuite la personnalité.

    Autrement dit, il y a l'âme dans son domaine avec sa puissance magnétique, avec son pont jeté jusqu'à la matière et il y a au bout la matière avec tout le code génétique, tout le code du karma individuel et du karma collectif. Ce conditionnement est complètement inconscient c'est à dire qu'il peut exister sans qu'il y est forcément la prise de possession d'une âme. C'est quelque chose qui est vide qui est comme une coque. Et ce qui va engendrer la vie, c'est le rapprochement des deux puis l'éloignement des deux qui va engendrer ce que l'on appelle la personnalité. La personnalité est à traiter comme une psychologie en fait, plus que comme la somme des données génétiques et des données karmiques.

    Lorsque cette troisième personne est née que l'on appelle la personnalité elle va traiter les informations de cette matière et venant de cette âme et va essayer d'y voir clair dans le jeu. C'est elle qui ensuite va poser des questions et réclamer des réponses.

    Quand on parle d'incarnation, on parle de chute de l'âme dans la matière, il est vrai que l'on peut admettre ce concept, cependant, si l'on veut être juste dans la notion des choses, il faut savoir que ce qui habite en vous ici et maintenant, ce n'est pas votre âme qui habite votre corps.

    Ce qui est dans votre corps, est un réseau d'énergie en provenance de votre âme d'où la difficulté pour vous-mêmes d'être si centré, d'être aligné, d'être toujours aussi spirituel que vous le voudriez, d'être toujours positif comme vous le voudriez, de voir la vie comme vous savez que les saints arrivent à voir la vie.

    Tout est projection et qui dit projection dit que la partie principale va rester à sa place tandis que les faisceaux d'énergie vont être envoyés pour siéger dans les endroits précis prévus pour cela, pour recevoir le lien, le cordon ombilical avec l'âme.

    Lorsque un individu est jeune, sa personnalité va être rustre, grossière et son âme très lointaine. Plus quelqu'un est évolué, moins il y aura de particules dues au plan physique, à l'entité collective et plus il y aura la présence l'âme, jusqu'à un point tel qu'un jour, seul l'âme, l'entier de l'âme habitera dans le corps, et ce moment-là tout en étant un moment le plus fort dans l'incarnation et dans l'évolution, est en même temps, le plus terrible et le plus douloureux. Non pas parce qu'il y aurait encore une épreuve initiatique ou parce qu'il aurait véritablement une douleur de l'âme à être dans sa matière, mais tout simplement au moment, où l'âme est la plus incarnée, au moment où l'âme est la plus proche de la matière, elle doit aussi s'en séparer.

    Pour comprendre ce que je viens d'être dit, il faut pouvoir soupçonner, intuitionner que dans sa vie substantielle, l'âme si on peut la considérer comme divine, comme spirituelle, comme étant pur esprit, l'âme est cependant dépourvue de moyens d'action, de moyens réflexion, pas réflexion au sens de la pensée qui réfléchit, de réflexion au sens de miroir qui reflète.

    C'est comme si, en étant pur esprit, en étant à l'origine des choses, l'âme n'avait pas le pouvoir d'identification vis-à-vis d'elle-même, non pas le pouvoir d'identification par rapport au cosmos, mais surtout vis-à-vis d'elle-même. Dans les premiers moments de la vie, ce que l'on appelle le pur esprit, ce que l'on appelle la pure conscience ressemble étrangement à une zone que l'on ne peut pas qualifier d'inconscience, mais c'est une conscience qui dort. Pour rendre pleinement rayonnante et active cette unité de conscience, il va falloir la plonger dans un processus qui s'appelle l'identification et l'identification ne peut pas avoir lieu s'il n'y a pas de séparativité, donc si l'on ne sépare pas les unités de conscience, les unes vis-à-vis des autres, ce qui revient à les enfermer dans des bouteilles que l'on va ensuite appeler Pierre, Paul ou Jacques, ce qui n'empêche que dans ces bouteilles, est présente la même substance que dans toutes les autres bouteilles, la même unité, mais pour un certain temps jusqu'à ce que le pouvoir soit réveillé, jusqu'à ce que l'auto-conscience soit générée, il va falloir enfoncer ces unités dans la différenciation, dans l'identification, et admettre, supporter, attendre que tout le négatif de ce processus d'identification et de séparativité soit complètement écumé. C'est ce que l'on va appeler ensuite l'évolution, c'est ce que les hommes appellent l'évolution, que toutes les théories occultes appellent l'évolution, c'est tout ce processus, où l'esprit doit sortir du négatif de l'identification....

     

    La conférence du 12 03 1989  en 2 parties  

    Ce qu'est la substance de l'âme

    Après la décorporation

     

    Conférence audio 

    12 mars 1989

     

    Vidéo inspirante de cet extrait de conférence

     

     Le Karma

     

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  • D'où viennent toutes ces âmes ?Le cosmos est un réservoir infini d’atomes de conscience. Et si l’on comprend que l’homme est un atome de conscience, on comprend alors qu’il puisse exister des milliards et des milliards d’atomes de conscience. Observez votre composition au niveau cellulaire. Chaque cellule, par évolution doit pouvoir vivre sa propre vie, découvrir une individualité. Imaginez donc le stock que votre corps représente de consciences futures et d’individualités futures. Imaginez le nombre de cellules que vous avez, rien qu’au niveau du foie, de la moelle épinière, il y a de quoi ensuite peupler toute une planète.

    Pourquoi cela ? 
    Tout simplement parce que tout est la vie. Ce n’est pas parce qu’il a été prévu un nombre x d’âmes, bien que cela soit vrai, mais je vais expliquer pourquoi, il ne faut pas s’arrêter à cette conception. C’est surtout parce que l’univers tout entier est un jaillissement de la vie et de la conscience.

    Comme je l’ai déjà dit, le créateur n’a pu créer qu’avec ce qu’il est lui-même. Étant lui même conscience, tout ce qu’il a créé est conscience, que ce soit l’atome que l’on brise lors de vos expériences nucléaires, ou l’atome qui vous compose, l’atome que vous êtes en tant que conscience, c’est exactement la même fréquence, mais dans un degré d’individualité différent. Et c’est là la seule différence.

    L’atome qui compose un minéral ou l’arbre, le corps d’un animal ou une fleur, n’a pas du tout de degré d’individualité. Il ne sait pas, en lui, qu’il existe, et c’est pour cela que des esprits, appelés esprits de la nature ont le devoir d’entretenir la vie dans ces formations-là. Étant donné que seule la conscience éveillée produit la vie, donc le souffle, donc le feu, tout ce qui a une conscience endormie, a besoin d’une conscience transposée pour vivre, d’où l’intermédiaire et l’intervention des éléments de la nature : les gnomes dans le sol, les petites fées dans les fleurs etc.

    Ces éléments de la nature sont des vibrations, dont le rôle est justement de régénérer la matière et de la vivifier. Ils ne sont pas cantonnés dans ce travail, pour ce travail. Ils méritent aussi une évolution et ils ont leur évolution, mais je ne vais pas parler d’eux.

    Quoi que ce soit dans l’univers est aussi une conscience, que ce soit sur le plan physique d’une planète ou sur le plan éthérique, ou aussi simplement l’espace qui est aussi une substance tout comme le vide qui est un composé d’atomes. Donc l’univers tout entier est un gigantesque réservoir d’atomes de conscience.

    Ce qui fait que l’on peut déterminer le nombre d’âmes, c’est tout simplement parce qu’on ne peut pas permettre à tous les atomes d’évoluer en même temps. Il y a des cycles, il y a un certain ordre, un rythme, une harmonie dans l’univers, et chacun est au service de l’autre et lui est nécessaire.
    Au fur et à mesure, ces atomes prennent de plus en plus d’individualité et ainsi l’homme doit aussi apprendre à être individuel. L’homme de la rue n’est pas individuel, il fait partie de la masse, de l’âme collective, et peut être influencé. Il peut voter pour tel homme politique, alors qu’en fait, il ne croit pas à son discours. C’est pour cela qu’il peut être influencé pour suivre une mode, qu’elle soit vestimentaire, musicale, idéologique ou autre.

    Avec l’évolution, lorsqu’il devient de plus en plus individuel, l’homme n’est plus influençable. Il se rallie à une cause qu’il reconnaît vraie. C’est pour cela que la politique, les rapports de puissance ne peuvent avoir lieu dans une société avancée. Ce qui permet à un dictateur d’avoir prise sur une foule, c’est parce que cette foule est folle, cette foule n’est pas assez développée pour comprendre qu’elle a affaire à un dictateur, elle reste subjuguée, sous le charme, dans l’erreur.

    Mais revenons à nos atomes. Il y a donc, à cause de la création des hiérarchies, et à cause du rythme et des cycles, un certain nombre de ces atomes qui doivent passer à travers les différents règnes, jusque sur le plan des Maîtres, et plus loin jusque sur un plan cosmique. Il existe donc un rythme, que l’on appelle le souffle de Brahma, et qui veut que Dieu, donc le créateur, extériorise un certain nombre de vies, extériorise un plan, un certain nombre de créatures pour maintenir ce plan.

     

    La conférence du 24 07 87  en 3 parties  

    Le rôle de l'argent

    Le rayon de son âme - Vivre par la lumière de l'âme

    Un temple universel - D'où viennent les âmes - Connaître son karma

     

    Conférence audio 

    Bruxelles 24 07 87

     

     Le Karma

     

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  • La vie est infinie. Les règnes s’interpénètrent les uns avec les autresNous voyons bien que la terre est entourée d’une atmosphère et que dans cette atmosphère se développe toutes sortes de créatures.
    La vie n’a pas de limite.
    Que ce soit la vie que vous pouvez percevoir, ou que ce soit celle plus invisible, ou même celle qui vous échappe, parce qu’elle est beaucoup plus grande que vous (la vie des Êtres cosmiques : planètes, étoiles, etc.) donc elle devient invisible par ce même phénomène.
    La vie est infinie.
    Les règnes s’interpénètrent les uns avec les autres, et vivent aux dépens des uns et des autres. Au fur et à mesure qu’une vie biologique s’animait sur la planète, et alors que l’esprit collectif de l’humanité descendait au fur et à mesure dans la matière, afin de lui donner des formes, afin de prédestiner ces formes à devenir humaines, à être capables de tel ou tel talent, chaque individu construisait minutieusement ses différents corps subtils, sans les mettre pour autant encore en activité. Puisque certains de vos corps subtils aujourd’hui, ne fonctionnent pas encore. Cependant ils ont été moulés. C’est comme un code qui leur aurait été donné, de façon à ce que le jour où vous vous en servez, vous puissiez en faire quelque chose. Donc, voilà que la terre se façonne elle-même, animée en cela par l’idée maîtresse de celui que l’on va appeler « le Roi du Monde » ou « le Roi de la Planète » peu importe. C’est celui qui maintient le plan divin sur la planète. Et pour cela il émet une idée, une pensée, qui n’est pas articulée en mots, mais qui est une image.
    Cette image, par sa géométrie, dégage des sons et des couleurs. Ces sons, ces couleurs et ces formes entrent en fusion avec la substance qui n’était pas encore mentale de l’humanité, mais qui était déjà une certaine pensée.
    Ainsi l’humanité a reçu ce plan, et ainsi elle savait ce qu’elle devait créer pour elle-même.Tandis que les parties de la planète que l’humanité n’avait pas à pré-fabriquer, les parties de ce plan étaient tout simplement reprises par la nature et façonnées par la nature du mieux qu’elle le pouvait. Et au fur et à mesure des millénaires qui passaient, l’humanité façonnait les différentes races, façonnait les différents aspects de la planète et en même temps, la nature façonnait ce qu’elle avait à façonner. Et un jour le monde est arrivé au seuil du plan physique tangible et matériel. Au fur et à mesure que la vie s’approchait du plan physique, elle se démultipliait. Notamment, les différents règnes commençaient à se préciser : le règne végétal, le règne animal, très différenciés du règne humain. On ne pouvait plus voir cette seule et unique grande vie initiale, prise un peu comme une seule main fermée, mais on commençait à discerner chaque doigt de la main. Et là, chaque règne de la création, commençait à se séparer.
    Mais il y a eu toute une période où l’humanité en commençant son aventure physique, demeurait extrêmement éthérique et astrale. Les humains ne faisaient que passer à l’intérieur de leurs corps sans pour autant y demeurer suffisamment longtemps, pour avoir une réelle expérience humaine. Cela est difficile à expliquer, je vous demande simplement de l’admettre quelques instants pour pouvoir suivre tout simplement mon argumentation.
    Alors voilà des coques physiques qui sont suffisamment sensibles pour recevoir ces esprits humains, mais que ces esprits humains ne sont pas encore suffisamment attirés par la force de la gravité de la terre. Aucune gravité d’ailleurs n’avait de pouvoir sur ces entités-là. Tout simplement parce que la descente n’était pas suffisamment effectuée, et toute l’humanité comme un seul être, dépendaient des rayons du soleil, puisque c’est de là que toute l’humanité a été éjectée.Eh oui, on vient du soleil, exactement comme un rayon semble sortir, semble être émis par le soleil. De la même façon, des groupes d’humanités sont projetés à l’intérieur de ce grand ventre qui est le cosmos, et suivant l’histoire du système solaire, suivant son plan, son devoir, suivant la jeunesse ou l’ancienneté des âmes qui sont émises, une des planètes du système solaire va être choisie pour recevoir une vie à caractère physique.Cette humanité dépendant encore trop du soleil n’arrive pas à être attirée par la terre. Autant aujourd’hui, il vous semble difficile de vous échapper de la terre, autant autrefois, il vous a fallu de la volonté pour descendre sur la terre et trouver les moyens d’ancrage. Alors, comme la nature a toute une panoplie de lois à vous offrir, vous les avez acceptées et vous avez sciemment et volontairement inclus dans votre système spirituel, dans votre corps astral, dans votre corps éthérique des lois qui ne sont propres qu’à la nature, comme par exemple la gravité. Grâce à cette loi, une fois que l’homme l’a acceptée, il a eu le pouvoir de descendre et de rester dans son corps, jusqu’au jour d’une certaine mort où il décidait de partir. À ce moment-là, la nature n’exerce plus de loi attractive sur lui, et c’est ainsi que votre esprit au moment de la mort, peut se dégager et repartir vers les plans beaucoup plus subtils.
    Si la nature continuait à exercer son attraction sur vous, vous ne pourriez pas repartir, vous seriez là, à côté de votre corps, comme le font ceux qui sont trop attachés. Et vous seriez comme des âmes en peine, en pleine errance, et vous n’auriez pas plus les moyens de vous réincarner. 
    En fait on ne peut se réincarner correctement que si on provient d’un plan subtil élevé. Ce qui veut dire que toute âme qui est en train d’errer dans le plan astral, doit se dégager de ce plan, doit s’y épuiser, pour retrouver sa légèreté pour partir dans un plan subtil plus élevé, afin que depuis ce plan, se relancer dans la matière. C’est le système du plongeoir, du plongeon et du plongeur. Si je veux plonger dans la piscine, je dois trouver un plongeoir, si petit soit-il, car ce n’est que depuis là que je vais pouvoir m’élancer dans l’eau et faire un plongeon. Je ne peux pas retourner dans l’eau d’une autre manière (imaginons que la piscine est entourée d’une clôture).
    Pour la réincarnation, c’est la même histoire, c’est le même processus. Donc, la nature vous a offert, par sa loi naturelle, le pouvoir de vous incarner, et c’est bien d’ailleurs ce que vous lui reprochez. À cette pesanteur vous lui reprochez d’être justement trop pesante, d’être trop accaparante, vous voudriez être comme des oiseaux de temps en temps. Bien sûr, l’exercice de cette force est ennuyeux jusque sur l’esprit lui-même, puisque l’activité de l’esprit, elle aussi est attirée de ce fait, comme par un aimant, à contempler de plus en plus des choses concrètes. Mais si cela a lieu de la sorte, c’est parce qu’il y a un but précieux et précis. Et vous ne pouvez pas, sous des prétextes de lourdeur psychologique, de lourdeur physique, lourdeur d’une planète, lourdeur d’un système, vous ne pouvez pas envoyer tout cela promener très loin pour y échapper. Ce n’est pas dans le refus d’accomplir qu’il y a une issue pour vous. Mais au contraire, c’est dans le fait, non seulement d’assumer, mais à l’intérieur de cette prise de responsabilité, de découvrir l’énergie qui elle seule, va vous permettre à ce moment-là d’annuler les lois de la nature.
    À partir de ce moment-là, vous ne subissez plus l’attraction terrestre, et la lévitation de certains grands personnages s’explique par ce phénomène-là. Par leurs prières ou leurs méditations, ils entrent dans un état tel qu’ils ne subissent plus l’attraction terrestre. Ils sont comme désaccouplés des lois de la nature et ils redeviennent un élément solaire comme tout homme l’a été à l’origine. Et à ce moment-là, ils se trouvent plus en relation avec le soleil qu’avec une quelconque planète. Donc, les voici légers.
    Au fur et à mesure que vous allez évoluer, que vous allez comprendre, que vous allez accepter l’accomplissement dans la matière, par l’intermédiaire des lois de la nature qui vous sont proposées, vous allez recréer cet état d’apesanteur en vous et jusque dans votre corps physique.Ce qui fait que comme Jésus, vous pouvez après marcher sur l’eau....
     
     
    IMAGE -> Zao-Wou-KI  07.06.85, huile sur toile, 114 x 195 cm, Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation, Tokyo. 
     
     
     
     

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  • Il n’y a que ton âme face à sa lumièreVois-tu, il y a mille mots pour exprimer un seul geste, un seul concept. Voilà le problème des écoles. C’est parce qu’ensuite il faut continuer à croire et à passer par les mille mots pour pouvoir soupçonner ou s’approcher de Dieu. Alors que lorsque tu veux t’approcher de Dieu, il ne doit plus y avoir de mots, il n’y a que ton âme face à sa lumière.

    Si tu veux comprendre davantage une phrase, comme si tu veux comprendre davantage toutes les autres phrases, ne regardes pas les mots. Surtout, je peux te le dire, ne regardes pas la définition des mots. Ne te demandes même pas qui est Sanat Kumara, ce qu’est le cinquième degré, ce qu’est l’Initiation majeure, ce qu’est l’Initiation mineure, ne définis pas les mots.
    Quand tu veux pénétrer un texte, c’est-à-dire quand tu veux en connaître l’Essence, alors passe par delà la définition. Et c’est là où je te propose d’avoir contact avec toi-même, contact avec la Source, comme vous dîtes. 
    Parce que si, justement, tu fais un appel, si tu fais une fixation sur le sens général de la phrase, si tu la fixe comme tu fixes une boule de cristal pour en percevoir une image future, pour en percevoir un secret, si tu prends l’idée générale de la phrase et que tu la fixe dans ton esprit, comme ça, sans en attendre rien, simplement en la fixant, alors ta Voix Intérieure te révélera ce qu’elle veut dire, cette phrase.
    Mais si tu mets déjà le sens de chaque mot, la définition de chaque mot, alors il n’y aura pas une sorte ‘d’état de transe’ en toi, bien qu’il ne s’agisse pas de la transe, mais il ne peux pas y avoir un décollage de ton mental pour aller justement chercher plus haut le sens de la chose.
    Autrement dit, les définitions des mots ancrent le mental dans le mental, dans la compréhension matérielle et intellectuelle. Il vous faut prendre les mots tout simplement comme des points de fixation, comme lorsque vous utilisez les images pour méditer. Vous n’allez pas rester fixé sur l’image tout le temps, pendant la méditation. Vous savez que l’image vous sert simplement à arriver jusqu’à un certain point, puis, vous la lâchez pour vous immerger dans l’espace qu’elle vous a permis d’atteindre.
    Avec l’Enseignement et les mots, c’est pareil. Vous les prenez comme vous prenez les images que vous visualisez pendant la méditation, parce qu’ils vous servent simplement de point de fixation pour méditer. Mais vous méditez, à ce moment-là, pour avoir la connaissance, et non plus pour communier avec Dieu, mais pour communier avec sa Connaissance.

    L’Enseignement avait été donné comme forme de méditation. Il n’a jamais été donné comme forme de réflexion, comme forme d’intellectualisation de Dieu. L’Enseignement n’a jamais été donné pour cela. Ce sont les hommes qui l’ont transformé avec les siècles, parce que penser sur Dieu est plus facile qu'aimer Dieu. Penser sur Dieu est plus facile que de se dépouiller pour le comprendre, le sentir.

    Donc, je te le dis, à l’origine, les mots ont été donnés, certes, il vous faut donc les utiliser. Mais ils ont été donnés comme des images pour que vous méditiez sur le concept, afin que votre pensée se fixe là-dessus, pour que, justement, cette fixation vous élève et vous alliez chercher vous-mêmes la réponse dans votre Voix Intérieure. La voix intérieure, entendant votre question, et voyant que vous étiez fixe, pouvait passer justement dans cet espace de temps d’Éternité pour venir vous raconter ce que vous cherchiez, ce que vous avez besoin d’entendre.
    L’Enseignement doit être tout reconsidéré. Les humains ont perdu la Lumière de l’Enseignement. Ils ne se sont pas fourvoyés dans un Enseignement faux, ils se sont fourvoyés dans la façon de prendre l’Enseignement qui est Richesse.

    On leur a donné de l’or, et tout ce qu’ils ont fait avec ces bâtons d’or, ils en ont fait des monnaies, pour pouvoir justement faire des échanges entre eux. Non, ce n’est pas comme cela que l’Enseignement a été donné.

    Regardes ce qui se passe dans les écoles : chacun défend une thèse, alors que croire ?

    Vois-tu, nous leur avons donné des bâtons d’or et ils en ont fait des monnaies pour spéculer intellectuellement, et ils se battent et ils font des échanges. Non, en vérité, nous leur avons donné des bâtons d’or, pour simplement qu’ils viennent contempler l’or. Et que, contemplant l’or, ils deviennent eux-mêmes l’or. C’était une façon de leur montrer l’alchimie qu’il était possible d’effectuer en eux. 
    Les mots ont été donnés tout simplement comme des images, pour que vous méditiez sur des choses précises, afin que, ceux qui avaient choisi la voie de la Connaissance aient la Conception Juste des choses. Nous leur avons donc donné quelques mots, qu’il suffit de concentrer, pour que, sur cette concentration, justement, tout le concept qui est rattaché aux mots se révèle en eux. Mais les hommes n’ont pas compris.
    C’est pour cela, vois-tu, que j’insiste tant sur la façon de penser, sur la façon de concevoir. Parce que tant que je n’aurai pas changé vos esprit dans ce sens, nul ne me comprendra, nul ne me soupçonnera tel que Je suis, tel que même Eux sont.

    Donc, quand tu me demandes à quel degré l’Initiation arrive, à quel degré telle ou telle réintégration peut être effectuée, je souris parce que tu es dans le piège. Mais tu peux sortir du piège. Saches que si les humains ont estimé qu’à tel degré il y avait telle réintégration, qu’à tel degré il y avait telle Initiation, cela n’a aucune importance.
    Dans ces ordres-là, tous ceux qui ont passé ces degrés, crois-tu qu’ils soient au niveau du degré qu’ils ont passé ? Pourtant, ils ont passé le degré, mais crois-tu qu’ils ont intérieurement la valeur ? Alors, à quoi cela sert-il de dire qu’à tel niveau, il existe telle nature d’être ? Cela ne rime plus à rien, à rien !

    Il n’y a que la communion, je te le dit. Un Être qui n’est pas de chez vous, peut être plus que vous, plus que celui qui est au sommet. Parce que, lui, ne se soucie pas de savoir qui est Dieu, ne se soucie pas de savoir s’il lui faut contempler telle ou telle chose, apprendre telle ou telle chose. Il aime, c’est tout. Il croit, c’est tout.
    Alors, cela ne veut pas dire que les ordres soient faux. Alors, cela ne veut pas dire que l’Enseignement et les degrés qui sont exprimés soient faux. Non, ce que je veux te dire, c’est que ce que tu exprimes à l’heure actuelle n’est pas incarné par les individus des ordres. Il y a altération. 
    C’est pourquoi je ne propose pas d’enseignement, mais de vivifier l’enseignement. Parce que tant qu’il n’y aura pas au moins Un Enseignement, qui soit réellement ce qu’il est, nous ne pourrons pas donner d’autres Vérités. Tant que les hommes n’auront pas déjà compris celles qu’il leur a été donné, nous ne pouvons leur en donner d’autres. 
    C’est pour cela que je te dis, si tu veux travailler pour moi, insistes pour que les gens aient la bonne façon de penser, pour que les gens quittent uniquement l’aspect intellectuel de l’adoration ou de la dévotion, et qu’ils aillent, tout simplement, vers un élargissement de conscience dans lequel ils pourront trouver la Vérité.

     

    La conférence n°3 de 1984  en 3 parties  

    Incantation, rituels, forces positives, négatives et évolution planétaires

    Initiation, éveil à la réalité, le sens des mots ...

    Hiérarchie planétaire et Dévas

     

    Conférence audio 

    1984 Conférence n°3

     

     Le Karma

     

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    Qu'est ce que l'entendement ? La naissance de l'enfant cosmique.L’entendement est une connaissance qui devient spontanée. C’est-à-dire que vous apprenez le b a ba de certaines lois, de certaines techniques, vous apprenez donc quelque chose qui est très anatomique, en fait, à propos des lois et des énergies. C’est le squelette, et ce qui se dégage après, de ce squelette par maturité et l’expérience, c’est une essence. Ce qui fait que, même en ayant appris peu de chose, du moment que ce sont les choses primordiales, principales, lorsque vous serez face à un événement, face à un choix, face à une interrogation, il va y avoir cette substance qui va créer la réponse. C’est cela l’entendement.

    Première réaction donc, ne plus être un aveugle, pour diriger et permettre de faire le choix juste, d’apprécier les choses à leur juste valeur. C’est la boussole. Deuxièmement, se purifier. Car avoir la connaissance, déclencher un entendement à propos des choses supérieures, ne veut pas dire que l’on a atteint la purification. Se purifier, c’est s’aligner avec la volonté du plan, c’est véritablement intégrer le rôle cosmique que le père créateur, que Dieu a prévu pour cette race que vous appelez l’homme.

    Lorsque l’homme comprend cela, il peut aller partout, parce qu’il sait à ce moment-là, ce qu’il a à faire. Ce qui ne veut pas dire qu’il devienne esclave du plan et qu’il ne puisse pas faire autre chose que ce que le plan exige, pour l’harmonie du plan. Absolument pas. Vous comprendrez cette notion quand vous serez proche d’elle.

    Il y a des choses dont on ne peut pas parler véritablement parce qu’il est question de nature, et qu’on ne peut jamais trop expliquer la nature, il faut la sentir. Le fait de faire la volonté du ciel n’implique pas que l’homme soit esclave du ciel.
    Au contraire, lorsqu’il a conscience de son poste, c’est là où l’homme devient véritablement un Roi. Mais lorsque l’on dit à l’homme : « Tu sais, il existe une volonté divine, il existe un plan, un plan d’évolution et tu dois faire ta part de travail », alors il regarde le Maître et lui dit : « Ça ne va pas, je veux faire ce que je veux sur la terre, je veux faire selon mon idée, selon mon plan. »

    Tous les messages reçus ne considérant l’homme que comme un esclave, ne sont pas issus de la lumière, mais issus du mental d’un l’homme qui voyait les choses de manière déformées, et du mental d’un homme qui acceptait la volonté de Dieu par soumission et non par fusion, ce qui est complètement différent.

    Parmi les initiés, il y en a encore qui ont un égo puissant et qui tout en reconnaissant la nécessite d’aimer Dieu et de servir le plan, le font en se crucifiant pratiquement. Alors ils se plient, ils se soumettent et ils se disent : « je suis esclave de Dieu », et ils font croire aux hommes que l’humanité doit être esclave. Quelle erreur. Il en est tout autrement.

    La vie est simple. Imaginons très schématiquement qu’il y a Dieu, les anges, la création, et l’homme, et chacun à son poste pour que tout aille bien. C’est le fait de prendre son poste, le travail et les outils qui lui sont réservés, le travail que lui seul peut faire avec grandeur, que l’homme devient un Roi. Vous l’appelez un Maître, et avez vous déjà entendu un Maître dire que Dieu est un meneur d’esclaves ? Non. Un Maître dit qu’il est amour, qu’il est pardon, qu’il est lumière et abondance. Alors, chaque fois que vous rencontrerez un écrit où il est question d’être esclave de Dieu, sachez que malgré le niveau initiatique de la personne qui s’exprime, cette personne n’était pas encore parfaite, et que son orgueil était encore fort grand.

    Être un initié, n’est pas être un Maître. Cela ne représente pas le summum de la spiritualité.
    Dans une université, quelqu’un qui en est à la première année d’études n’est pas encore docteur, à la deuxième non plus, même pas en dernière année. Il faut avoir obtenu le diplôme et à ce moment-là le doctorat est acquis.

    Il en est de même avec l’énergie spirituelle qui, en fait, est l’énergie de la volonté. L’homme doit développer en lui la volonté spirituelle, et c’est pour cela que c’est si dur, si problématique et dangereux. Ce qui s’éveille en vous au cours de l’évolution et que vous appelez la Kundalini, soit le feu sacré ou le Saint-Esprit, c’est la volonté spirituelle, c’est le rayon un, c’est le père que vous réveillez en vous.

    Le fils, soit le rayon deux, vous l’êtes déjà, c’est votre âme, la tonalité de votre âme. Le simple fait, même maladroit, d’avoir besoin d’amour, d’avoir besoin de chaleur, d’amis, c’est la manifestation du rayon deux. Mais ce que vous devez développer, c’est un attribut de votre nature atmique, c’est le rayon un, et c’est la volonté spirituelle, c’est donc être ce feu cosmique, cette énergie transcendantale, cette énergie cosmique.
    Lorsque vous avez retrouvé votre rayon un, il fusionne avec le deuxième rayon, qui est le Christ en vous, et il y a naissance de la troisième personne, l’enfant cosmique. C’est à ce moment-là que vous commencez votre aventure cosmique.

    Donc, pour l’instant, vous n’êtes qu’à l’état d’un petit christ, parce que dans sa nature profonde, l’âme a toujours la tonalité christique. L’acte créateur est un acte d’amour, c’est pour cela que le gardien de la création est aussi le maître de ce rayon deux : le Christ.
    Mais le Christ ne peut rien faire sans le Père soit le rayon un, car celui qui maintient la vie de ce rayon deux, c’est justement le rayon un. Le feu qui est dans la vie, c’est le père, et c’est cela que vous devez aller chercher tout au fond de vous, tout au fond de votre matière, de votre corps éthérique, c’est le père. Et lorsqu’il commence à rayonner, vous savez à quel point il est puissant.

    C’est justement ce feu que l’on appelle la Kundalini, et qui se situe sur plusieurs plans. On confond beaucoup la nature de Kundalini. La plupart des gens, en fait, lorsqu’ils parlent de Kundalini, en parlent sur un plan éthérique, et ce n’est pas sa meilleure représentation. La Kundalini dont je parle se situe sur un plan atmique, et ne considère que le rayonnement de l’âme, soit la puissance de l’âme.

    Il existe donc la nature de l’âme qui est l’amour sagesse, puis la puissance de l’âme, soit, la volonté ou le pouvoir, et ces deux fusionnent par l’acquit des expériences dans la matière qui déclenche les compréhensions, qui déclenche la vie des chakras. Les chakras ne sont là, en fait, que pour réveiller petit à petit le pouvoir en l’homme, la volonté spirituelle. Les chakras ne sont que des attributs de cette Kundalini du plan atmique dont je parle, donc la kundalini de l’âme en fait.

    Regardez l’analogie. Dans la Trinité, il y a le Père, le Fils et le Saint-Esprit. De ces trois personnes sont nés sept rayons, sept notes, sept vibrations, sept couleurs, qui maintiennent la vie dans le cosmos. Dans l’homme, existe cette trinité, qui par projection, crée sept centres de force, soit les sept chakras. Et lorsque l’homme arrive, petit à petit, à prendre conscience de ces sept différentes forces, il se déclenche une synthèse, la volonté ou pouvoir, soit le Père. Et là il y a la véritable naissance de l’enfant cosmique.

     

    La conférence du 27 07 87  en 3 parties  

    Le rôle de l'argent

    Le rayon de son âme - Vivre par la lumière de l'âme

    Un temple universel - D'où viennent les âmes - Connaître son karma

     

    Conférence audio 

    Bruxelles 27 07 87

     

     Le Karma

     

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  • La grande InvocationUn membre du groupe m'a suggéré au vu des besoins d'harmonie et de conscience claire en France actuellement de proposer que nous récitions ensemble, chaque jour à 20h, la grande invocation qui fut donner à l'humanité par le Maître ascensionné Djwal Khul à Alice Ann Bailey

    La beauté et la force de cette Invocation résident dans sa simplicité et dans le fait qu’elle exprime certaines vérités fondamentales que tous les hommes acceptent naturellement et spontanément : 
    La vérité de l’existence d’une Intelligence fondamentale à laquelle nous donnons vaguement le nom de Dieu; 
    La vérité que, derrière toutes les apparences extérieures, la puissance motrice de l’univers est l’amour; 
    La vérité qu’une grande Individualité, appelée Christ par les chrétiens, est apparue sur la terre pour incarner l’amour sous une forme qui nous soit accessible; 
    La vérité que l’amour et l’intelligence sont l’un et l’autre des effets ce que l’on nomme la Volonté de Dieu; 
    La vérité que l’amour et l’intelligence sont l’un et l’autre des effets de ce que l’on nomme la Volonté de Dieu; 
    et enfin la vérité évidente que c’est seulement par l’humanité elle-même que le Plan divin peut-être mis en œuvre.

    Cette Invocation tout entière se rapporte au réservoir d’énergie imminente et révélatrice qui nous adombre, la conscience humaine peut ainsi être portée vers une plus vive lumière.

     

    La Grande Invocation

     

    Du point de Lumière dans la Pensée de Dieu, 
    Que la lumière afflue dans la pensée des hommes, 
    Que la lumière descende sur la Terre.

    Du point d'Amour dans le Cœur de Dieu, 
    Que l'amour afflue dans le cœur des hommes, 
    Puisse le Christ revenir sur Terre.

    Du centre où la Volonté de Dieu est connue, 
    Que le dessein guide le faible vouloir des hommes. 
    Le dessein que les Maîtres connaissent et servent.

    Du centre que nous appelons la race des hommes, 
    Que le Plan d'Amour et de Lumière s'épanouisse, 
    Et puisse-t-il sceller la porte de la demeure du mal.

    Que Lumière, Amour et Puissance
    Restaurent le Plan sur la Terre.

     

    La grande Invocation


    4 commentaires
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    Le plan éthérique planétaire
    Le plan éthérique est-il assez solide, pour assumer la transformation initiatique qui est attendue de la part des hommes ?
     

    La question renverse le problème. Ce qu’il faut se demander, c’est si les hommes ont un corps suffisamment solide pour accepter la transformation qui a déjà eu lieu dans le corps éthérique de la terre, afin que cela ait lieu dans le corps éthérique de l’homme.
    Mais l’homme ne voit jamais la position du point où il se trouve, il ne peut pas penser que c’est lui-même qui doit changer les choses, il faut qu’il ait toujours d’autres responsables, d’autres issus, ou d’autres supports.
    Mais lui-même, quand va-t-il se prendre en charge, quand va-t-il commencer à régir la planète et sa vie et à fusionner avec elle.

    L’aura de la terre, celle qui vous fait tant de soucis, n’est pas du tout en mauvaise santé, parce qu’il faut différencier deux auras en fait, c’est pour cela qu’il y a confusion. Les hommes imaginent l’aura de la terre, comme étant celle qui est composée par toutes les auras humaines, les actions et les pensées humaines. L’aura de la terre, est en fait, l’aura du Dieu planétaire et cela est complètement différent. Si l’aura de la terre était soumise à l’aura de l’humanité, la terre aurait déjà péri dans les plus grandes et plus chaudes cendres que l’univers n’ai jamais connues.

    Donc il y a deux auras, celle de l’humanité et celle du Dieu planétaire. L’aura de l’humanité se développe et tire sa vitalité de l’aura du Dieu planétaire et de sa condensation représentée par la nature. Ce qui fait que lorsque vous attaquez la nature, vous attaquez le Dieu planétaire personnellement, jusque dans son foie, jusque dans ses reins et jusque dans ses yeux. Il faut apprendre à respecter son corps et sa chair.
    Lorsque vous voyez des arbres, vous n’avez pas affaire à des arbres, vous avez affaire aux poumons du Dieu planétaire. Que pensez-vous de ce microbe qui vient attaquer vos propres bronches ? Vous êtes en colère, vous êtes malade et vous essayez de combattre le microbe, vous essayez tout pour vous débarrasser du microbe.

    Alors imaginez quel est le problème du logos planétaire, de ce Dieu planétaire, lorsqu’il s’aperçoit que vous vous comportez en microbe. Imaginez toute sa souffrance, lorsqu’il doit prendre la décision : « est-ce que je le chasse comme un microbe, ou est-ce que j’endure encore la maladie qu’il me fait supporter. Et si je suis contaminé, étant donné que mon corps astral extériorise l’astral des hommes, un jour il sera lui-même malade. » Ainsi est vérifiée la loi qui dit que tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut.
    Créez le cancer dans la nature et vous l’aurez jusque dans votre ventre, votre cœur, votre cerveau, votre moelle épinière. Naturellement celui qui l’aura créé le premier, ne sera pas le seul à en souffrir, des millions d’innocents souffriront.

    Pour revenir au corps éthérique, que se passe-t-il actuellement ?
    Il y a une intensification, une sorte d’électrisation du corps éthérique de la terre, pour que l’homme soit capable d’intégrer un taux vibratoire différent, lui donnant accès à un plan de conscience différent. Il n’y a pas capacité, possibilité de changer de plan de conscience, s’il n’y a pas une énergie qui sous-tend ce changement et qui amène ce plan de conscience.

    Comme je l’ai déjà dit mille fois, conscience égale énergie et énergie égale conscience. Et lorsque vous vous mettez sur le taux de conscience X, vous avez conséquemment toutes les énergies X de ce taux de conscience.
    De la même manière lorsque l’on veut initier des hommes, et à plus forte raison une humanité, il faut lui donner l’énergie pour le faire. Sans l’énergie, l’homme n’arrive pas à découvrir le plan de conscience. Et l’énergie dans ce cas-là n’est pas à être considérée comme un carburant, comme un stimulant, qui le fera monter. Il faut considérer l’énergie comme l’avant-garde du plan de conscience, c’est-à-dire qu’il ne faut pas résumer l’énergie à l’énergie, mais qu’il faut y voir toute la conscience.

    Ainsi les Maîtres envoient un plan de conscience. Ce plan de conscience pour devenir une objectivité, un état d’âme dans chacun des êtres humains incarnés, va utiliser le principe dynamique qui la constitue et que vous, vous appelez l’énergie. Mais en fait il ne faut jamais, jamais dissocier l’énergie de la conscience, sinon vous ne comprendrez rien au principe initiatique et vous serez parmi tous ceux qui se plaignent de ne pas avoir obtenu la vision du maître, de ceci ou de cela, alors que vous méditer, que vous faites du yoga, que vous êtes des ascètes etc.

    Énergie et conscience sont une seule et même chose.

    Pour faire obtenir un plan de conscience à une humanité de façon générale, il faut d’abord précipiter ce plan de conscience dans l’astral, puis dans le plan éthérique de la planète, pour espérer que les hommes suffisamment évolués et sensibles soient touchés, soient inclus dans ce plan de conscience, et qu’ils le concrétisent dans la matière, jusque dans la molécule, jusque dans l’atome physique, et que cela déclenche tout un processus d’initiation, même si cela se passe inconsciemment au niveau des autres hommes.

    Ainsi l’énergie circulant, permet au plan de conscience attendu de circuler lui aussi, et c’est cela qui perturbe l’humanité. Chaque fois qu’il y a un changement de plan de conscience, il y a cette énergie, cette conscience qui circule et qui essaie de trouver les cerveaux, les chakras, les individus, les évolutions appropriées, pour devenir une objectivité, une réalité manifestée.

    Les problèmes viennent lorsque l’homme, pas encore suffisamment ouvert, pas encore suffisamment subtil, est suscité par ce plan de conscience. C’est en fait comme un individu enfermé chez lui alors que l’on frappe très fort à sa porte d’entrée : « Ouvre-moi, je suis plein de soleil, je suis plein de lumière. Si tu ne me permets pas d’entrer, je vais devoir brûler tes murs, parce que mon devoir c’est d’entrer. Comme l’eau d’un torrent je me répands partout et j’imprègne tout. Telle est la nature de mon action. »

    Une énergie initiatrice est toujours une énergie que l’on doit considérer comme un solvant, quelque chose qui va dissoudre. Une énergie initiatrice est toujours quelque chose qui va d’une certaine manière, par son acidité, dissoudre les nœuds, les blocages, les idées archaïques, les principes arriérés, les réactions anciennes, pour faire place à une nouvelle dimension, à un nouveau champ de liberté.

    Est-ce que le corps éthérique de la planète se porte bien ?
    Oui, celui qui constitue votre plan spirituel et qui reçoit l’impact spirituel des Maîtres se porte très bien. Il n’est soumis qu’au rayonnement du Maître et le rayonnement du Dieu planétaire.
    Par contre celui de l’humanité ne va pas bien du tout. Parce que cette aura est directement liée aux pensées, aux actions des hommes, et aussi à la nature astrale de toutes les entités, qui ont pu depuis des milliers d’années avoir une relation avec les hommes. D’où la phobie, pour certaines écoles, de se distancer des médiums et même de jeter le médium dans le feu ardent de la purification.

    Tant qu’il y aura des points d’ancrage pour les entités du bas astral, il y aura pénétration du bas astral dans l’aura de l’humanité, d’où la contagion possible. Alors que si, comme le dit justement la prière que vous récitez en début des travaux comme ouverture, « que les portes du mal soit scellées *», il ne s’agit pas de claquer la porte au diable. Que soit scellée la porte du mal, veut dire, que de façon déterminée, soit close la relation du physique avec le bas astral. Ainsi toute l’origine du mal ou de ce qui assombrit le destin de l’humanité, sera définitivement coupée.

     * La grande invocation

    La conférence du 21 11 87  en 3 parties  

    Les mathématiques

    Les extra-terrestres

    Le réseau éthérique planétaire

     

    Conférence audio 

    Genève 21 11 87

     

     Le Karma

     

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  • Les prises de conscience que vous pouvez faire à chaque instant, c’est cela la véritable initiation. Quel est le but de l’âme, le but de l’homme incarné, le but de toute la création même ? Prendre conscience. On dit même que l’homme est dans le sommeil, c’est pour cela qu’il est dans maya, l’illusion et que devenant de plus en plus éveillé, il devient de plus en plus conscient du divin.

    Le cheminement est bien de sortir, d’un manque d’éveil pour aller à l’éveil mais cela est au niveau de la conscience et cette prise de conscience vous pouvez l’avoir, là, maintenant, tout de suite. Cela ne passe pas par l’intellect. Ce n’est pas en disant, oui les paroles que tu prononces, frère, je les sais, je sais, je suis divin. Non, ce n’est pas cela qui va vous donner l’entendement. L’entendement que je vous propose, il doit se ressentir ici, là, (chakra du cœur ? Ndr). Certains vont dire alors pour cela il faut le chakra ouvert, mais non, je dis non, il n’est nul besoin que vous ayez le chakra ouvert, il suffit simplement que vous ayez ouvert votre cœur, ouvert votre être à ma parole, pour que mon énergie puisse vous donner la conviction de cet état d’être qui est en vous. Ouvrez, tout de suite, complètement votre esprit, ouvrez votre être, imaginez vos auras, fermez vos yeux, imaginez vos auras lumineuses, visualisez vos auras lumineuses, blanches, étincelantes, voyez en haut de vous, Shamballa et tous les Maîtres nous regarder, imaginez de nouveau votre aura pure comme le cristal, étincelante comme un soleil qui jaillit du fond de l’univers et prenez conscience, en plaçant votre conscience justement dans votre centre cardiaque, maintenant prenez conscience que vous êtes divin. Sentez au fond de ce chakra cardiaque, la lumière jaillir, voyez là jaillir comme une source, depuis ce point et rayonner comme une roue étincelante tout autour de vous. Composer chacune de vos cellules, composer chaque tonalité de votre aura, composer chaque attitude de votre personnalité. Maintenez cette image encore, sentez votre divinité. Si vous voulez sentir votre divinité, il faut y mettre la lumière.

    Pourquoi les gens n’arrivent pas à se sentir lumineux, pourquoi ils n’arrivent pas à avoir la conviction de leur divinité. C’est parce qu’ils s’imaginent qu’ils sont simplement des lumières mais ils n’essayent jamais de construire leurs lumières. Si vous voulez sentir votre lumière, visualisez là, et vous la sentirez immédiatement. Si vous imaginez qu’une réincarnation prochaine inévitablement vous serez lumière alors cela ne marche pas. Ici et maintenant, fermez vos yeux, sentez du fond de votre centre cardiaque jaillir la lumière, elle se repend autour de vous, elle gicle, elle étincelle, c’est votre propre substance, vous êtes cela.

    Maintenant revenez, il faut avoir la conviction de cet état de choses, mais je vous l’ai dit, pour en avoir la conviction il ne suffit pas de le savoir avec l’esprit, il faut sentir la chose avec son être, c’est cela qui donne la connaissance et pour en avoir la connaissance il faut d’abord la créer, non pas comme si la lumière n’existait pas, quand je vous dis visualiser la lumière sortir de votre centre cardiaque, se développer et être votre propre aura, je ne vous demande pas de créer quelque chose qui n’existe pas mais je donne une nourriture un peu plus matériel à votre esprit afin qu’il puisse se raccorder à une réalité qui est beaucoup plus subtile et qu’il ignore. C’est en lui donnant une image que votre esprit alors là, devient l’instrument qui va vous faire prendre conscience objectivement de la réalité que vous êtes subtilement. C’est comme si à un enfant, je lui disais dessine-moi un arbre, mais cet enfant vit dans le désert, il n’a jamais vu d’arbre pourtant l’arbre existe, et je lui demande dessine-moi un arbre, et l’enfant me regarde et me dit je te crois frère que l’arbre existe, mais quel arbre dessiner, moi qui suis ignorant de sa forme, de son aspect, du bien qu’il peut faire, alors je lui donne une image, et je lui dis voilà, ceci est un arbre, maintenant dessine moi un arbre. Alors l’enfant peut instantanément, c'est-à-dire son esprit peut instantanément dessiner des milliers d’arbres, parce que ce qui compte, c’est que j’ai donné une indication à son esprit, alors l’enfant va-t-il pour autant inventer des arbres qui n’existent pas, non, mais il aura su, et il aura pu découvrir ce qu’un arbre est.

    Avec votre réalité intérieure c’est pareil, si je vous dis vous êtes lumière, vous allez me répondre mais bien sûr grand frère, mais ça on le sait, on l’a tellement lu, mais je ne sens pas ma lumière alors  je vous donne une image, pour que votre esprit objectif maintenant sache ce que la lumière veut dire, ce que la lumière est, et qu’il puisse travailler à prendre conscience de ce qu’il est en vérité. C’est cela votre premier travail.

     

    La conférence du 04 07 85  en 3 parties  

    Construire un groupe pour l’évolution

    Comprendre l'initiation

    En cours de transcription, publiée d'ici fin novembre

     

     

    Conférence audio 

    Conférence du 04 07 85

     

     Le Karma

     

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  • La collaboration avec les règnes angéliquesEntrer en contact avec les hiérarchies angéliques intéresse énormément les mages et les occultistes. Et, c’est certain, cette relation est un grand contrat avec la Puissance, car qui sait se faire l’ami d’un de ces manipulateurs des forces, a par là même accès au réseau des forces et ainsi tout peut avoir lieu. Ce qui ne veut pas dire que tout peut avoir lieu absolument parce que Dieu l’a voulu. Lorsqu’un homme et un ange mélangent leurs idées et mélangent leurs volontés, c’est parce que le libre arbitre existe. Ce n’est pas forcément parce que le plan de Dieu l’a voulu, l’a prévu et l’exécute. 

    Il y a eu comme cela à travers les temps souvent des collaborations entre l’ange et l’homme, soit avec le chef d’un réseau de forces et un homme, un homme capable d’attirer l’ange, de s’en faire l’ami, de déterminer un plan et de faire agir pour que ce plan ait lieu. 

    Les mages d’autrefois en étaient parfaitement capables et tant que les mages d’autrefois ont suivi, tant qu’ils le pouvaient et aussi bien qu’ils le pouvaient, le plan d’évolution de la nature et des hommes, cette collaboration a été maintenue. Les maîtres de la puissante Hiérarchie n’ont vu aucune objection à ce que des travaux soient faits et maintenus.

    Toutefois, à partir d’un certain moment, l’homme a commencé à vouloir user des forces sans qu’il ait véritablement un bénéfice pour l’évolution de la nature et des hommes. Alors certains  anges ont renié leur alliance avec les hommes, et c’est pour cela qu’il est si difficile aujourd’hui de refaire alliance, et non seulement avec les anges, mais aussi avec les esprits de la nature en général. Et c’est aussi pour cela qu’il est très difficile d’avoir le consentement du Maître, consentement qui va donner accès à l’exercice de la volonté sur un réseau d’anges et sur le réseau des forces qu’ils maintiennent. 

    Autrement dit, pour en avoir mésusé, les hommes, du jour au lendemain se sont retrouvés absolument seuls sur la planète, sans la compagnie de la puissance de l’ange, sans la compagnie des esprits de la nature qui pouvaient être aussi d’une très grande utilité, d’une très grande puissance dans certains cas bien précis. Et c’est à partir de ce moment-là qu’en fait l’homme a commencé à voir ses années de vie écourtées et il a commencé à vieillir. 

    L’homme autrefois ne vieillissait pas, et quand je dis autrefois, je ne veux pas faire allusion à un « paradis perdu », c’était la condition humaine qui voulait cela. Parce que tout simplement la nature, les fonctions, les lois, avaient fait les choses de telle manière que le règne humain, le règne angélique et le règne des esprits de la nature, tous ces règnes-là étaient en étroite correspondance et se nourrissaient les uns des autres. 

    Si bien que l’ange pouvait faire à travers les hommes et ainsi prendre quelques expériences dans la matière, ce qui pouvait enrichir sa conscience. Et l´homme pouvait accomplir grâce à l’ange ce qui lui permettait de se développer  et d’obtenir des états de conscience. Mais il a fallu qu’un jour certains hommes mélangent les nécessités de l’évolution humaine et les nécessités de l’orgueil humain. Alors, les correspondances ont été coupées et l’homme a commencé à se dévitaliser. Les esprits de la nature ne pouvaient plus passer par leur corps, exactement comme par exemple, le petit esprit d’une fleur passe, traverse la fleur pour nourrir la fleur et la faire éclore. De la même façon que les esprits de l’eau passent et repassent sans arrêt à travers les chutes d’eau, à travers les vagues pour dynamiser l’eau et pour habiter leur élément. 

    Ainsi très vite, l’homme s’est trouvé dans son corps, tout seul, avec simplement l’élémental de la nature qui est là comme automatisme inconscient pour faire marcher  et faire fonctionner l’organisme. Respirer sans que vous ayez besoin d’y penser, digérer sans que vous ayez besoin de commander la vésicule, le foie, l’estomac, les intestins, etc. Mais la présence véritable de l’esprit régénérateur n’existait plus. 

    Cela a aussi eu pour conséquences que le corps, la chair était laissée à l’influence de l’esprit de l’homme et à l’influence des cycles de la nature, donc du temps. Le temps devenant existant pour la chair, la chair a commencé de s’abîmer. Ce qui ne veut pas dire qu’à l’heure actuelle le cycle que l’on appelle la vieillesse existe à cause de cette chute. Peu à peu la nature reprend le dessus, et automatiquement vient s’installer un nouveau cycle qui effectue des nouvelles lois. Si bien que maintenant vieillir appartient au cycle naturel de la vie. Ce n’est donc plus une chute, une damnation ou une perdition, cela est devenu quelque chose d’inscrit dans la nature. Il est donc aujourd’hui parfaitement naturel de vieillir et de se laisser abîmer par le temps. 

    Lorsque je dis qu’autrefois la relation était possible avec les anges, sans doute les curiosités sont attisées et on voudrait savoir à quelle époque cela se passait. Ce n’était pas une époque si lointaine de la vôtre et ce n’était pas un pays si différent du vôtre, du pays que vous connaissez aujourd’hui qui est le vôtre. 

    On appelle ce pays-là, l’Atlantide, mais en fait ce n’est pas son véritable nom. Et son véritable nom est imprononçable à l’heure actuelle, avec les syllabes mises à disposition dans le langage courant. La langue des Atlantes était une langue complètement différente de ce qui est parlé aujourd’hui, de toutes les syllabes qui sont à disposition dans les diverses langues du monde. 

     

    La conférence du 22 10 88  en 3 parties  

    La nature du Feu créateur - Langue, Conscience et Pensée

    Pensée et création

    Le feu électrique - Rituels et école initiatique

     

    Conférence audio 

    Conférence du 22 10 88

     

     Le Karma

     

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  • Extraterrestre ou extratemporel

    Lorsque en spiritualité l'homme est animé de désirs, il espère en même temps Dieu et il craint le diable et il va projeter cela dans le phénomène extraterrestre, en espérant soit voir l’avatar sortir d’une soucoupe, soit en redoutant le diable. 

    Pour aborder correctement le sujet sur la vie extraterrestre, du passage d’extraterrestres, il faut donc dans un premier temps se dépouiller de notre corps de désir. Si l’homme ne se dépouille pas  de cette vibration, il  crée alors toutes sortes de fantasmes. 

    L’extraterrestre d’aujourd’hui, c’est ce que tu seras toi demain. Tu n’as donc plus aucune raison d’aimer, d’attendre, de chercher, ou de craindre les extraterrestres. Il y a tout simplement la vie qui existe partout et qui comme le pollen se répand de planète en planète. 

    Chaque fois que tu as en toi le sentiment du merveilleux, de l’extraordinaire, ou chaque fois qu’il a création d’une émotion, d’un genre de chose à laquelle tu ne t’attendais pas, il faut que tu te méfies tout de suite de la pensée qui va suivre, parce qu’elle sera forcément une pensée de fuite, un fantasme, une création, un voyage.

    C’est en cela que  le phénomène extraterrestre génère tant de constructions de fantasmes, de projections. Nous voyons ainsi des individus construire des maisons, des ambassades, pour accueillir les extraterrestres, nous voyons des individus se vêtir comme ils supposent que les extraterrestres s’habillent, afin qu’ils soient reconnaissables !

    N’y a-t-il rien d’extraterrestre dans le simple fait de pouvoir donner la vie ? L’homme banalise la richesse qu’il détient qu’il veut toujours aller prendre celle d’un autre.  « Je suis une âme, mais après tout, je ne la sens pas, alors qu’est-ce que je peux avoir d’extraterrestre, moi ? Je suis un pauvre terrien, écroulé sous les impôts, sous la maladie, les rhumes, les pressions de ma femme, de mon mari, la désobéissance des enfants. Ah ! Si seulement je pouvais voir une soucoupe, cela m’apporterait tellement d’espoir. »

    Seulement les extraterrestres ne daignent pas se mêler à l’évolution des hommes. Une soucoupe ne fera que passer, la vie de l’homme restera telle qu'elle est, parce que la vie appartient à l’homme, la vie de la terre appartient uniquement aux terriens. 

    Alors qu’en est-il de ces extraterrestres ?

    Il est évident que des civilisations ont lieu sur d’autres planètes et d’autres dimensions. L'humanité imagine toujours d’autres planètes, mais il y a aussi les dimensions. A l’heure actuelle, exactement dans la salle où vous vous trouvez et qui sert de point d’ancrage, de point physique à une autre dimension, il y a des êtres qui sont peut-être en train de faire d’autres activités, qui sont en train de prier, en train de jouer ou vaquer à leurs occupations quotidiennes. C’est en cela que la vision extraterrestre est une vision limitative, ramollie, qui n’implique aucun discernement, car elle soustrait totalement ce qui est de l’ordre de l’invisible.

    Ils existent donc d’autres civilisations, qui n'appartiennent ou pas à votre taux vibratoire, à votre taux de densification. Les extraterrestres existent. Que peut-on imaginer comme relation ? Uniquement et seulement des relations initiatiques et rien d’autre. L'homme imagine toujours que l’extraterrestre vient de l’espace. Ils ne viennent pas de l’espace, ils viennent du temps. Parce que l’espace n’est pas de l’espace, l’espace c’est du temps. Lorsque vous dites, il y a tant de kilomètres entre la terre et la lune, ou entre la terre et le soleil, vous vous trompez, il y a un certain nombre de minutes, rien de plus. Les scientifiques qui essayent de détruire la notion de temps, de l’anéantir en disant, le temps n’existe pas, ou il est relatif à, se trompent, ils perpétuent encore plus loin l’énigme. La notion de temps doit être réinvestie dans la science, parce que là est la clef.

    Le temps est un volume, ou un certain champ que l’on pourrait appeler magnétique, bien que là, il ne le soit pas, mais un certain champ de vibration crée par le frottement des sphères entre elles, planètes, soleil etc., puis plus loin, constellations etc., et les sphères invisibles qui composent le cosmos supérieur. 

    Pour comprendre cette notion, il faut admettre que les "choses" dans leurs expressions, dans leurs manifestations, ne sont pas sous-tendues par un mouvement qui se déplace dans une certaine périphérie, mais que c’est plutôt une succession de cycles, qui se déplacent à l’intérieur d’une conscience. Le temps n’est pas l’heure que les humains s’entendent à comprendre par rapport à la position du soleil, à la succession des jours et des nuits. Le temps, c’est la succession des cycles, le temps c’est la succession des énergies qui impliquent tel ou tel événement, tel ou tel état de chose.

    Lorsque vous me parlez des extraterrestres, ne me demandez pas de quelle planète, de quelle galaxie ils viennent, car les imaginant venant de leur planète, vous seriez déjà très loin dans le temps, par rapport à l’instant où ils auraient pu vous contacter. Ils viennent tous du temps, ils viennent donc de votre futur, ce qui ne veut pas dire qu’ils viennent du futur de votre terre.

    On peut imaginer l’univers comme ayant différentes bandes de cycles. Comme il y a des bandes dans la radio, il y a dans l’univers des bandes de cycles de différentes vibrations. Et plus l’on a affaire à des hautes vibrations, plus on s’oriente vers ce qui est le futur. Le futur n’existant donc plus en tant que potentiel que l’on différencie du passé, du présent, il est plutôt le point d’apothéose de l’univers. Lorsque je parle du futur, il ne faut pas imaginer que c’est l’heure d’après, ou l’année d’après, pas plus que lorsque je parle du passé, il ne faut pas imaginer que c’est l’heure ou l’année d’avant.

    Pourquoi voyagent-ils dans le temps ?

    Les individus, au fur et à mesure de leur évolution, mènent leur vie et vivent d’après les cycles de vibrations qui s’approchent de l’apothéose. L’univers va d’un point d’involution, soit d’inconscience, à un point d’évolution totale, soit de perfection. Le temps est tout simplement la succession des cycles et des plans de conscience qui séparent ces deux points. Ainsi lorsqu’un individu d’une autre planète vient sur votre planète, pour lui il ne s’agit pas de faire un voyage dans l’espace, mais un voyage dans le temps, puisqu’il doit traverser les zones de conscience. Vous ne voyagez pas dans de l’espace, vous voyagez dans une substance, dans une conscience.

    Alors que viennent faire les soucoupes là-dedans ? S’il s’agit de changer d’unité de temps, de plan de conscience et de dimensions, à quoi sert la soucoupe ?

    Dans la plupart des cas, ce qui ne veut pas dire que cela soit dans tous les cas, mais dans la plupart des cas, ce que vous appelez soucoupe, n’est qu’une capsule qui sert de transformation vibratoire, c’est donc un instrument d’adaptation à la notion temps, qui est la vôtre sur la terre. Car pour changer de conscience, il faut changer de temps, puisque le temps lui-même est significatif d’un taux vibratoire, d’un taux d’évolution.

    Donc une soucoupe n’est pas un engin qui permet d’aller très vite dans l’espace, c’est plutôt une sorte de studio, qui a la propriété de mettre en friction certaines molécules pour contracter le temps. De cette manière, ils peuvent passer d’un temps à un autre, soit d’une gamme de vibrations à une autre. Il ne faut jamais séparer la vibration de l’unité de temps qui la constitue.

    Une vibration est toujours soumise ou plutôt contient toujours en elle-même un cycle. De la même manière, lorsque vous descendez dans la gamme vibratoire, que vous rencontrez des vibrations qui ont de plus en plus le souffle court et qui tourne très vite, automatiquement les cycles sont courts, le temps lui-même sera court, répétitif.

    Et ainsi, les choses comme la naissance et la mort vont pouvoir avoir lieu, comme je vous l’ai déjà dit. Plus vous remontez les gammes vibratoires et plus les cycles deviennent longs, plus la vie devient longue, jusqu’à ce que tout ce qui peut être un commencement et une fin à la vie soit complètement exclu.

    De la même manière, dans ces appareils, qui permettent la contraction du temps, l’individu contracte ses molécules sans pour autant changer son plan de conscience, c’est la grande difficulté de cet exercice. À l’heure actuelle, si on les faisait voyager sans cette contraction dans le temps, ils ne survivraient pas. Si l’on prenait un terrien pour le faire voyager à la façon de l’extraterrestre, même initiatiquement, il n’y survivrait pas non plus.

    L’homme de la terre est encore trop intimement lié à sa molécule physique, son taux de conscience et son plan de conscience équivalent à peu près au taux des vibrations de sa cellule et à son taux d’expansion. Or il faut pouvoir se dissocier de la matière, et c’est un exercice, un entraînement que les extraterrestres connaissent puisqu’ils doivent au moment où ils contractent le temps, où donc leurs molécules, leurs cellules sont contractées dans l’unité de temps X, ils doivent pouvoir garder leur taux de conscience.

    Ainsi, lorsqu’ils se contractent pour venir dans des sphères plus basses comme la terre, ils ne doivent pas pour autant abaisser leur taux de conscience au niveau des terriens, sinon ils ne sauraient même pas comment repartir. Il faut donc qu’ils apprennent à dissocier, leur matière de leur esprit, et cela est pour eux possible !

    Le texte ci-dessus est une synthèse des propos énoncés en claireaudience lors de deux conférences, l'une du 21 novembre 1987, tenue à Genève et l'autre du 25 novembre 1990.

     

    La conférence du 21 11 87  en 3 parties  

    Les mathématiques

    Les extra-terrestres

    Le réseau éthérique planétaire

     

    Extrait de la conférence du 25 11 90  

    Les extraterrestres

     

    Conférence audio 

    25 novembre 1990

    Genève 21 novembre 1987 

     

     Le Karma

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  • Le mécanisme des mantras

    Pour être éveillé sur un plan mental et en maîtriser les atomes, le plan astral doit être purifié. La substance créatrice en l’homme, que l'on nomme le mental supérieur est composé d’une multitude d’atomes. il n’y a pas de pouvoir sans la présence d’énergie, et l’énergie est toujours concentrée dans des atomes, qui ne sont pas exactement ceux qu’étudient les scientifiques, qui sont la partie invisible des atomes physiques.

    Lorsque l’homme déclenche une invocation, il déclenche un pouvoir, il excite les atomes créateurs de son plan mental. Si les atomes créateurs ne sont pas encore assez éveillés, parce qu’il a à régler des problèmes liés au plan astral, alors le mantra va l’aider à évoluer. Si l’individu est quelque peu développé sur le plan mental, cela va provoquer une montée des feux, une ouverture des chakras, et ainsi l’homme va acquérir plus de pouvoir.

    S’il est complètement réveillé sur le plan astral, la formule magique, le mantra, ou le mot, vont être des moyens d’exécuter sa volonté et le bien sur les hommes. C’est pour cela qu’un mantra, dépend dans son efficacité, de l’individu qui le prononce, de son niveau d’évolution. Le mantra et la formule magique, sont intelligence et énergie.

    Tout mantra a le pouvoir et le devoir de vous faire rencontrer Dieu. Mais qui est assez élevé pour rencontrer Dieu ?

    Tant de gens disent : « J’ai répété ce mantra pendant dix ans et je n’ai jamais rencontré l’ange ». Si c'est le cas, cela provient que l’énergie du mantra est occupée à rectifier vos erreurs, à trouver le moyen dans votre vie quotidienne de vous apporter telle ou telle épreuve, pour vous dépouiller de tel ou tel encombrement énergétique, ou de vous ouvrir tel ou tel chakra, pour que vous puissiez rencontrer Dieu.

    Il en est de même pour l’invocation. Par l’invocation, l’homme déclenche une vibration dans son plan mental. Immédiatement cela crée, de manière schématique bien sûr, une sorte de lumière dans la substance mentale de la terre, et lorsqu’elle a atteint un certain nombre de vibrations seconde, de cette lumière un éclair jaillit et s’en va dans la zone où l’être invoqué vit et accomplit son plan d’évolution.

    Si l’être appelé, par exemple un ange, un maître, voit que la petite lumière qui clignote, ne clignote pas de façon assez claire, assez vive, assez efficace, il ne peux pas descendre dans l’entier de son être, car celui qui l’appelle n’est pas assez développé, et il risquerait de brûler son plan mental, et ensuite son plan éthérique. Il envoie alors un guide ou une bénédiction. Au fur et à mesure que l’individu fait l’invocation, c’est tout autant de bénédictions, et tout autant de guides qu’il appelle autour de lui, et qui travaillent à développer son plan éthérique. Ils concourent ainsi à provoquer dans sa vie quotidienne les prises de conscience qui lui permettront de changer de plan de conscience, de plan spirituel, ce qui au bout du processus lui donnera la possibilité de  rencontrer le maître, ou l’ange qu’il appelle.

    Le pouvoir du rituel est là, le pouvoir des ascèses religieuses et de la discipline religieuse aussi. Même si l’individu n’est pas prêt à rencontrer Dieu, le fait de produire cet effort appelle tellement de guides, et d’autres types d’énergies, que ce sont ces énergies-là et ces guides-là qui le préparent à rencontrer celui qu’il appelle. S’il ne faisait pas ce travail, l’individu n’attirerait pas ces énergies et ces guides, et il mettrait une infinité de vies, d’incarnations, avant de pouvoir rencontrer Dieu.

    Le mantra, l’invocation, le rituel, le travail d’ascèse, le travail religieux, le travail mystique, sont une accélération de la descente de la spiritualité dans l’homme, ou de l’élévation de l’homme. Cela n’a pas été donné aux hommes en considérant que l’homme allait trop lentement. Cela a été donné aux hommes car logiquement et humainement, on ne peut pas attendre que les hommes effectuent tout seul une évolution à laquelle l’âme doit participer. Si on ne donne pas d’instruments à l’âme pour qu’elle descende dans la personnalité, pour s’en enrichir et repartir vers Dieu, l’âme regarde la personnalité faire n’importe quoi, selon la civilisation, selon l’instinct, et elle en est désespérée car il n’y a pas d’évolution.Tandis que, si on donne un moyen à la civilisation d’évoluer, soit par une religion d’abord, puis ensuite par une philosophie, une science et finalement par les thèses occultes, l’âme descend dans la matière, a plus de pouvoir sur elle et peut prendre encore plus possession de sa personnalité.

    Une humanité laissée qu’aux comportements de ses atomes du plan physique, donc de ses cellules, aurait beoins de beaucoup, beaucoup plus de temps pour évoluer. En faisant justement appel à votre âme et à toutes ces énergies du cosmos l'évolution est plus rapide.

    Il est un fait que le corps physique a son intelligence, sa capacité d’évoluer, mais il est beaucoup plus long par son niveau de conscience, pas assez développé. De toute façon, l’évolution ne passe pas par l’action de la matière sur l’âme, mais par l’action de l’âme sur la matière, et cela est primordial.

    Beaucoup imaginent que l’évolution se passe du bas vers le haut, mais c’est faux. Elle se passe d’un certain milieu appelé âme ou esprit,  qui va vers le bas, puis remonte vers le haut.

    Par les expériences de la personnalité, l’âme oublieuse de son archétype va prendre possession de son individualité et se découvre par là même une âme capable d’agir, donc de créer. Redécouvrant un à un tous ses pouvoirs, l’âme se rend compte qu’elle est l’archétype, et elle devient l’archétype, celui qui est le fils de Dieu, l’éternel. Et ainsi la roue remonte,  remonte.

     

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    Amour et pouvoir

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  • L'alignement avec l'âmeLe pouvoir du mot est avant tout le pouvoir de la pensée. Avant d'être prononcé, le mot existe dans la pensée. La pensée est un pouvoir total parce qu’elle est une vibration. Une pensée émet une onde, qui se répercute à la mesure de sa fréquence vibratoire. Une onde de la pensée qui vibre très fort va se répercuter très, très loin et très longtemps, tandis qu’une pensée qui est très basse va avoir un taux vibratoire très bas aussi, très lent, et va se répercuter moins loin, durer moins longtemps.

    Lorsque Dieu, pour employer ce mot, lorsque Dieu a voulu engendrer, il ne s’est pas coupé un bout de doigt en espérant que de ses cellules, de ses molécules, quelque chose qui lui ressemble, naisse. Il a pensé. Dans le mental cosmique un archétype est né, c’est-à-dire un homme parfait.

    Quel est cet archétype, celui que vous devez justement rejoindre ?

    Cet archétype, c’est ce que l’on appelle la monade pour certaines écoles, ou le soi supérieur. Puis, ce soi suprême, cette monade, a besoin d’expression. Dieu s’est exprimé en formant l’archétype, l’archétype étant la représentation de ce même Dieu, (il est écrit aussi dans votre bible que Dieu fit l’homme à son image), à son tour cet archétype va penser et créer. Il ne va pas créer un autre archétype, il va émettre une pensée qui va aller résonner dans l’espace comme un son, et c’est l’âme.

    L’âme c’est le son envoyé depuis l’archétype pour chercher un milieu créateur et créatif. Schématiquement, on peut dire que cet archétype est projeté dans l’espace et le temps, et qu’il se réveille en tant qu’âme. L’âme est donc un archétype prisonnier de l’espace et du temps, qui perd la notion de l’archétype qu’elle est.

    Là, commence toute l’aventure de la création et de la réincarnation, toute l’aventure aussi de l’évolution. Et c’est à cause de cela que sont nés tous les anges, qu’ont grandi tous les maîtres, qu’a été mis sur pieds tout le plan, pour que cet archétype se retrouve. Et cette âme qui est née de l’archétype, lorsqu’elle se projette elle-même dans la personnalité, reconnaît les mêmes vertus de création que celles qui sont dans l’archétype, et ainsi la personnalité peut créer et a besoin de créer.

    C’est ainsi que l’homme est devenu un artiste, un musicien, un peintre, un père aussi, car créer un enfant c’est un acte d’art, du moins nous voudrions que tout le monde le considère de cette manière. Et ainsi l’homme est devenu un philosophe et a voulu créer avec sa pensée et son mental tout le système des Dieux, le système de la vie, les valeurs et le sens de la vie. Mais dans la mesure où cette personnalité est plus ou moins alignée avec l’âme, les notions créatrices exprimées par l’âme vont être plus ou moins positives ou négatives.

    C’est pour cela que la plupart du temps je parle d’alignement, et que je ne mets pas tant l’accent sur l’évolution, en vous demandant d’être des disciples, des initiés, des chastes, des purs etc. Nous vous le demandons après, si vous voulez réellement faire un travail, mais pour vivre votre vie dans un sens de liberté, d’épanouissement, ce n’est pas directement ce qui vous est nécessaire.

    Avant tout, c’est l’alignement. Les individus vivent dans la périphérie, secoués par tous les vents de la périphérie, alors qu’il faut découvrir le centre et être aligné avec l’âme. Ainsi l’âme peut créer autant qu’elle le veut à travers sa personnalité, et de façon positive, donc bénéfique pour la personnalité elle-même.

    C’est ainsi par exemple que l’homme a compris un jour comment édifier les maisons, les cathédrales, les grands bâtiments très compliqués. La personnalité a su s’aligner avec l’âme, l’individu a reçu l’impulsion, la découverte, la sagesse. Lorsqu’ensuite, l’homme repart dans la périphérie il refait forcément un petit peu n’importe quoi de sa découverte, à moins qu’il ne soit constamment dans le centre.

    L’âme est donc créatrice, et elle exprime son pouvoir créateur par un plan que l’on appelle le plan mental, et qui n’a rien à voir avec le plan intellectuel, c’est-à-dire le plan où l’on pense. Le plan mental est donc le plan créateur. Il est semblable au plan cosmique mais amoindri, à l’échelle de l’homme.

    Cette substance dans laquelle Dieu a pensé, pour créer l’archétype, existe aussi chez l’homme, et s’appelle le plan mental, et lorsqu’il maîtrise la vibration des atomes de ce plan, sa parole devient créatrice, et c’est là tout le pouvoir des mantras, des invocations, et des formules magiques. C’est là, aussi, le pouvoir tout court, par exemple, lorsque Jésus a dit au paralytique : « lève-toi et marche », ou à l’aveugle « maintenant, vois ». C’est la molécule du plan mental qui vibre en correspondance avec les activités de la personnalité incarnée qui crée le pont, et le pouvoir rayonne tout simplement.

     

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    Unité et dualité 04 05 90La spiritualité porte une difficulté en elle-même, non pas parce qu’elle est faite et taillée que pour les vainqueurs, mais simplement parce qu’elle s’appuie sur un paradoxe, et le plus dur, est de résoudre ce paradoxe. 
    Toutes ces choses qui paraissent opposées, et pourtant, lorsque vous lisez les livres de philosophie ou de sagesse, vous apprenez qu’il n’y a pas d’opposé, qu’il n’y a que des complémentaires. La dualité n’existerait pas, tout serait unité. 

    Nous pourrions en conclure : « Il y a la dualité, mais Dieu a bien fait les choses, et à un moment donné pour nous soulager de toutes ces émotions, il a mis l’unité. Ce qui fait que lorsque l’on a bien bataillé avec la dualité du monde, si l’on sort vainqueur, il nous a réservé l’unité et là, tout est terminé. » En concluant cela, nous ajoutons un concept faux sur un autre concept que nous avions déjà imaginé faussement.
    Là est la difficulté que rencontrent tous les chercheurs, ils se noient dans des notions, lorsqu’ils emploient des concepts qui cachent d’autres concepts.

    Il apparait qu’il y a une dualité comme il apparait qu’il y a une unité, mais en fait, rien de la dualité et rien de l’unité existent. 

    Qu’est-ce qui existe en fait ?  "En parlant de ce qui existe vraiment nous allons résoudre le problèmes. Nous devons séparer deux notions primordiales : le manifesté et le non manifesté. Or, tout le monde confond les éléments du manifesté avec les éléments du non manifesté. Tout le monde se dit : « Dieu est Unité », et lorsqu’on le remet dans son cosmos, on ne comprend pas. On se met à tout confondre sitôt que l’on veut identifier le non manifesté qui est la nature de chaque chose, avec sa peau manifestée qui est en fait son manteau d’énergie. C’est son côté technique je dirais pour employer une image que tout le monde recevra. Il y a donc d’un côté la nature de Dieu et de l’autre le pouvoir de Dieu, la technique.

    Bien sûr on peut s’instruire à propos de l’univers, à propos des lois de Dieu. Savoir comment se constitue le cosmos, c’est très beau, ça permet d’avancer dans une certaine mesure. Ça permet d’être aussi utile aux hommes, ça permet de manipuler certaines lois pour rendre la vie plus facile. Puis plus tard pour être utile au Maître, au Koumara. Mais cela ne veut pas dire qu’il y a là, une entrée pour regarder Dieu, pour concevoir Dieu et pour imaginer ou conclure sur la volonté de Dieu et sur ce que Dieu attend de ses disciples.

    Lorsque l’on dit que tout est unité on parle de la manifestation de Dieu, et lorsque l’on dit que tout est dualité aussi, on parle encore de sa manifestation, mais on ne parle pas de Dieu en tant qu’esprit. On parle de Dieu en tant que corps, corps cosmique.
    Vous êtes une partie du corps cosmique de Dieu, c’est certain, mais cependant, si vous voulez aller quelque part en spiritualité, c’est bien vers l’esprit de Dieu qu’il faut aller. Et c’est là où il faut arrêter la conceptualisation mentale, arrêter de confondre les notions. Dieu n’est rien que l’on puisse confondre ou identifier à quelque chose ou à quoi que ce soit.
    Par contre dire la maison de Dieu est une unité, là oui tu as raison, là oui je le confirme. Mais dire en même temps que la maison de Dieu est bâtie sur deux colonnes, là aussi je le confirme, mais on ne parle pas de la même partie de la maison. Lorsque l’on dit que la maison de Dieu tient sur deux colonnes on parle de l’univers dualiste, les deux énergies qui par leur friction font que la vie existe, que le feu de la vie a lieu et éclaire l’univers, éclaire les corps par le prana.

    Qu’est-ce que la lumière de la vie ?
    Ce n’est rien de plus que cette friction, le feu allumé par deux opposés et cela crée le prana. Le prana est une chose que l’on identifie trop banalement à une simple énergie de vitalité que l’on trouve dans le cosmos, qui rentre par la rate et ressort par les pores et qui va Dieu sait où. Le prana est quelque chose de beaucoup plus sacré. C’est une énergie hautement divine. C’est l’électricité du ciel et là il faut comprendre que c’est le même feu qui est à l’origine de l’âme de chacun.
    Il y a donc une part du prana qui se scinde, qui s’individualise et qui devient des âmes. Il y a une part du prana qui reste indifférenciée, qui reste non segmentée pour pouvoir devenir une énergie de vie qui continue d’alimenter les vies qui ont été créées.
    Lorsque vous respirez du prana ne banalisez pas la chose en pensant que c’est de l’énergie de la nature ou du soleil. C’est une substance atmique que vous respirez, c’est une âme, la même substance que votre âme, mais à l’état indifférencié.

     

    La conférence du 04 05 90  en 2 parties  

     

    S'ouvrir à la lumière

    Se dépouiller de soi-même

     

    Conférence audio indisponible

     

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  • La place de l'effort et l'ascèse en spiritualité 20 05 90Lorsque l’on parle de spiritualité on invente un terme qui n’a rien à voir avec la réalité. On met d’un côté le monde dit profane ou matérialiste et de l’autre côté on invente et on nomme un monde spirituel. Comme s’il y avait dans l’univers créé par Dieu deux mondes qui se font la guerre. Un monde d’où l’on vient et qui serait ignorant, matière, limite et mort et un monde où l’on va, que l’on appellerait le monde de Dieu où n’y a qu’immortalité, plénitude, régénération, etc.
    En fait, si l’on veut concevoir exactement la spiritualité, il faut lui ôter cette racine matérielle et matérialiste. Il faut lui ôter ce que l’on appelle le monde profane. On ne peut pas être un homme ou une femme de spiritualité si l’on pense qu’il y a un monde profane, un monde aveuglé, un monde sourd et muet, un monde de la matière. Si on pense ainsi, le disciple n’arrivera ni à trouver sa place, ni à faire l’effort correct, ni à le faire depuis le bon endroit.
    Devenir spirituel ne vient pas du fait que l’on va s’intéresser à la spiritualité, que l’on va apprendre tous les mots sanscrits qui existent, que l’on va suivre tous les séminaires, que l’on va prier Dieu, que l’on va faire des méditations, du yoga, ou je ne sais quoi d’autre. Ce sont des activités comme d’autres. Vous pouvez objecter, que si je médite, c’est un acte spirituel et que donc la méditation fait partie du monde spirituel.
    Bien sûr tu peux me rétorquer cela et que donc la pratiquant tu agis en tant qu’élément spirituel, mais je te dirais que c’est le monde vu de ton balcon.
    Les notions vues depuis mon balcon sont complètement différentes. Pour nous, il n’y a ni monde profane ni monde spirituel, il y a tout simplement une intention de réalité. Ce qui fait qu’il y a des hommes qui sont enfoncés dans la spiritualité depuis des années et des années et qui ne sont pas pour autant spirituels.

    Pourquoi ?
    Tout simplement parce que toutes leurs attitudes et surtout leurs attitudes morales, mentales, toutes leurs conceptions sont en fait dans le monde profane. Même lorsqu’ils essaient d’imaginer Dieu, ils l’imaginent avec la lunette du monde profane. C’est un peu comme un homme qui est sur le quai et qui voit passer des bateaux qui vont vers des pays fantastiques et d’ailleurs ils n’en reviennent pas.
    Il s’imagine déjà acheter un ticket et c’est ce qu’il va faire. Il va au guichet et il fait comme tout le monde, il va à la messe ou aux rituels ou a des séminaires. Mais il n’empêche qu’il ne construit jamais son bateau et qu’il reste sur le quai et que ce sont bien les autres qui partent et jamais lui.
    Alors pour se donner l’illusion du déplacement, du voyage, il trotte sur la rive. Il suit les bateaux et il pense qu’en les suivant en parallèle sur la rive, il arrivera au même endroit que les bateaux. Mais très vite, les bateaux filent droit vers l’horizon et il ne peut plus les suivre. Ce qui fait que le marcheur reste sur la rive, ce n’est pas parce qu’il a été stupide ou aveugle c’est tout simplement le poids de ses conceptions qui l’ont retenu sur la rive.
    Un homme ou disons un esprit en lui-même n’a aucun poids. Il n’a pas plus le poids de la matière, le poids de l’aveuglement, aveuglement dont on parle tant lorsque l’on imagine l’âme descendue dans la matière. L’esprit ne connaît pas le poids. Par contre, ce qui va lui donner un poids immense, c’est la conception qu’il va avoir du monde qui va s’ouvrir à lui et du ciel qu’il va essayer d’imaginer une fois qu’il sera tombé dans le monde. Car c’est tout ce qui lui restera, s’imaginer ce qu’est le ciel.
    De ce fait, le disciple entame une pensée dualiste, il contemple le monde dans lequel il est, il l’analyse, il essaie de se défendre et par poussée, inspiration ou intuition, il essaie d’imaginer un monde spirituel, un monde divin. Et pris entre deux chaises, comme vous dites, il ne sait pas toujours doser la part d’effort qui doit être fait sur le monde de la matière ou sur le monde de l’esprit, de même que la part de discernement ou de défense, la part de force qui doit être appliquée sur le monde de la matière ou sur le monde de l’esprit.
    Pour l’individu qui entretient une pensée dualiste, tout l’univers de la spiritualité lui semble un mystère, un mystère si immense qu’il ne pourra pas le résoudre de sitôt. Alors il se trouve le besoin d’avoir un Maître et il s’invente comme cela une dépendance, et en haut des Maîtres il place Dieu, le suprême initiateur, celui qui va libérer toutes les âmes. En partant d’une pensée dualiste, on voit un homme qui s’achemine vers une dépendance vis-à-vis d’un système, qu’il soit social, religieux ou philosophique, puis vis-à-vis d’un homme parce qu’il cherche un initiateur et qu’il se l’invente, puis vis-à-vis d’un Maître, d’un Dieu. Ceci fait que ce disciple ne peut pas bouger le petit doigt sans se poser la question : Est-ce que je fais l’effort correct, est-ce que je dois faire cet effort-là ou celui-là, ce choix-là ou tel autre ? Sa vie devient un véritable casse-tête et la spiritualité lui apparaît comme une véritable jungle, où se cachent plein d’énigmes qu’il lui faudra beaucoup de temps à résoudre. Rien n’est plus faux. Le Maître n’invente rien, Dieu n’invente rien. Il n’a pas posé des pièges à un moment du chemin de la vie du disciple. Par contre dans la sphère intérieure du disciple, chaque émotion, chaque attitude morale, mentale, chaque débordement vient s’inscrire comme une leçon à apprendre. Ainsi c’est le disciple lui-même qui engendre dans sa sphère intérieure le besoin d’être éprouvé, et il le démontre par l’erreur commise. Autrement dit, l’homme est celui qui engendre ses propres épreuves. C’est lui qui plante le germe de l’épreuve. Ce n’est pas Dieu qui envoie qu’à tel endroit il y aura une épreuve sur le plan sentimental, sur le plan physique ou sur le plan philosophique. Absolument pas, tout simplement parce que les degrés spirituels n’ont pas été établis comme l’homme l’imagine.

    Du point de vue cosmique un homme commence à exister lorsqu’il a quitté la matrice de la terre. Avant ce départ, on ne peut pas dire qu’il existe. Il n’est donc pas question de l’éprouver en quoi que ce soit. Par contre, dans sa poche, dans son œuf, œuf que créent son aura et son esprit replié sur lui-même, l’homme va générer des ombres, des trous, des failles et automatiquement il va devoir en boire tout le jus. C’est cela que l’on appelle le karma. Ce n’est pas le fait qu’il existe un seigneur quelconque qui active une loi X pour que l’élève Y soit purifié. Ce n’est pas une loi qui vient d’en haut, c’est une loi qui vient d’en bas. Je dirais même que c’est une loi qui vient de l’intérieur de l’individu. En fait, même si Dieu n’existait pas, ou plus, cela n’aurait aucune importance car il y a à l’intérieur de l’homme suffisamment de principes pour que l’évolution continue, pour que l’homme aille toujours vers une purification et un meilleur.

    Chaque fois donc que l’homme dit, fait, pense quelque chose, il ne doit pas imaginer que cela est sans importance, que Dieu lui pardonnera, ou qu’il pourra racheter son débordement en faisant ceci ou cela.
    Chaque fois que tu fais un geste, tu plantes une graine dans ton œuf, l’œuf de ton esprit replié sur lui-même pour le temps de ton incarnation. Et chaque fois que tu plantes une graine, la graine va germer et elle va donner un fruit et tu vas vivre avec. Et lorsque tu t’apercevras que son goût est amer, tu ne seras pas heureux de ta vie.
    Cependant, il ne faut pas croire que tous les germes ont des mauvais goûts. Il y a aussi ce que l’on appelle le bon karma, une bonne pensée, un bon geste, une bonne attitude. Ces choses vont engendrer de bonnes graines et vont donner de bons fruits. Tout le travail du jardinier, du guide en fait, sera d’apprendre à l’homme, dans un premier temps, à ne plus engendrer de mauvais fruits. Donc arrêter la catastrophe, la création négative, et ensuite à arracher les fruits mauvais, sans qu’il ait besoin de les manger, comme le karma vécu inconsciemment conduit le disciple à manger toutes ses négativités.
    C’est là, que se posent l’effort et l’ascèse, c’est là qu’entre en jeu le véritable engagement spirituel, l’effort sur soi-même, la prise en charge, la prise en main, la volonté spirituelle.

    Il y aura toujours une part de karma que l’homme devra expérimenter, vivre. Donc une part de karma qui le conduira vers des situations inévitables, c’est certain. Mais il y a aussi une autre part de karma qui est là comme une somme d’erreurs sans trop d’importance, qui sont de mauvaises herbes plantées sur le chemin. Là, il faut simplement être bon jardinier et savoir désherber, il n’est pas nécessaire de manger toutes ces mauvaises herbes. Il suffit de savoir se prendre en main et de changer les choses.
    L’homme a suffisamment à faire avec le karma inévitable sans qu’il s’oblige à manger toutes les mauvaises herbes du jardin de sa vie, ce n’est pas utile et ce n’est pas la loi. Par contre, prenez un être qui ne veut ni se regarder, ni s’analyser, ni se prendre en main, alors celui-là devra manger toutes les herbes, bien sûr et il aura une vie très difficile.

    Alors à quoi sert la spiritualité ?
    Dans un premier temps elle sert à savoir ne plus créer de mauvais fruits. C’est vers cette attitude que tendent toutes les églises, tous les rituels, et c’est pour cela qu’elles paraissent si intransigeantes et qu’elles élaborent de grands livres d’interdictions, tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela, tu ne penseras pas à ceci ou à cela.
    L’homme vit cela comme une grande domination, il se révolte même contre la chose. Mais s’il se révolte, c’est parce qu’il a déspiritualisé le conseil qui était donné soit par les églises ou certains frères ou certains Sages.
    Lorsque la société change, lorsque la vie change, automatiquement on déspiritualise le conseil qui avait fabriqué et tenu debout une société, celle qui était avant. C’est pour cela qu’un monde qui avait poussé droit semble éclater dans tous les coins et s’éparpiller. Mais en fait, ce n’est pas par décadence ou par chute, du moins pas toujours et pas forcément, c’est uniquement par déspiritualisation des conseils qui avaient élaboré la société qui était avant.
    Avant que la majorité des hommes accepte de respiritualiser certains conseils des Sages, il y a toujours un petit moment d’égarement où chacun ne sait plus ce qui doit être fait, ou comment le faire, si Dieu existe et de quelle manière, si ce sont les scientifiques qui ont raison. Ce qui fait tous les égarements que tout le monde connaît aujourd’hui en occident.

    Ce n’est pas de l’égarement, les choses n’ont pas changé, les lois n’ont pas changé. Les lois ne meurent pas, la spiritualité ne change pas parce que l’on passe dans un nouveau monde. Les grands principes restent les mêmes. L’homme qui se veut disciple n’a pas le droit de se sentir abandonné, déstabilisé ou sans référence. Ce sont simplement les appréciations morales et mentales qui sont extirpées du concept, du conseil qu’avait donné l’église ou des Frères de Lumière. Ce n’est que le conseil extirpé qui est en train de tomber ou de changer, ce n’est pas le principe. Il faut donc avoir l’œil qui regarde un peu plus loin que le concept actuel. Il faut donc passer au delà des idées qui ont mené le monde, le monde social jusqu’à aujourd’hui. L’homme doit ainsi faire un effort de philosophie. Il ne s’agit pas spécialement d’une époque comme le passage dans le nouveau monde. Rien n’est spécial dans le ciel.
    Par contre sur la terre, oui, il y a des changements. D’un seul coup on ne pratique plus une telle chose, on ne croit plus à telle autre chose, et le monde paraît changer. Mais en fait, celui qui croit que le monde change et autant dans l’illusion que celui éparpillé qui est victime de ce changement. La spiritualité est ce qui ne bouge pas à travers les âges.

    Pour entrer en contact avec ce qui ne bouge pas, il faut avoir la sagesse à un moment donné de se mettre au-dessus de ce qui bouge, abandonner donc les concepts traditionnels, les concepts de la masse, qui ont pourtant, par leurs bienfaits, alimenté toute une civilisation. L’homme est plus qu’une civilisation. Même s’il est bon qu’une civilisation existe, même si son creuset est indispensable et que des évolutions ont eu lieu à travers ces creusets, l’homme est au delà et au-dessus de la civilisation. Il ne doit pas en être esclave, il doit s’amuser d’elle au contraire. Celui qui est aveugle va être moulé par la civilisation, il pensera comme la civilisation, il parlera, mangera et mourra comme la civilisation. Donc, tant que je n’existe pas, je vais exister selon les modèles et les critères d’une civilisation, d’un groupe, d’une famille, d’une nation, d’une idéologie ou d’une église. Mais cela n’est pas de la spiritualité, même si je prends le cas d’exister selon une idéologie, selon une église, cela n’est pas de la spiritualité. Même si l’on se veut méditant, dans la prière, cela ne veut pas dire que cette prière-là est spirituelle. Puisqu’elle est toujours prisonnière d’une dualité et d’une conception dualiste, automatiquement elle reste dans le monde profane, elle ne peut pas emmener l’individu vers la contemplation, c’est impossible.

    Où doit donc se poser plus particulièrement l’effort spirituel, quand le disciple veut véritablement en faire un ?

    Il doit poser son effort au niveau des conceptions, pas du tout au niveau de ses intestins et faire des lavements pour avoir le côlon propre afin de méditer avec l’esprit plus clair. Il ne doit pas avoir non plus l’effort posé au niveau de son mental pour surveiller ses pensées et répéter des mantras plutôt que de dire des bêtises. Il ne doit plus poser son effort au niveau de son sexe. Tous ces centres-là sont des illusions. Il n’y a plus de problème mental, il n’y a plus de problème sexuel, il n’y a plus aucun problème lorsque l’individu arrive à la conception juste.
    Mais tant que la véritable idée n’est pas apparue dans le monde mental du disciple, de nombreux fantômes vont pouvoir l’assaillir et lui mener une vie infernale. Le disciple va enregistrer toutes les pulsions de son corps et s’y identifier. Ce qui fait que la faim va devenir l’occasion d’une jouissance ; la soif, le sexe une occasion de plaisir ; la parole, tout le monde est content de faire de beaux discours et d’être écouté. Tout devient sujet à plaisir ou à déplaisir selon que l’on va pouvoir réussir à se satisfaire ou pas.

    En résumé on pourrait dire de ma pensée générale, que l’homme n’est rien d’autre qu’une idée qui traverse le temps et l’espace, les formes et les règnes et qu’il doit retrouver l’idée juste.

    Tant qu’il n’est pas capable de cette conception juste, il va être entraîné dans des rêves plus bizarres les uns que les autres. Et l’homme va croire à ces rêves et lorsqu’il sera dans le moment de souffrir, il va croire à sa souffrance. Lorsqu’il sera dans un moment d’être heureux, il va croire à son bonheur. Dans un moment il doit être riche, il va croire à sa richesse et à la pauvreté lorsque la pauvreté viendra dans le rêve.....

    la suite de la conférence exemplifie ce dernier propos, en évoquant la question de la maternité, du rôle de parents et des enfants ....

     

    La conférence du 20 05 90  en 4 parties  

     

    L'homme engendre ses propres épreuves

    Comment être un être authentique

    On ne peut aller vers la spiritualité que si l’on s’arrête de penser à propos de la spiritualité.

    N'oublie jamais qui tu es

     

    Conférence audio indisponible

     

     Le Karma

     

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  • Corps astral, corps éthérique et Prana solaireLe corps mental, le corps émotionnel est aussi différent de vous, de votre essence, que peut l’être votre corps physique vis-à-vis de votre essence. Lorsque vous aurez compris cela, vous arriverez à mieux utiliser les instruments que sont, le mental et l’émotionnel purifiés.

    Quoi que l’on en dise, le corps astral est quelque chose de très utile, de très important, mais il faut savoir le purifier et le vivre dans ses aspects les plus purs. Ainsi travaillé, il devient un moyen immense de purification pour les autres.

    Par le corps astral on peut faire passer les énergies directement du cosmos dans la matière, ce n’est pas par un autre corps. La seule écluse qui existe entre la matière et le cosmos c’est l’astral. C’est dans l’astral que se pré-conçoit la matière, l’humanité, les civilisations. Tout magicien un peu malin sait très bien que s’il veut produire de la magie, il doit d’abord construire dans l’astral la matière qu’il veut voir s’exprimer sur un plan physique. Une fois que cela se trouve dans l’astral, il ne faut pas beaucoup de temps pour que cela s’exprime sur un plan physique.

    Les guérisseurs du futur, et cela n’est pas si loin en fait, car vous pouvez être demain un guérisseur de ce type-là si vous purifiez votre corps astral, ces guérisseurs vont être des canaux, des intermédiaires entre l’énergie cosmique qui viendra plus précisément du prana solaire et de la cellule physique.
    L’individu qui est malade, qui a des problèmes avec sa cellule physique, ne peut pas directement recevoir le prana solaire, même si le prana est absorbé par la rate, par d’autres chakras, par la respiration etc. C’est un autre aspect du prana qui est assimilé à ce moment-là. C’est ce que l’on appelle les globules de vitalité, et cela n’a rien à voir avec le véritable prana solaire.
    Le véritable prana solaire est l’énergie qui est comparable à ce que les ondes de forme essayent d’attraper, comme les pyramides par exemple. Et là, il y a une grande confusion, parce que l’on dit que les ondes de forme attirent une énergie du plan éthérique.

    Alors que vient faire le prana solaire au milieu ?
    Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’énergie éthérique, ou les globules activés sur le plan éthérique et le prana solaire sont une seule et même chose. Il ne peut pas y avoir de plan éthérique sans le prana solaire. C’est en fait le prana solaire qui compose cette zone de l’univers que l’on appelle le plan éthérique, et dans cette zone l’homme tire son propre plan éthérique ainsi que toutes les choses.

    Le guérisseur du temps futur sera capable, par son corps astral purifié, de prendre les globules du prana solaire pour les précipiter dans la matière, chose que l’on ne peut pas faire depuis le plan éthérique, que l’on dit être plus près de la matière que le plan astral, mais en fait c’est faux.

    S’il est plus près de la matière que le plan astral, ce n’est pas parce que le plan astral est moins dense et que l’éthérique est plus dense, c’est parce qu’il est primordial à la matière, et c’est pour cela qu’on le trouve si proche de la matière, si infiltré dans la matière. Sans lui la matière ne peut pas avoir lieu, ne peut pas avoir de vitalité.

    Sans son corps éthérique un homme ne peut pas vivre, son corps ne peut pas être, l’intelligence de son corps ne peut pas fonctionner, les automatismes ne peuvent pas avoir lieu. On trouve au dessus le plan astral, non pas parce qu’il est supérieur au plan éthérique, mais parce que lui commence à être un peu un plan de conscience, alors que le plan éthérique ne l’est pas, il est un plan de vitalité. Le plan astral est une zone de feu cosmique, d’énergie. C’est à l’intérieur du plan astral que l’on peut précréer des choses.
    Qui dit plan de conscience, dit dans une certaine mesure : mental ou pensée. Car comme je l’ai dit tout à l’heure, même lorsque l’homme arrête de penser, il est encore une pensée.

    La conscience en fait est une pensée, mais une pensée pure, une idée, plus exactement une idée divine. Lorsque l’homme arrive au point de ne plus être une idée même divine, alors il n’appartient plus du tout au cycle des manifestations, il se retire de la manifestation. Il dépasse ce que l’ésotériste appelle la huitième initiation majeure. Il est ce que le Bouddha a appelé le néant.
    Je ne veux pas parler du néant ce soir, sachez simplement qu’il retourne à ce moment-là au non manifesté.

    Lorsque l’on veut approcher correctement toutes les choses de l’esprit, il faut non seulement, savoir jouer avec les paradoxes, connaître la constitution occulte de l’homme, mais en plus il faut avoir la vision juste. Savoir que si vous avez un corps astral, si vous avez un corps mental, si vous avez un corps ceci, un corps cela, c’est très bien, mais vous les possédez en tant qu’instruments, ce ne sont pas des identités, ce ne sont pas des références, ce ne sont pas des indications sur votre nature véritable.
    C’est comme lorsque vous faites le compte des options qu’a votre voiture. Vous avez ceci, vous avez cela, mais ce n’est pas la voiture, car la voiture c’est avant tout vous-même, le pilote. Vous pouvez avoir des tas et des tas d’options, cette voiture, si elle se comporte bien sur la route, cela ne va dépendre de ses options, mais du pilote.
    Donc quelles que soient les options que vous avez eues de la part du créateur, c’est-à-dire un corps astral, un corps mental, un corps bouddhique, dites-vous "c’est très bien, comme cela, je vais pouvoir travailler, je vais pouvoir aller très loin avec ces options, mais ce n’est pas mon image véritable".

    Votre image véritable c’est le moi suprême, c’est l’âme, c’est la monade, c’est cela la vision que vous devez avoir. Parce que tant que vous n’avez pas la vision juste, vous n’allez pas savoir utiliser vos instruments et vous allez vous embourber avec vos instruments, et toutes les épreuves viendront. Celui qui est coincé sur le plan mental va devoir être éprouvé pour qu’il se décoince du plan mental. Celui qui est enfoncé dans son corps émotionnel va devoir être éprouvé pour pouvoir acquérir le discernement et se décoincer de son corps émotionnel. Alors que c’est inutile si l’on comprend que toutes ces choses ne sont que des options du véhicule et que ce que vous êtes c’est l’âme qui joue avec ces options-là.

    Cet extrait de conférence fait suite à un article publié il y a dix mois et rédigé en octobre 2017 "L’homme est une magnifique et une subtile mécanique"

     

     

    La conférence du 15 05 88  en 3 parties  

    Résurgence de la spiritualité

    La conscience après la mort

    L'ésotérisme moderne

     

    Conférence en audio 

    Bruxelles 15 05 88

     

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