• Tous les Etres sont des BouddhasSandy Hinzelin dans son ouvrage « Tous les êtres sont des bouddhas: Traduction du Traité qui montre la nature de Bouddha du troisième karmapa,propose une réflexion sur le sens de la présence dans chaque être de la nature de Bouddha, et sur le fait que tous les êtres ont la possibilité de la reconnaître et d'atteindre l'éveil. Puisque la nature de Bouddha désigne un état de conscience indicible, il est proposé de l'appréhender par une approche phénoménologique , en suivant le chemin que la conscience ordinaire doit parcourir pour reconnaître ce qu'elle est véritablement, à savoir la vacuité-luminosité. Cette démarche va de pair avec la pratique méditative.

    Sandy Hinzelin est docteur en philosophie et chercheur associé au laboratoire Philosophies et Rationalités à l'Université Clermont Auvergne.

    Elle a enseigné pendant plusieurs années la philosophie orientale et occidentale au sein du département de philosophie de l’université Blaise Pascal à Clermont-Ferrand.

     

    Ses recherches sont tournées vers l’Orient, plus particulièrement le bouddhisme indo-tibétain, avec une approche qui cherche à unir compréhension.

     

     


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  • Le SamadhiOn peut définir d'une façon générale le Samadhi comme un processus de plongée dans les couches les plus profondes de sa propre conscience, qui fonctionne au moyen de différents degrés du mental. La conscience est un aspect de la Réalité Ultime et son expression dépend du degré particulier du mental au moyen auquel elle fonctionne, l'expression en étant d'autant plus limitée que l'instrument d'expression est grossier. Comme l'involution progressive de la conscience dans la matière pour se développer lui impose des limitations croissantes, de même le processus inverse d'évolution libère progressivement la conscience de ses limitations. Les différentes étapes du Samadhi représentent cette libération progressive de la conscience des limitations dans lesquelles elle est impliquée et Kaivalya est l'état dans lequel elle peut à nouveau fonctionner en toute liberté.

    Comme la conscience fonctionne à différents niveaux dans différents degrés du mental, au moyen de différents mécanismes appelés des véhicules ou Koshas, sa libération progressive des limitations peut être considérés d'un autre point de vue. On peut la considérer comme le retrait d'un véhicule dans un véhicule plus subtil. Chaque véhicule à ses propres fonctions et limitations mais les fonctions deviennent plus inclusives et les limitations de plus en plus ténues au fur et  à mesure que la matière dont il est composé devient plus raffiné.

    I.K. Taimni

    La science du Yoga

    de l'humain au divin p.44

    Editions ADYAR -


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  • Car ceux qui possèdent la sagesse, unis dans la vision de l'âme, renonçant au fruit des œuvres, libérés de la servitude des renaissances, atteignent le havre où nulle affliction ne demeure.

    Quand ton âme passera au-delà de la forêt de l'illusion, tu ne feras plus de cas de ce qui fut enseigné ou sera enseigné.

    Quand s'étant soustraite à l'enseignement traditionnel, ton âme se dressera stable et ferme en vision d'Âme, ton gain sera alors l'union avec l'Âme"

    Bhagavad Gîta II, 52 et 53.


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  • La science du Yoga - de l'humain au divinSelon les conceptions les plus hautes de la philosophie indoue dont la science du Yoga est une partie intégrante, l'âme humaine ou Jîvâtmâ est une facette ou expression partielle de la "sur-âme" ou Paramâtmâ : la réalité divine qui est la source ou substratum, de l'univers manifesté. Bien que l'essence des deux soit la même et indivisible, le Jîvâtmâ est devenu subjectivement séparé de la Paramâtmâ, et est destiné après avoir traversé un cycle évolutif dans l'univers manifesté, à s'unir de nouveau avec lui en pleine conscience. Cet état d'unification des deux dans la conscience, aussi bien que le processus mental et la discipline  grâce à laquelle cette union est atteinte sont tous deux appelés Yoga. Cette conception est formulée de différente façon dans la Sâmkhya, mais une analyse serrée de l'idée fondamentale se révélera être essentiellement la même.

    I.K TAIMNI

    La science du Yoga - de l'humain au divin -P.21 - Editions ADYAR Paris


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  • Le problème de la découverte du Soi et de la prise de conscience du Soi à la lumière de l’occultisme

    Les idées principales qui font partie de la Philosophie Occulte et sur lesquelles ce livre se fonde sont les suivantes :

    1 – L’univers manifesté prend racine dans un Principe Éternel, Illimité, Immuable, et jamais Manifesté, que l’on appelle l’Absolu, Parabrahman ou la Réalité Ultime. Ce Principe transcende la puissance de compréhension de l’homme.

    2 – Conscience et Énergie ou Esprit et Matière ne sont pas deux réalités indépendantes, mais deux aspects complémentaires de l’Absolu. Ils sont les premiers résultats de la différenciation et forment la base de la Manifestation.

    3 – De cette Triade procèdent tous les innombrables univers qui apparaissent et disparaissent dans le cycle sans fin de Shristi et de Pralaya, c’est-à-dire de Manifestation et de Dissolution.

    4 – Les innombrables systèmes solaires qui font partie de l’univers manifesté sont l’expression de cette Réalité Ultime, chaque Système Solaire formant une unité indépendante et restant cependant enraciné dans la Réalité à jamais non Manifestée.

    5 – Chaque Système Solaire est un mécanisme parfaitement ordonné qui est non seulement gouverné par des lois immuables de la Nature, mais est aussi la manifestation d’une Intelligence transcendante appelée Dieu ou Logos.

    6 – Le Soleil physique et les planètes qui lui sont liées forment la partie extérieure, c’est-à-dire la plus dense du Système Solaire, car il y a plusieurs mondes invisibles, composés d’une matière de plus en plus subtile qui s’interpénètrent avec le monde physique.

    7 – L’ensemble du Système Solaire, avec ses planètes, visibles et invisibles, constitue un vaste théâtre d’évolution où la vie à différents stades et sous d’innombrables formes est en train d’évoluer vers une perfection de plus en plus grande.

    8 – Tout ce prodigieux processus se déroule selon un Plan précis qui est présent dans la Conscience Divine et est contrôlé et guidé par diverses hiérarchies d’Êtres situés à différentes étapes de l’évolution.

    9 – L’évolution de l’humanité sur notre terre est guidée par une Hiérarchie Occulte d’Êtres humains arrivés à la perfection qui ont épanoui en eux-mêmes des énergies et des facultés transcendantes dont nous ne pouvons nous faire aucune conception à notre présent stade d’évolution. Ils sont en contact intime et constant les uns avec les autres et avec les affaires du monde qu’ils guident conformément au Plan Divin avec une habileté et une sagesse consommées.

    10 – La vie évolue graduellement, étape après étape, en passant par les règnes du minéral, du végétal, de l’animal et de l’humain, l’évolution se poursuivant même après qu’ait été atteinte la perfection au stade de l’humain.

    11 – Chaque être humain est d’essence divine, contient en lui-même à l’état de germe toutes les qualités et toutes les énergies que nous associons à l’idée de la Divinité, et celles-ci s’épanouissent graduellement menant à une perfection toujours croissante et à une expansion de conscience qui n’a pas de limite.

    12 – L’épanouissement de ces qualités et de ces énergies latentes se produit par le processus de la réincarnation ; l’âme ne cesse de se réincarner dans différents pays et dans des conditions sociales différentes pour acquérir toutes sortes d’expériences et puis elle passe des périodes de repos sur les plans superphysiques afin d’assimiler les expériences qu’elle a faites.

    13 – Non seulement l’aspect physique, mais aussi tous les autres aspects de la vie de l’homme sont régis par des lois naturelles qui opèrent dans leurs sphères d’action respectives. Cette loi de cause et d’effet qui gouverne tout et que l’on connaît généralement sous le nom de Karma, fait de l’homme le maître de sa propre destinée et le distributeur du bonheur ou du malheur qui l’attendent.

    14 – De même que l’évolution des formes dans le règne végétal et le règne animal, peut être accélérée en se servant des lois de la biologie, l’évolution de l’homme peut, elle aussi, être grandement accélérée en appliquant les lois mentales et spirituelles qui opèrent sur leurs plans respectifs.

    15 – La Science de l’autoculture est basée sur l’application au problème de l’évolution de l’homme, de ces lois naturelles dans leur totalité et par conséquent offre autant de certitude et de confiance pour atteindre des résultats précis que les lois opérant sur le plan physique en offrent dans le domaine de la Science moderne.

    Quelques-uns des faits énumérés ci-dessus pourront paraître étranges et peu convaincants à ceux qui les voient mentionner pour la première fois mais il n’en va pas réellement ainsi quand nous les considérons soigneusement dans leur totalité et que nous examinons les témoignages qui leur sont favorables. En les étudiant soigneusement et en détail, on découvrira que ces faits fournissent une solution générale de pratiquement tous les problèmes les plus profonds de la vie, une solution raisonnable par nature et en accord avec la science du moment. Le lecteur, si telle est sa préférence, peut les considérer comme des hypothèses, à condition de se rappeler qu’en fait ce ne sont pas des hypothèses au sens où le mot est employé par la Science. La Science emploie ce mot pour désigner un vaste ensemble de postulats adoptés arbitrairement pour expliquer un groupe de phénomènes et pour orienter les expériences ultérieures faites dans ce domaine. Les doctrines de la Philosophie Occulte ne sont pas des postulats dépourvus de preuves, dans le sens où ces expressions sont entendues. Pour les Occultistes, du moins pour les plus avancés d’entre eux, elles sont toutes du domaine de la connaissance directe, et elles sont graduellement vérifiées par tout candidat qui marche sur le Sentier occulte . Mais pour le nouveau venu elles doivent demeurer des faits non vérifiés, bien qu’en étudiant à fond la littérature de l’Occultisme il puisse facilement se convaincre de leur exactitude et de leur caractère raisonnable inhérent. Elles ne peuvent être vérifiées et reconnues comme exactes que par ceux qui marchent sur le sentier de l’épanouissement interne et deviennent eux-mêmes des Adeptes de la Sciences de l’autoculture.

    SELF-CULTURE (l’autoculture)

    par I.K. TAIMNI

    (Traduit de l’Anglais)

    Éditions Adyar

    4, square Rapp – 75 007 Paris

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  • 2023


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  • Il nous faut faire connaissance avec nous-mêmes, avec notre corps, avec notre psychisme, avec la démarche de notre pensée. Habituellement nous dressons un « opposé » au conditionnement qui nous choque. Coléreux, nous nous efforçons de devenir paisible, nous engageant ainsi dans un autre conditionnement. Ou bien encore nous avons recours à diverses évasions. Avec de tels procédés, nous sommes contraints de parcourir éternellement le même cercle vicieux. Il ne nous reste donc plus qu’une attitude de pure observation qui nous permettra de connaître notre terrain, de saisir sur le vif les activités de notre corps, de notre psychisme, les démarches de notre pensée, nos motivations. Dans une première phase, l’observateur éprouve quelques difficultés à être impersonnel, sans choix, il dynamise l’objet, il s’en rend complice. Puis vient un moment où s’installe entre l’observateur et l’objet une zone neutre, et les deux pôles perdent leur charge. L’observateur est silence et immobilité, l’objet conditionné n’est plus alimenté.

    Jean Klein Être - Approche de la non-dualité

    Jean Klein (19 octobre 1912, Berlin-22 février 1998, Santa Barbara) était un maître spirituel français, originaire d'Europe centrale, s'inscrivant dans la tradition de l'Advaita Vedanta. Musicologue et médecin de formation, il est l'auteur de plusieurs ouvrages en français et en anglais. Il était également professeur de yoga. 

     


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  • Il y a de nombreuses façons d'entraîner l'intuition dans l'activité, et l'une des plus utiles et les plus puissantes est l'étude et l'interprétation des symboles.

    Les symboles sont les formes extérieures et visibles des réalités spirituelles intérieures, et lorsque la facilité à découvrir la réalité derrière une forme spécifique a été acquise, ce fait même indiquera l'éveil de l'intuition. [... ]

    L'étude des symboles tend à ce faire et, lorsqu'elle est réalisée avec fidélité et diligence, produira trois effets :

    1. Il entraîne le pouvoir de pénétrer derrière la forme et d'arriver à la réalité subjective.

    2. Elle tend à provoquer une intégration étroite entre âme-esprit-cerveau, et quand cela est provoqué, l'afflux de l'intuition et, par conséquent, de l'illumination et de la vérité devient plus rapidement possible.

    3. Cela mettra une pression sur certaines zones non éveillées du cerveau et suscitera l'activité des neurones trouvées, et c'est la première étape de l'expérience de l'aspirant. Avec la majorité des vrais aspirants, le centre entre les sourcils est réveillé, tandis que le centre en haut de la tête vibre très doucement, mais n'est pas en pleine activité. Ce centre supérieur doit être réveillé plus pleinement avant que les aspirants ne puissent se mesurer à leur pleine opportunité.

    Dans l'étude des symboles, je vous exhorte à la nécessité de toujours mettre devant vous-mêmes le but d'arriver au concept sous-jacent de tout symbole étudié. Ce concept sera un jour synthétique. Il ne sera pas détaillé et en sections. Vous devrez peut-être arriver à ce concept en étudiant les détails et en arrivant à la signification de différentes sections ou parties du symbole considéré. Cependant, lorsque votre analyse est terminée, vous ne devez pas vous reposer satisfait jusqu'à ce que vous ayez résumé la signification du symbole dans une idée, un concept, une signification ou un nom synthétique.

    Source : Glamour - Un problème mondial

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    ➡️ Page FB : https://www.facebook.com/GlamorAWorldProblem/


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  • 2022


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  •  Le mot de sâmkhya apparaît pour la première fois dans la Shvetasvatara-Upanishad au sens "ce qui repose repose sur le nombre", allusion au goût de cette doctrine pour les énumérations et d'une hiérarchie classifiée. Sâmkhya signifie donc "théorie, réflexion" par opposition à yoga "pratique".Le système a été codifié pour la première fois au 4ème s. après JC par Ishvarakrishna dans son ouvrage Sâmkhyakârikâ (versets mnémoniques sur le sâmkhya, traduit en français sous le titre "Les Strophes du Sâmkhya", éd. les Belles Lettres, 1982).Dualisme : Le système sâmkhya postule l'existence de deux entités éternelles: le Purusha et la Prakriti.La prakriti embrasse tout ce qui n'est pas le purusha: c-à-d le monde physique et le monde psychique. Elle est fondamentalement indifférenciée, non développé. Dans ce sens, le terme s'oppose à vikriti. Le sâmkhya est une doctrine évolutionniste. Son but est de montrer comment on est passé de l'indifférencié au différencié, de l'incohérent au cohérent, du chaos au cosmos, du fin au grossier, du subtil au matériel. L'évolution, pour l'Inde, n'est pas un passage du Tout à une partie, mais le passage de quelque chose de relativement moins différencié à quelque chose de plus différencié, c-à-d plus grossier.La prakriti et les gunas. La prakriti est composé d'une infinité d'entités subtiles appelées guna. Les gunas sont à la fois des entités inhérentes à la prakriti et des qualités de cette prakriti. Les gunas sont infinis en nombre, mais peuvent être regroupés en trois catégories:
    1.    sattva
    2.    rajas
    3.    tamas.
    Comme toutes les notions su sâmkhya, les gunas sont à comprendre à deux niveaux: physique, objectif ou macrocosmique, et psychologique, subjectif, microcosmique. Le plus noble d'entre eux est le sattva: objectivement, c'est la légèreté, subjectivement (psychologiquement), c'est la joie et la paix. Le rajas : c'est l'énergie, ce qui met en mouvement dans la nature. Subjectivement, au niveau microcosmique, c'est l'énergie en nous, sous son double aspect : activités et souffrances. Le tamas : c'est la lourdeur, l'obstacle, ce qui maintient en inertie le monde physique ; psychologiquement, c'est ce qui égare et aveugle l'homme. Toute l'activité humaine est déterminée par les gunas. Les gunas déterminent l'ensemble du champ de l'expérience : notamment les tendances mentales, la nourriture, les activités religieuses, les sacrifices, les activités intellectuelles. Par exemple en Bhagavad-Gîtâ 17, la nourriture (vers 8-10), le sacrifice (v. 11-13), l'ascèse (v. 17-19), les dons (v. 20.-22). Mais cependant,, il n' y a jamais pas qu'un seul guna qui est en jeu. Il ne peut y avoir que prédominance de l'un sur l'autre. Dans ce cas, seul le guna prédominant est apparent, et les autres latents. Ils existent néanmoins et peuvent à tout moment reprendre le dessus. Si à un moment donné vous faites un don sattvique, cela veut dire simplement qu'à ce moment là le sattva a dominé en vous. Cela ne veut pas dire que tous vos dons seront automatiquement sattviques. Mais il y a moyen d'obtenir de plus en plus régulièrement une prédominance du sattva sur les autres, notamment par les exercices préconisés par le sâmkya, qui sont en fait déjà du yoga. Par ex., dans un corps en repos, c'est le tamas (force d'inertie, poids, masse) qui est prédominant; mais le rajas est néanmoins présent à l'état de potentialité qui peut devenir prédominant d'un moment à l'autre. Le sattva -qui dans ce cas est la conscience de soi de la personne- est aussi latent et apparaîtra dans la méditation par ex., ou dans le but de l'action. Dans un corps en mouvement, c'est le rajas qui est prédominant, et la force d'inertie provisoirement dominée.Il y a un état du monde où les gunas se neutralisent réciproquement. A ce moment-là le monde est inévolué, c-à-d à l'état neutre. Le monde est en état de résorption.


    Le Purusha
    Alors que la praktiti est destinée à évoluer, le purusha est pure immuabilité, pure spiritualité, inqualifié et inqualifiable. Il n'agit, nul ne pense, n'a ni vouloir, ni perception, ce n'est donc pas Dieu. Il est identique au Brahman des systèmes monistes. S'il est unique en son essence, il est innombrable en ses manifestations: il y a autant de purushas (= âmes) que de corps, tous semblables. Cependant la plupart du temps, l'accent est mis sur l'unité et on parle donc de purusha au singulier. Cependant tout en étant inactif par nature, c'est le purusha qui met en branle l'évolution de la prakriti. Cette influence n'est cependant pas à considérer comme un impact mécanique, mais comme une influence purement transcendantale. La proximité du purusha par rapport à la prakriti agit sur celle-ci comme un aimant et provoque son évolution. Pourquoi l'évolution ? L'évolution a lieu en vue du purusha, plus exactement afin d'offrir aux purushas un lieu d'incarnation, d'expérimentation de plaisirs et de douleurs, un lieu où vivre leur karman, de façon à les mener à la liberté absolue. La délivrance a lieu quand le sujet se sera rendu compte du caractère illusoire du lien qui lie les purushas à la matière. Dans ce cas le lien sera coupé et la délivrance effective. Tout se passe comme si les purushas avaient besoin de passer par ce lien illusoire pour leur libération définitive.Le contenu de la délivrance, Il est défini négativement: ce n'est ni la félicité, ni un avantage réel (car la délivrance n'est pas un bien), ou encore moins l'accès à un monde plus haut. C'est un état indescriptible marqué par la fin de la souffrance, c-à-d par l'isolement total de l'âme du monde psychosomatique.L'objet du sâmkhya est de montrer à l'homme qui ne veut plus souffrir la voie à suivre, c'est de faire en sorte que l'homme puisse opérer la distinction entre le purusha et la prakriti. Cette connaissance s'acquiert par un lent travail dans lequel le sâmkhya recommande les exercices ascétiques et spirituels.L'évolution (parinâma)Une fois que la Prakriti (sous l'influence transcendantale du Purusha) a mis en branle le processus évolutif du monde, l'évolution se fait du plus fin au plus grossier, de l'inévolué à l'évolué, du suprasensible au physique; du psychique au physique. Le psychique est donc antérieur au physique. Autrement dit, le monde matériel devant nous est le résultat d'une évolution du psychique vers le physique, le premier stade de l'évolution est ainsi la conscience profonde, le dernier la matière dont notre monde est fait: l'eau, la terre, l'air. La prakriti se développe selon un ordre fixe (sarga). L'ordre de l'évolution 

         
           1)   La plus haute forme de l'évolution de la prakriti, c'est la budhi. Elle est encore voisine du Purusha, dont elle reçoit la lumière. C'est en nous la plus haute instance de décision et de jugement, la conscience profonde. Le sattva est bien sûr ici prépondérant.   

          2)    L'ahamkara ("égofaction", "Ich-macher", Ego)) Emane de la budhi. C'est lui qui donne naissance aux idées du moi et du mien, qui font que chaque être se sent un "je". Il provoque aussi l'illusion que nous sommes liés aux choses du monde qui, en fait, ne sont pas nôtres. Quand dans l'ahamkara, le sattva est prépondérant, il donne naissance au manas; quand c'est le tamas qui devient prépondérant sur le sattva qui dominait dans la budhi, on aboutit à un état appelé bhûtâdi. 
      
        3)  Le manas est l'instance mentale directement en contact avec les sens. Du manas relève le désir, les réflexions, le doute, la décision…Il centralise les informations fournies par les sens. C'est le stade le plus primaire de la conscience. Les sens (indriya-s) sont classés ci-après par ordre d'exposition et non d'évolution:   les 5 sens d'aperception (budhîndriya): vue, ouïe, odorat, goût, toucher , les 5 sens d'action (karmendriya) qui s'expriment par les fonctions de parler, de saisir, de marcher, d'évacuer et par les relations sexuelles, et qui ont pour siège la voix, les mains, les pieds, l'anus et les organes génitaux.
    Ces sens sont suprasensibles et distincts des organes visibles dans lesquels ils résident. Attention: en sanskrit le terme "les sens" (indriya-s) ne suggère pas des récepteurs passifs, mais des forces, des énergies qui vont chercher les objets extérieurs, pour les ramener au manas qui les centralise et les analyse...   Du bhûtâdi avec l'aide du rajas les 5 tanmatra-s sont libérés, qui sont, eux-même la cause des 5 éléments grossiers. Avec les tanmatras on entre dans la sphère proprement physique, bien qu'il s'agisse du physique subtil. Ils représentent la matière subtile, vibratoire, radiante et énergétique. Ce sont des potentialités énergétiques. Mais ils possèdent quelque chose de plus que la masse et l'énergie: une énérgie de pénétration, de pression, d'irradiation (chaleur…).

      En relation avec ces caractéristiques physiques, ils possèdent aussi des potentialités énergétiques représentées par le son, le toucher, la couleur, le goût et l'odorat. Mais étant des matières subtiles, ils sont dépourvus de formes particulières que ces potentialités assument dans des particules de matière grossière tels que les atomes et leurs agrégats.


    Du Bhûtâdi émanent:


    1.    la potentialité énergétique (générée en premier)
    2.    la potentialité tactile
    3.    la potentialité visuelle
    4.    la potentialité gustative
    5.    la potentialité de l'odorat


    De ces 5 tanmatras, éléments subtils, dérivent les grossiers (la liste est progressive, plus on avance dans la liste, plus les éléments sont "grossiers")
    1.    l'éther (dérivé de la potentialité sonore), parce qu'il transporte les sons
    2.    le vent (dérivé des potentialités sonore et tactile, car le vent touche !)
    3.    le feu (dérivés des potentialités sonore, tactile et visuelle, car le feu se voit !)
    4.    l'eau dérivée des potentialités sonore,tactile, visuelle et gustative, car elle se goûte !)
    5.    la terre dérivée des 4 potentialités pré-citées + l'odorat: car la terre se sent !) .
    De ces éléments grossiers naît le monde visible, qui se repliera à la fin de chaque période, avant de se redéployer à nouveau.
    L'ensemble budhi-ahamkara-manas constitue l'organe interne (antahkarana), qui lié à l'âtman va migrer de vie en vie.
    L'antahkarana ajouté aux indriya-s (sens) et aux tanmatra-s forme le corps subtil.
    Athéisme du sâmkhya
    Le sâmkhya est athée (nirîçvara). Il n' y a pas de Créateur. L'évolution du monde est un effet spontané de la prakriti.
    L'athéisme du sâmkhya n'a bien entendu jamais supprimé les croyances populaires, les dieux du culte étant considérés comme des délivrés vivants.

    copyright Ralph Stehly. Reproduction autorisée uniquement à des fins non commerciales


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  • 1. Il y ceux qui pensent que les gouvernements ont à coeur de nous protéger, qu'ils sont honnêtes et que le vaccin arrive heureusement. 

    2. Il y a ceux qui pensent que nous sommes manipulés par la Big Pharma et ses amis et qui ne se feront pas vacciner. 

    3. Il y a ceux qui pensent que les deux premiers mentent et tirent la couverture à eux. 

    4. Il y a ceux qui pensent qu'il y a tellement de sons de cloches qu'on entend plus la musique. 

    5. Il y a ceux qui pensent que la nature est plus géniale que l'homme et qu'elle va nous tirer de là. 

    6. Il y a ceux qui pensent qu'il suffit de monter son taux vibratoire et ses défenses immunitaires en mangeant sainement et en cultivant les pensées positives pour être protégés.

    7.Il y ceux qui pensent que le virus va disparaître spontanément. 

    8. Il y a ceux qui pensent que personne n'a le droit de leur dire ce qu'il peuve faire et ne pas faire.

    9. Il y a ceux qui pensent que tout cela est une grande manipulation mondiale pour assujettir les populations et restreindre les libertés individuelles.

    9. Il y a ceux qui ne pensent pas. 

    10. Il y a ceux pour lesquels tout est un grand point d'interrogation. 

    Chacun pense avoir raison et avoir des preuves. La violence et la rage se déversent sur les réseaux. La peur augmente.

    La vérité est un concept fragile quand chacun pense la détenir.

    Et si personne n'avait raison?

    Et si tout le monde avait raison?

    Comme disait Trungpa (je crois... ou un maître Chan):

    "Tout point de vue implique une vision partielle."

    Alors prenez soin de vous mes amis, pratiquez le yoga de la lune, évitez la rage. Lorsque plusieurs points de vues coexistent, ça s'appelle la démocratie et c'est moins inquiétant que lorsqu'il n'y a qu'une seule vérité.

    Suivez votre instinct et votre coeur, laissez le rebelle survivre et quel que soit votre point de vue, vous aurez sans doute raison pendant 7 secondes.

    Sortir des dogmes, des croyances et des certitudes, c'est trouver l'espace!"

    Daniel Odier et Lodela (qui a ajouté certains points)

     


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  • La prochaine vague virale nous arrive !Ce virus menaçant de la GRIPPE DE L’ÉVEIL (A1H8!) (acht pour attention!) comme il a été nommé par les experts allemands, amène une subite et claire compréhension, ici et maintenant.

    Ça commence de manière inoffensive avec la consommation de nourriture bio, un attrait pour la nature, la prise de vitamines ou autres nettoyants de la glande pinéale. Vient ensuite normalement une antipathie prononcée contre les massmedias. Finalement, les symptômes se manifestent par une augmentation du niveau de conscience, une reconnection à son âme accompagnée d’une libération de la peur, jusqu’à maintenant inconnues.
    Finalement, la maladie se termine par un amour et une gratitude inconditionnels.
    Tous les moyens jusqu’à maintenant éprouvés de menaces tels que les scénarios de guerre, les vaccinations de masse, les crashs boursiers etc. semblent désormais sans aucun effet. La sombre élite au pouvoir est complètement perplexe!
    Pour cette raison un nouvel état d’alerte a été décrété par l’OMS contre ce virus qui pourrait améliorer radicalement la situation générale de la planète!
    Même l’annonce de l’OMS envoyée par SMS à plus des 7 milliards de citoyens de la terre disant « Restez dans votre matrice, là vous êtes en sécurité » est restée sans effet.

    Les experts l’ont appelé le « virus de la vérité » et il est hautement contagieux.
    Ils recommandent d’éviter absolument le contact avec d’autres personnes qui pensent par elles-mêmes et agissent de manière responsable.
    On suspecte ce virus de pouvoir être diffusé par la transmission de pensée.
    Les dernières recherches approfondies sur le moyen exact de transmission ont été révélées : l’évolution de la maladie commence dans la plupart des cas par la lecture du présent texte ou de texte similaire et le temps d’ incubation est de l’ordre de quelques millisecondes.

    Bienvenue dans la liberté!
    Nous serons chaque jour toujours plus nombreux!


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  • SuiteEn fait l'humanité n'a pas d’évolution à accomplir,  l'homme doit simplement apprendre à réveiller les feux de la matière dans laquelle il est incarné afin que le Dieu, qui s’est incarné en lui, puisse se perpétuer.

    Il n’y a rien d’ésotérique, ni d’occulte.

    Pour celui qui imagine l’univers comme étant la construction d’un Dieu qui aurait eu la grâce de jeter l'homme dans la matière, et qui aurait aussi inventé des lois, une case départ, une prison sur le parcours, forcément l’évolution sera vécue comme un passage de souffrances, de douleurs, d’abnégations, de sacrifices et de martyres.

    Pour changer tous ces concepts qui ne mènent nulle part, le disciple doit comprendre que ce Dieu créateur d'un jeu très malsain où ses enfants risqueraient de se perdre n'existe pas.

    Lorsque les hommes ont atteint un mental suffisant, le jeu de Dieu vu ainsi devient inintéressant et de très mauvais goût. La forme  d’athéisme qui peut en découler dans l’esprit d'individus développés et intelligents est absolument logique.

    La vérité est qu’il existe un Dieu qui s’incarne et se projette dans la matière. Ce Dieu descend ensuite une longue hiérarchie afin d’atteindre le règne physique puis il s'en va "frotter sa conscience" contre les feux de la matière. Comme si, pour perpétuer votre vie, vous creusiez une mine  et que vous frottiez votre conscience contre de l'uranium pour en déclencher l'énergie nucléaire. Vous seriez alors remplis de vie, renouvelé, et vous pourriez ainsi repartir pour un autre âge d’état d’être. 

    L'homme n’est pas évolutif, il n’est pas le fils de Dieu. Il y a un Dieu et un seul qui s’incarne pour se perpétuer et à un moment donné de son incarnation, il devient un être humain. Et pour retrouver sa dimension divine, il passe par l’état que représente le mental.

    Ainsi Dieu prenant connaissance de lui-même, peut sortir de sa condition physique et humaine qui est aussi la porte de sortie du plan physique.

    Lorsque Dieu était dans des règnes comme les éléments, l’air, l’eau, le feu, les cristaux, les fleurs, les animaux, etc. tous ces règnes étaient des règnes d’emprisonnement, des règnes desquels il ne pouvait sortir. Il fallait les vivre les uns après les autres.

    Il y a un règne clé, qui est une véritable porte de sortie pour Dieu, c’est le règne humain. C’est en cela que dans le règne humain on parle de libération, pour les autres règnes on parle de cristallisation. Si vous vous imaginez comme étant le fils de Dieu qui petit à petit va devenir l’héritier de Dieu, et un jour, si Dieu le veut, une grande entité dans l’univers, vous vous trompez  sur votre condition. Vous êtes la porte de sortie de Dieu.

    Vous êtes donc ce point de connexion entre les règnes de la cristallisation et les chants de la liberté. Mais ceci ne peut se passer que si la conscience de Dieu, qui a été plongée dans tous les autres règnes de la cristallisation, arrive à un certain mode de prise de conscience de soi.

    Lorsque la conscience vient des règnes de cristallisation, la première identification sera de s’identifier par rapport à la cristallisation que représentent ses premières personnalités. C’est pourquoi, les premières prises de conscience, dont sera capable la conscience évolutive, seront au niveau de la psychologie, du “moi, je”, moi j’aime ceci, moi je veux faire celà, moi je ne veux pas faire ceci. Ce sont tous ces paramètres qui sont considérés au début par la conscience trop identifiée aux concepts naissants du mental inférieur.

    Si donc, cet instrument, qu’est le mental, est absolument nécessaire pour que la conscience prenne enfin conscience d’elle-même et construise sa libération, il ne doit pas inciter l’individu à se satelliser autour de cet instrument, sinon, l’individu demeure au niveau de l’identification avec l’environnement, d’où immanquablement la tendance à s’attacher aux objets, à certaines activités, que ce soit la sexualité, l’ambition, le besoin de gloire, le besoin d’argent. Tout cela est le fait de la cristallisation d’une conscience projetée à l’extérieur et qui ne peut pas contempler le royaume intérieur.

    Là, le karma intervient, ou plus simplement le redressement de ce genre d’erreurs par la loi, et ainsi, la conscience finit par retirer son regard de l’environnement pour le fixer à l’intérieur d’elle-même, et ce qui était la vue, devient vision et le disciple devient un initié.

    Lorsque la vue n’est projetée qu’à l’extérieur, on dit que l’individu est astral. Mais, en fait, la conscience ne peut pas être astrale. La conscience est pure divinité, mais si elle accroche ses rayons autour de tous les objets de l’environnement, la conscience perd sa forme de soleil radian et devient une boule avec des tentacules qui s’accrochent aux objets. Ainsi, tout son rayonnement, toute son énergie se trouve dilapidée et elle devient un soleil noir, sans énergie.

    Pour que ce soleil noir devienne un soleil blanc, il faut qu’il rétracte ses tentacules et bascule dans la conscience vers le haut. C’est ce que doit faire le disciple, retrouver le contact avec la vision idéale, avec le grand soleil archétypal qui est resté dans l’univers, qui continue à constituer le royaume.

    En résumé lorsque vous parlez d’évolution, n’imaginez pas que vous êtes un petit homme et qu’à la fin d’un long combat, votre âme est éveillée par les Maîtres qui l’emmènent se reposer au paradis. Le système n’est pas du tout comme cela. Le système, c’est un Dieu qui s’incarne et qui doit repartir de l’incarnation par la porte de sortie qu’est l’être humain.

    Si tu veux être un disciple, si tu veux avoir une quelconque réalité dans l’univers attache-toi à te libérer toi-même, et comprends que la lumière est avant tout la libération du Dieu intérieur. Tu ne peux libérer personne si tu ne te libères pas toi-même.

    Ensuite, pour que cette libération suive sa voie de libération et puisse s’accélérer, chacun peut utiliser les instruments que sont les rituels, les prières, les méditations, les invocations, ou quoi que ce soit d’autre, car ils seront libérateurs. Mais si on ne comprend pas avant toutes choses, que l’on abrite un Dieu puissant et que le stade humain est le stade de libération hors de la matière de ce Dieu, on pourra user d’alchimie pendant des millions d’années, on n’aboutira à aucune initiation, on ne découvrira aucune libération. Parce que l’énergie qui est déclenchée pendant les rituels, pendant les méditations, les ascèses ou quoi que ce soit d’autre, ne va pas jusqu’au Dieu intérieur, permettant à ce Dieu intérieur d’aller vers sa libération, ces énergies tombent dans le gouffre de la personnalité...


    Conférence du 09 06 89  en 2 parties  

    Le disciple et le plan

    S'individualiser - L'action de Pluton

     

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    Bruxelles 09 06 89

     

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     Nous y Voilà, Nous y Sommes.

     

     

     

     

     

     

     

    Nous y Voilà, Nous y Sommes.
     « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
    Oui. On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé. "
    Charlotte Gainsbourg nous raconte la 3ème Révolution.
      
    Ce texte a été écrit par Fred Vargas, en 2008.
    Depuis, la situation s'est encore aggravée.

    Réalisé par le Grand Henri Poulain, StoryCircus
    Graphisme : Michaël Alcaras
    Production : Magali Payen, Imagine2050 

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    La volonté de DieuLorsque l’on évoque la volonté de Dieu, les hommes imaginent qu’il existe des principes et des lois et que la misérable créature qui se trouve sur le sol de la terre doit se plier et obéir à ces principes. Et lorsque l’on a tourné toutes les pages de la vie et des incarnations sur la terre, vient un jugement où ceux qui auraient  respecté la loi seraient sauvés tandis que les autres seraient envoyés en enfer.

    C’est ce que croient les esprits archaïques et religieux.

    La vérité n’est pas cela, celui qui veut devenir libre et contempler la lumière en face, doit se débarrasser de cet archaïsme .

    Qu’est-ce donc que la lumière de Dieu, et la volonté de Dieu ?

    Si l’on admet que toute chose est issue de Dieu, ou des hiérarchies créatrices, toute chose est ainsi de la même nature que Dieu ou de cet ange créateur, et contient la plénitude, l’éternité, et, grâce au renouvellement et à la perpétuité, toute chose contient donc la perfection, la vision de l’idéal, la beauté etc...

    Ce qui va diviser cette expression naturelle est la cohabitation avec une donnée mentale ou morale produite par les hommes. Si celui-ci ne vivait qu’avec son fond intérieur, il ne serait capable d’aucune distorsion de la lumière, d’aucune ombre, qui va à l'encontre de l’ordre établi ou à l’encontre de Dieu.

    Sitôt que l’homme a la liberté de se diriger lui-même, de faire ses propres choix,  il y a d’énormes distorsions, car ce qui plaît à l’homme, ne plait pas forcément à Dieu, et est parfois à l’encontre de Dieu, ou à l’encontre des autres hommes.

    L’individualisation, la capacité de s’individualiser, est devenue l’objet de la chute,  l’objet de la séparativité.

    Lorsque l’homme s’incarne, il n’a donc pas d’autre but, dans un premier temps, que de créer son individualité.

    Pourquoi l’individualité et le besoin de s’individualiser ?

    Ce Dieu en manifestation est avant tout une conscience et rien d’autre. Cette conscience trouve dans la manifestation la possibilité de perpétuer son feu vital. Il y a la conscience divine et le feu qui dynamise et perpétue cette conscience. Il se trouve que ce feu ne peut être rencontré qu’à l’endroit où il est créé, donc dans la matière. Il ne faut cependant pas croire que ce feu appartienne à la matière et que la matière soit à l’antipode de la conscience de Dieu.

    La matière elle-même n’existe et n’est créée que par contraction d’un certain nombre de particules de la conscience de Dieu. A l’origine de toute chose et à l’origine de l’univers, il n’existait que de la conscience, et que, comme un enfant bouge dans le ventre de la mère, dans l’être qu’est Dieu, cette conscience vit et bouge de la même manière.

    À un moment de son sommeil (comme on le dit dans certaines religions ou dans certains textes sacrés) la vie de Dieu, l’être qu’est Dieu subit ce genre de secousses, l’enfantement. C’est grâce à cet enfantement de lui-même dans la matière qu’il se perpétue, en tant que Dieu éternel, en tant que fontaine de jouvence, en tant qu’énergie éternellement vibrante et vivante. Il ne peut connaître cette éternité qu’en passant au travers du renouvellement que permet l’enfantement. C’est pour cela que l’homme enfante.

    Étant donné que tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, si l’homme enfante c’est bien parce que Dieu lui-même enfante et se trouve être enfanté. 

    Si l’incarnation existe sur la terre, c’est parce qu’elle existe aussi dans le cosmos. Si l’enfantement existe sur la terre, c’est qu’il existe aussi dans le cosmos, mais dans des dimensions et avec un sens différent.

    Dans le premier pas de sa manifestation, Dieu s’incarne d’abord dans sa matière cosmique. Il fait un certain choix sur le nombre de particules qu’il va devoir sortir hors de lui-même, décentralisées de sa conscience. Il contracte ces particules de façon suffisamment dense pour créer un champ d’atomes, et dans ce champ d’atomes, il crée une matière qui puisse avoir un reflet jusque sur un plan physique. C’est sa première incarnation.

    Une partie de lui-même se transforme en matière et du principe divin qu’elle était à l’origine, principe que l’on pourrait qualifier de masculin, elle devient un principe divin féminin. C’est le premier couple. Mais l’univers ne s’arrête pas là. Il n’y a pas simplement le Dieu masculin et la déesse féminine dans l’univers. Il y a toutes les hiérarchies et à l'intérieur des hiérarchies toutes les créations possibles, tous les règnes manifestés.

    Après avoir fait le premier pas, Dieu va devoir se démultiplier et créer d’autres couples. Des couples qui ne vont pas nécessairement s’afficher en masculin et féminin, mais des couples d’allure androgyne comportant en eux-mêmes les pôles masculin et féminin et être l’endroit de création.

    C’est le cas du Koumara quand il s’agit de la création d’une planète. Lorsque l’on observe la création d’une planète, si l’on cherche l’équivalent féminin du logos ou du Koumara de la planète, on ne le trouvera jamais parce que Koumara porte en lui les deux énergies. Ainsi, il peut être l’endroit de la création d’une humanité.

    Sans ce type d’androgyne, l’humanité créée serait un objet scindé en deux. Tout ce qui est féminin appartiendrait à l’épouse et tout ce qui est masculin appartiendrait à l’époux, les deux règnes vivraient complètement dissociés.

    Pour qu’il y ait une base au cosmos, l’esprit de Dieu, que représente le pôle masculin, est bien séparé de la vibration féminine, que représente la matière. C’est une loi qui doit s’effectuer pour que l’univers soit, et elle ne doit pas être vécu comme tel dans les appréciations philosophiques et spirituelles.

    Si le disciple vit dans une forme de séparativité, il ne pourra jamais atteindre en lui-même l’état d’androgyne, car, c’est en ayant atteint cette forme d’androgyne qu’il peut espérer découvrir l’unité divine. 

    Un individu au début de ces incarnations dispose de très peu d’éléments mentaux. Il va, comme une fourmi, suivre la vague de vie dans laquelle il est plongé. Il va systématiquement faire ce que font les autres, suivre les autres, honorer ce qu'ils honorent et renier ce que qu'ils renient.

    C’est un comportement qui se retrouve au niveau social, politique, de la mode, et des idéologies. Il y a un effet de groupe et l’individu qui n’est pas suffisamment individualisé va, par influence, faire ce que fait le groupe. il vibre essentiellement sur le plan astral et monte très peu sur le plan mental. Pour que son évolution ait lieu, il va falloir que la personne apprenne à s’installer complètement sur le plan mental.

    C’est à ce niveau-là, que l’individu construit ses désirs, ses volontés, qu’il se cristallise pour constituer ce que l’on appelle  une personnalité, et il va dire « Moi, je. » Il ne faut surtout pas casser l’élan d’individualisation de ces personnes. Ce serait briser toute leur capacité à continuer leur évolution.

    Autrement dit, il y a une porte étroite, une porte très difficile à passer au cours de la vie cosmique d’une âme. C’est la porte de l’humain et précisément la porte de son mental, donc, le moment où il devient une individualité.

    La conscience de Dieu est une conscience qui ne connaît pas de vie. Pour perpétuer son état, cette conscience a besoin de ranimer son feu. Pour ranimer son feu, cette conscience doit descendre à l’endroit du feu, à l’endroit où, par contraction de particules de conscience, une énergie incroyable est créée. C’est l’endroit de la matière.

    Seulement pour vivre à l’endroit de cette matière, pour expérimenter les feux à l’endroit de cette matière, étant donné que cette matière est l’endroit de cristallisation, il va falloir que la conscience divine qui est une et une seule, se divise en diverses particules, qui vont ensuite s’incarner une à une dans des instruments apparemment distinctifs, et différents.

    Lorsque cette particule de la conscience divine se réveille dans son instrument, le grand “moi, je” de l’âme devient le petit “moi, je” de la psychologie et de la personnalité. Ce qui fait que toute vision de l’universalité et d’unité devient assez difficile pour l’individu. Car il n’a de notion d’unité que par rapport à sa propre vie, par rapport à ses propres feux, ses propres centres d’intérêts.

    Au moment où Dieu a atteint le stade humain et où il chemine lentement à travers l’individualisation humaine, il s’agit pour Dieu de savoir suffisamment bien intégrer les feux que contient la matière et de commencer sa libération.

    Il n’existe donc pas d’évolution. Il n’est pas question d’évoluer sur la terre, il s’agit de venir prendre des feux. C’est ce qui vous est proposé lorsqu’au fur et à mesure des méditations et des initiations vous vous trouvez en contact avec la Kundalini et que vous devez apprendre à maîtriser, à répartir, à rayonner cette Kundalini. Et à partir de là, vous devez aussi apprendre à vous libérer de la matière. (La suite dans une prochaine publication).

     

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  • Le disciple doit cultiver sa propre réalité intérieure pour effectuer le service qu’il a choisi. S’il n’a pas pris connaissance et créé une connexion avec la réalité intérieure, il ne pourra effectuer ce que le plan attend de lui, non seulement le grand plan, mais encore moins le plus petit plan.

    Les grandes choses sont assez faciles à imaginer car elles correspondent à l’élan d’une vision, d’un idéal. Cependant, les petites choses qui doivent être faites, qui servent de base ou d’entrée du plan dans le monde, sont tout aussi importantes. Elles sont le point de cristallisation du plan et du royaume qui ainsi peut s’implanter sur la terre. 

    La grosse pierre d’achoppement est comment cristalliser tout ce bien dans une forme terrestre, dans une forme sociale, professionnelle, institutionnelle.

    Il y a, les grands principes divins tels que l’amour, la paix, le partage, etc..., et il y a les principes humains qui évoluent, et qui sont conditionnés par une société, une philosophie et une culture.

    Le travail consiste à se défaire du conditionnement de cette société, de son idéologie, de sa culture, pour n’être en vérité que le réceptacle des principes divins. En se dépouillant de tous les arguments qui alimentent la volonté personnelle, le statut personnel, la vision, les désirs, au profit des principes que nous appelons les principes de liberté et de vérité, les principes de l’être.

    Quels sont donc les principes mineurs ou inférieurs dont le disciple doit se débarrasser s’il veut être adombré par les principes majeurs ?

    Le disciple doit d’abord se dépouiller de tout ce qui crée en lui une quelconque source de conflit vis-à-vis de l’énonciation de la vérité. Doit-il employer la parole ou le geste ou la visualisation ? Doit-il construire des groupes de méditation ou simplement rayonner depuis sa maison, doit-il le faire pour 10 ou 100 personnes, en étant humble ou en étant puissant ...Lorsque le disciple est assailli par toutes ces questions, il fait le choix de ce qu’il croit être fait, suivant ses propres principes moraux, civiques et selon ce qu’il pense de ce qui est bien, recevable ou mauvais.

    On ne peut savoir ce que Dieu ou ce que le Maître espère faire à travers soi, si nos valises sont pleines de conditions. Vous devez absolument vous dépouiller des jugements  vis-à-vis de vous-même et de votre propre technique de travail, vous devez simplement apprendre à laisser passer ce qui est essentiel, l’expression, et, lorsque l’expression sera tombée en vous, vous devez laisser cette expression choisir ses modes de manifestation.

    Lorsque vous voulez écarter la volonté de l’ego inférieur, car c’est de cela qu’il s’agit, il ne suffit pas de s’ouvrir à la volonté de l’ego supérieur, du Maître ou de la hiérarchie, recevoir et décider ensuite comment cela doit être distribué.

    Vous devez procéder à un double un effacement :

    • Vous abstraire suffisamment pour recevoir ce qui doit être fait ou dit.
    • Continuer cet effacement pour savoir comment cela doit être exprimé ou comment la chose a envie d’être manifestée. 

    Le disciple dit souvent « je veux être un transmetteur de la lumière, un transmetteur de la volonté de Dieu.» Le mot n’est pas vraiment faux, mais il construit un concept qui très vite enferme l’individu dans une relation, ciel-homme,  fausse.

    Le disciple n’est pas un transmetteur. Il n’est pas quelqu’un qui reçoit le haut et qui ensuite distribue vers le bas comme cela lui plaît et lui convient. Le disciple est simplement le lit de la rivière, la gorge de la rivière, l’antenne. Mais l’antenne n’est pas l’endroit où le programme est rendu audible. L’endroit où le programme est rendu audible est la radio et surtout le haut-parleur. L’antenne ne fait que recevoir l’onde.

    Le disciple est donc un être d’anéantissement, capable de s’anéantir soi-même, pour ne plus faire passer ses désirs, sa volonté ou sa vision de ce qui est bon pour les hommes. Il doit tuer toutes ces considérations et ces paramètres et être seulement le lit de la rivière. Tout le monde en est capable et les guides et de Maîtres comptent sur cela pour faire avancer l'humanité.

    Comment s’y prendre ?

    Tout ce qui est divin, spirituel, et vérité, est très simple. Ayant échafaudé des principes, des mesures, des paramètres, des tours et des contours, l’homme à cause de l’activité de son mental et de l’agitation de ses émotions complique tout.

    Pour être un instrument de la lumière, il doit apprendre à être aussi simple que la lumière.Un disciple authentique n’est jamais un être compliqué, torturé parce qu’il doit faire, comment il doit le faire. Il arrive, il le fait. Cela ne veut pas dire que rien ne doit être prévu.

    Pour être un être d’anéantissement il n’est pas besoin de pratiquer des choses hautement spirituelles, de s’évertuer à faire mourir l’ego, ou de répéter des mantras, des phrases magiques, afin de mettre l’ego dans une petite cage, juste l’instant nécessaire, pour être disponible complètement pour la divinité.

    Lorsque l’ego réagit et qu’il a tendance à prévoir, à déterminer, à vouloir teinter la chose par sa propre volonté, le témoin spirituel qui est en vous et qui est votre capacité de regarder votre personnalité comme étant un double de vous-même, doit avoir un grand sens de l’humour. Il n’y a que par l’humour que le détachement a lieu sans douleur. Il n’y a que par l’humour que le disciple finit par trouver la véritable simplicité qui lui permet non seulement de regarder le visage de Dieu, mais d’être disponible pour tous les hommes. 

    L’homme moderne occidental, est perdu dans les dédales de son mental. Il prévoit, projette, imagine, fait des calculs, des comptes, des tours et des détours, il a peur de ceci, de cela. Automatiquement, il crée dans son astral une aura qui n’est pas simplement prévoyante. Au moment où il va lui être réclamé l’intuition plutôt que l’intelligence intellectuelle, le disciple ne saura pas résoudre le problème, parce que l’intuition va être étouffée par l’épaisseur de son aura chargée d’une projection incessante de soucis mentaux.

    Pour être un être simple, un être branché, vous devez être une coupe vide. Cette coupe ne doit pas être vide de toute existence, de toute tendance et de toute personnalité. Le vide dont je parle est différent. Il s’agit de vider la personnalité ou ce que l’on appelle l’ego inférieur, de toute tendance inférieure, afin que l’ego supérieur puisse adombrer complètement l’Être. Autrement dit, petit à petit vous devez savoir évacuer les volontés inférieures pour n’être que l’incarnation de la volonté de l’âme, qui elle-même est l’incarnation de la volonté de la lignée initiatique à laquelle vous appartenez, soit à l’ashram, au temple.

    Ce temple est lui-même l’incarnation de la volonté du Maître qui initie ce temple, et le Maître est lui-même l’incarnation de la volonté du logos planétaire soit du Roi du monde qui anime la planète terre.

    Ce logos est à son tour l’incarnation de la volonté du logos solaire qui est lui-même la volonté d’un plus grand mystère, que les hommes appellent Dieu. Appelez ce concept supérieur comme vous voulez, peu importe, nous sommes de toute façon si loin de la vérité qu’un mot ne peut pas être plus faux qu’un autre.

    Pour l’homme qui vit sa condition humaine, lorsque l’on parle de service ou lorsque l’on parle d’initiation, il va s’agir d’être l’incarnation d’une volonté plus grande. Ce qui ne veut pas dire que l’homme a pour but d’incarner ou d’obéir uniquement à une volonté, à une loi, qui chaque fois vient d’un plan au-dessus de lui.

    L’homme n’a pas été conçu pour cela. Pour comprendre ce qu’est la volonté de l’âme, du Maître, du plan, de Dieu, il faut s’interroger un instant sur la constitution occulte de l’homme et de l’univers entier. On ne peut pas comprendre le terme volonté, si l’on ne connaît pas la nature profonde de l’homme et de tout ce qui vit dans le cosmos. (La suite dans une prochaine publication)

     

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  • Le Feu Cosmique, l'Esprit Si l’on prend le feu dans le cosmos, le feu sur la terre, ou d’un rituel, sa nature n’est pas la même. Et pourtant c’est le même feu, mais son degré vibratoire est tellement différent, que sa nature en est complètement changée.

    Dans le cosmos, il y a le feu, que l’on dit sacré, qui a trois aspects. L’aspect qui concerne plus principalement la terre dans sa vie et sa vitalité, c’est la chaleur du feu qui est créatrice de vie.

    La chaleur du feu cosmique est une sorte de substance, qui arrive à se développer, qui arrive à gonfler, à prendre du volume, et dans cette substance, étant donné qu’il y a mouvement, il y a création d’un feu inférieur à lui-même.

    Dans ce feu, se créent les premiers atomes de la vie. C’est dans la chaleur du feu qu’est la réserve des atomes, base même de toute la vie manifestée, parce que la chaleur est comme une matrice.

    C’est une substance, et c’est aussi une matrice. Un jour, ce feu avec son total d’atomes créés et en même temps non créés, (parce qu’ils sont créés à l’état de principe et non pas créés dans l’état qu’ils auront lorsqu’ils seront jetés dans la forme), s’approche de l’intelligence qui va diriger la forme, et va être absorbé, inspiré par le mental d’une entité supérieure, que vous appelez le logos planétaire, ou solaire, cela dépend si l’on parle de la création d’un système ou d’une planète.

    Lorsque cette entité va extérioriser le feu sacré, ce qui va sortir, ce n’est plus une substance chaleur, ce sont au contraire des millions, des millions d’atomes devenus solides, devenus institués, structurés, et, étant passés par l’intelligence de cette entité, connaissent ce qu’ils doivent exécuter comme forme.

    Ainsi se créent des formes.

    Lorsque l’on prend le feu dans le sens initiatique, ce feu-là est révélateur, il doit être la lumière. Il est la puissance de l’ordre. Puissance, en tant qu’intelligence, en tant que mental, capable de conception cosmique.

    C’est le même feu qui réside en vous, au niveau de tous les chakras, c’est ce feu qui rayonne par le chakra de la tête lorsque l’individu devient illuminé. C’est ce même feu qui dirige les éléments lorsque l’homme domine par son avancement. C’est ce feu-là qui guérit, qui va créer toute chose. C’est ce feu que vous avez mission de développer et de maîtriser en vous.

    Le feu que l’on peut trouver pratiquement sur tous les autels, pour les rituels, que ce soit pour les rituels de magie blanche ou de magie noire, ce feu physique a un rayonnement dans les plans subtils. Il purifie, mais il ne va purifier, que si l’intention de celui qui l’allume est de purifier.

    C’est-à-dire que le feu en lui-même ne comporte rien de spécial, il ne comporte pas de programme, il n’est pas structuré, mais il va prendre la couleur de l’intention de celui qui allume la flamme. Il sert de support à l’incantation.

    Lorsque  vous allumez une bougie, vous allumez un feu pour transporter votre message, votre incantation, jusque dans vos plans subtils, là, où le feu, justement, par son rayonnement, a accès.

    Attaché à ce feu, il y a une multitude d’esprits. C’est pourquoi selon la nature de votre intention, vous allez obtenir la collaboration de bas ou de hauts esprits, qui eux-mêmes vont faire soit le bien, soit le mal. Tout dépend de votre couleur intérieure. 

    Le feu est avant tout support comme n’importe quel élément, que vous preniez du sel, l’huile, le charbon, l’encens. Chaque élément est un support qui correspond à une hiérarchie d’esprits qui a été attachée, soit depuis la création du monde comme c’est le cas pour le feu, pour l’eau, soit ensuite par convention, comme c’est le cas pour le sel, pour l’huile.

    Le sel et l’huile en eux-mêmes ne sont pas les terminus d’une hiérarchie d’êtres spécialisés. Mais à cause de leur type vibratoire dans le monde subtil et par convention d’un initiateur et d’un initié, c’est toute une hiérarchie d’esprits qui travaille grâce et à travers le sel et l’huile.

    Pourquoi dire qu’un élément est comme le terminus d’une hiérarchie d’esprits?

    Il faut imaginer le plan physique comme étant une sorte de cul-de-sac en quelque sorte, un terminus de toutes les énergies cosmiques, galactiques, aboutissant finalement à quelque chose de physique, comme cela se passe sur la planète terre.

    De la même manière que vous avez les innommables, les archanges, les Maîtres, les guides, les désincarnés et l’homme physique, vous avez toute une hiérarchie d’esprits, qui, chaque fois subdivisée, arrive à être un élément, se présentant à vous sous une forme physique. Ce qui ne veut pas dire que ces formes-là existent telles qu’elles sont apparues.

    Ces formes existent avant tout en tant que vibrations qui se révèlent au contact de l’esprit humain sous la forme déjà décrite de gnomes ou de lutins, de petites fées ou autres. C’est l’esprit de la chose, l’esprit de l’arbre, c’est l’esprit de la terre ou du grain de terre. C’est l’esprit de la fleur, qui selon la nature aussi bien biologique, chimique, vibratoire, extériorise ensuite une forme qui y correspond.

    L’homme doit développer un sixième sens, en quelque sorte, qui lui permette d’avoir conscience de sa conscience. Vous avez conscience de vos émotions, de vos états psychologiques, vous pouvez savoir et ressentir que vous êtes complexés ou pas, que vous êtes orgueilleux ou pas, que vous vous sentez très beau ou pas. Tout ceci vous le sentez, vous le vivez, vous en souffrez ou vous en jouissez.

    Mais cela n’est pas de la conscience, c’est de l’astral. C’est une conscience adaptée à l’astral. La conscience c’est cette partie dont j’ai parlé, qui est subdivisée en trois : Intelligence, béatitude, néant,  non-être, ou, si vous préférez, être totalement.

    L’homme a été fourni avec un appareil de sensibilité. Alors, lorsqu’il met la main dans le feu, il a mal, il sait que ça brûle, il peut se rendre compte de cette réalité, connaître la nature du feu. S’il n’y avait pas ce moyen de perception il ne connaîtrait pas la nature du feu. Donc développez en vous la nature de conscience qui vous permet d’être conscients de votre conscience, et vous ne me poserez plus cette question.

    Pour la développer, faites ce que depuis des milliers d’années on vous dit de faire. Développez des choses positives, donnez, aimez, soyez à l’écoute les uns des autres, sachez vous soulager, priez ou méditez.

    Allez dans des lieux Saints et pas des lieux sales. N’allez pas vous vautrer dans des lieux maudits, où, au contraire, tous vos sens, tous vos plans de conscience sont assourdis par des vibrations trop basses.

    Faites-vous un blindage de lumière quand vous allez dans ces lieux-là. Protégez-vous. Si vous voulez y aller, allez-y un peu comme un missionnaire. Vous vous protégez et vous vous dites : « S’il y a parmi ces gens quelqu’un qui doit être sauvé, envoie-le moi, présente-le moi, que je le sorte de cet état d’esprit. » 

    Pour développer l’esprit ou la conscience de l’esprit, marchez sur le chemin du disciple. C’est tout le défi et le but de toutes vos incarnations, prendre conscience de votre conscience, de votre esprit. C’est ce qui vous est accordé le jour de votre initiation, l’éveil sur le plan où vit votre véritable conscience.

    À ce moment-là, vous êtes comme raccordés, et vous n’avez plus conscience de vos mémoires passées, de vos traumatismes, ou de toutes les autres choses, même de ce monde-ci, vous êtes déconnectés et vous êtes reliés aux valeurs et au monde de l’âme.

    Ce qui ne veut pas dire que vous ne comprendrez pas le monde, vous ne deviendrez pas naïfs, mais vous n’agirez pas comme les gens de ce monde. C’est le chemin du disciple, d’acquérir la conscience de l’esprit. C'est tout le chemin que doivent accomplir tous les disciples du monde.

     

    Conférence du 11 09 86  en 3 parties  

    Les énergies actuelles - Favoriser son intuition

    Signification du feu - Qu'est-ce que l'esprit ?

    L'énergie Cosmique, l'entrée dans les temples, les méditations de groupe

     

    Conférence  audio

    Non disponible

     

     Le Karma

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  • La Source (Dieu) n'est pas à l'extérieur de vousComment faciliter l'épanouissement de la relation télépathique avec vous ?

    Puisqu'il s'agit de communion, car en fait lorsque l'on parle de télépathie, de contacts, c'est une sorte de communion, et que cette communion vienne grâce à un canal qui soit existe concrètement sur un plan physique et qui est différent de vous, soit que cette communion existe à l’intérieur de vous-même par votre propre production, cela est la même chose.

    Vous n'avez pas besoin de privilégier dans votre esprit un instant présent parce qu'il se passe par l'intermédiaire de quelqu'un, parce que vous venez écouter un canal, que vous imaginez être consacré à cela, être destiné à cela. 

    Il faut différencier dans l'esprit uniquement la part qui est en vous qui peut et qui ne peut pas et non pas les êtres qui sont hors de vous et qui peuvent, et vous qui ne pouvait pas. La différenciation ne doit pas se faire à l'extérieur mais à l'intérieur.
    Il est très gentil, il est très sympathique que vous reconnaissez que lors des séances il se passe quelque chose entre vous et nous, mais à vrai dire car vous connaissez mon esprit, je n'en ai rien à faire, que vous reconnaissiez que cela se passe grâce à moi,  par moi, et de vous à moi.

    Cela peut tout aussi bien avoir lieu en vous-même. Que ce soit vis-à-vis de nous, d'ailleurs, si vous vous branchez à l'extérieur, que vous subissez une aspiration ou que vous alliez tout simplement dans le creuset de l'intelligence universelle ou près des flancs de votre propre guide.
    Ce que l'on appelle communion, télépathie, ou tout simplement ouverture par la prière ou synthèse de l'âme du disciple avec l'âme du maître, tout ceci en fait, qui fait croire à l'esprit humain qu’il existe un temps où le disciple n'est pas en relation avec Dieu ou avec le Maître et qu'il existe un temps ensuite où il est en relation, tous ces clichés qui expriment cette différenciation ne sont pas des bons clichés, où du moins cette façon de les interpréter n'est pas du tout la bonne.
    Il n'existe pas, un seul moment, une seule minute, je dirais même une seule seconde où votre esprit est hors de l'esprit de Dieu, hors de l'esprit de votre maître, hors de l'esprit, appelons-le hors de l'esprit bienfaisant du monde, d’un esprit positif. Oublions que Dieu existe et que les maîtres existent, parlons tout simplement d'un bien commun et d'un bien qui existe sur la planète, il n'existe pas une seule seconde où votre esprit n'est pas en communication que ce soit télépathique ou autre chose avec ce bien commun.

    Et pourquoi cela est-il possible ?

    Non pas, parce que vous êtes tous arrivé au niveau où vous pouvez entrer en communication avec le bien commun, mais tout simplement parce que le bien commun vous contient, donc il ne s'agit pas d'aller quelque part comme  vous imaginez qu’il s'agit d'aller quelque part lorsque vous voyez le phénomène du canal s'extérioriser, il s'agit tout simplement de s'ouvrir à ce qui est déjà autour de vous et qui ne demande qu'à devenir conscient en vous-même.

    De la même façon que cette chose existe hors de vous, elle existe à l'intérieur de vous, la seule différence est que cette chose qui est à l'intérieur de vous n’est pas capable d'une auto-conscience, il s'agit exactement de la même chose pour votre capacité à être conscient, lucide et pour votre âme.
    L’âme est en fait à l'intérieur de vous constamment, pas simplement au ciel, du côté du bien, du côté de Dieu, là où il n'y a ni la matière ni les tentations. Là, elle existe là sur la terre, jusqu'au fond de vos chaussures, jusqu'au plus profond de votre péché comme vous dites. L’âme existe aussi jusqu'à l'intérieur de vos cellules qui composent vos organes, qui compose vos membres, l’âme est constamment à disposition, à fleur de peau. 
    Quelle est alors la différence entre un être qui est tout à fait son âme, qui la rayonne,et un être qui est potentiellement son âme et qui la rayonne pas ?

    La différence est que l’un aura pris pleinement conscience de ce potentiel et l'autre n'a pas encore conscience de ce potentiel. Donc il va faire tout au long des jours quelque chose qui sera toujours contraire au fonctionnement de l’âme. Et pourtant l’âme est là, à l’intérieur de lui, sans aucun autre obstacle, en fait qu’un manque de conscience.

     

    Conférence en cours de transcription

    1ère partie - Le bien commun nous contient - Les principes de l'incarnation

     

    Conférence  audio

    Genève 26 novembre 1988

      

     Le Karma

     

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  • L'Antahkarana, pontPour inspirer à l’âme le dessein de l’incarnation, pas pour la forcer, il ne s’agit de forcer les âmes à s’incarner, absolument pas. Mais pour motiver l’âme à son incarnation, il a été crée des principes inférieurs, les principes du désir.

    Si j'évoque l'existence de principes inférieurs, cela induit qu’il existe des principes supérieurs. 

    Qu’entends-je donc par inférieurs et supérieurs ?

    En tant que principes supérieurs, nous pouvons citer les lois divines, toutes les lois évoquées depuis que le monde est monde. La loi de l’amour,  du pardon, la loi de l’ordre, de la force, en fait les lois des 7 rayons qui prédestinaient à la création du monde et qui prédestinent encore à l’heure actuelle le prolongement de votre monde. 

    Les principes inférieurs sont des principes de nécessité, ce ne sont pas des principes qui ont participé à la création du monde, mais ce sont des principes qui répondent à la nécessité de l’incarnation. 

    Il y a un monde créé et il y a des âmes qui servent à tour de rôle soit de matériaux pour cette création, soit de sujet qui vont vivre cette création. Entre les deux, il y a tout un monde de différence du point de vue des vibrations et du point de vue du motif de l’existence. Pour créer un pont entre les deux, il existe dans le sens de l’involution le désir, et dans le sens de l’évolution ce que l’on appelle l'Antahkarana. 

    Que veux-je dire par là ? 

    Il existe le même trajet pour descendre dans la matière que pour en remonter. Il existe le même processus d’involution, qu’existe le processus d’évolution. L’un est l’inverse de l’autre tout simplement.

    Ce pont que l’on appelle l'Antahkarana, ce pont que tous les disciples aimeraient voir complètement bâti et qui donne accès à la lumière et à l’intelligence de l’âme, existe aussi dans le domaine de l’involution, il ne permet pas le retour vers Dieu, mais il permet l’accès à la matière.

    L'Antahkarana, soit le pont qui lie l’âme à la matière dans le courant de l’involution est le désir, tandis que l’Antahkarana qui lie la matière à l’esprit dans le courant de l’évolution, est l’absence du désir.  C’est en cela qu’il y a quelques difficultés car pendant des âges et des âges, l’entité qui s’incarne a dû procéder à certains effets, à certains changements pour aller jusqu’à dans la matière, et le jour où l’entité se retrouve dans la matière, elle doit faire exactement les mêmes choses mais dans un sens inverse. Alors pendant un certains temps, l’entité se trouve un peu saoule, quoi, quoi, que me demande-t-on, que se passe-t'il,  j’ai fait tout le contraire pendant des âges et maintenant il faut que je fasse cela ! Ça ne me convient pas, j’ai trop l’habitude de faire selon l’involution.

    C’est pourquoi évoluer paraît si difficile parce que l’entité qui s’incarne a pendant trop de temps pratiqué l’involution, c’est donc une habitude dont elle a un grand mal à se défaire. 

    Pourquoi y-a-t'il cette involution ? Je voudrais bien répéter pour les nouveaux venus, mais je ne peux cependant à chaque fois refaire systématiquement le même discours. Considérons simplement que dans les motifs de l’involution existe une raison puissante, celle de devenir un maître absolu. 

    Lorsque l’on est une entité purement divine, qui sort du sein divin, il n’y a pas la maîtrise de soi. C’est un peu comme si Dieu lorsqu’il produit une nouvelle cellule, une nouvelle entité, il l’a produit pareil à lui-même certes, mais il ne l’a produit pas absolument indépendante et maîtresse d’elle-même car s’il faisait cela, il ne produirait pas une cellule à l’extérieur de lui, il se dédoublerait lui-même indéfiniment et il ne se passerait rien, car en Dieu, il ne peut rien se passer à part sa propre histoire, mais la vôtre n’a pas lieu.

    Pour donc que ces atomes, car il s’agit bien d’atomes, même si l’on parle d’âmes, de monades et d’esprits, il s’agit bien d’atomes, mais d’atomes spirituels. Pour que ces atomes qui sont tout potentiellement, et pour qu’ils le deviennent de façon éclatante, ils doivent descendre dans le royaume où l’énergie est la plus concrète et ce royaume-là est la matière. Autrement dit, l’endroit où il y a le plus d’énergie, ce n’est pas au ciel près de Dieu, contrairement à ce que l’on croit, là où il y a le plus d’énergie c’est dans la matière, jusque dans le cœur et le ventre des volcans, dans le cœur d’un rocher, d’un quartz.

    Cependant ce qui fait la différence entre la puissance de l’énergie prisonnière d’un rocher dans la croûte terrestre, et la puissance de l’énergie qui est resté dans le domaine spirituel et qui fait croire aux disciples que l’énergie de Dieu est la plus forte, est que celle qui est dans la matière n’est pas manipulable par l’homme.

    Elle a été enfermé dans le projet de créer la matière. On ne peut donc pas comme cela dématérialiser le rocher pour prendre l’énergie qui est dans le rocher et l’appliquer sur un corps malade pour que l’individu ne soit plus malade. Par contre, cela est tout à fait possible, lorsqu’il existe un guérisseur qui fait canal avec les énergies de son plan jusqu’à dans le corps du malade.

    Le profane se dit, l’énergie de Dieu est plus puissante car elle guérit le malade. Alors que si je prends le même malade et que je l’assois sur le rocher, il ne se passe rien, il va mourir.

    Le fonctionnement de l’énergie dans le rocher ne permet pas la guérison parce que l’énergie a été commandée pour être un rocher, pour se concrétiser en tant que rocher, et rester en tant que rocher jusqu’à qu’éventuellement l’érosion naturelle viennent un jour l’effacer de la terre, mais ce sera que par la main de la nature et pas par la main de l’homme.

    Lorsque vous fissurez un atome, vous créez une explosion nucléaire, et vous constatez visiblement la puissance qui est contenu dans la matière. Par contre, il ne se crée pas de champignons atomiques chaque fois qu’un guérisseur appelle une énergie ou un Déva. L’énergie qui vient d’en haut, n’est pas plus forte que celle qui est en bas, qui compose un rocher, un arbre ou tout simplement votre cheveu, mais elle est accessible et manipulable, tandis que celle qui est en bas qui compose la matière a été commandée par le Koumara, le Koumara de la terre, le Dieu de la terre en quelque sorte. Elle a été commandée pour se concrétiser et donner tout son feu à la forme qu’est le rocher, la plante ou le poisson, le corps humain etc …

    Vous ne pouvez pas manipuler cette énergie, mais vous pouvez vous recharger légèrement à sa radiation mais la radiation ne va pas forcément permettre d’exercer un pouvoir.

    Il y a cependant une énergie que l’on peut puiser dans le centre de la terre, qui permet à certains guérisseur d’opérer leur guérison, comme à certains médiums de se recharger et à l’humanité entière de recevoir un flux de vitalité.

    Cette énergie remonte depuis le centre de la terre comme le rayonnement d’un caillou que l’on aurait lancer dans l’eau, qui fait des sphères, cette vitalité qui remonte est une énergie qui est semblable à celle qui est dans le ciel, la même lumière. Cependant cette énergie a été légèrement adaptée au niveau de vibration du corps éthérique de l’humanité en général, ce qui fait que tout en étant exactement la même lumière que celle qui est au ciel, que celle qui est au sein de Dieu ou au sein des Maîtres, cette énergie est un peu étoffée pour qu’elle puisse facilement pénétrer le corps éthérique de l’humanité sans l’endommager.

    Ce qui fait qu’au cours des cycles d’évolution, on parle d’énergies qui viennent des Maîtres, d’énergies qui viennent du soleil, de constellations éloignées, d’énergies qui viennent de Dieu tout simplement comme certains se disent et ils disent maintenant qu’il y a un moment d’évolution, que l’on doit passer dans l’ère du Verseau, que l’on doit évoluer, toutes ces énergies s’abattent sur la terre et essaient coûte que coûte de faire évoluer l’homme, de dilater l’homme de changer son taux de vibration, c’est vrai, mais ce n’est qu’une partie de la vérité, c’est vrai qu’il y a des énergies qui tombent en cascade, depuis l’esprit des Maîtres, le cœur des Maîtres, depuis l’esprit et le cœur du Dieu planétaire, du Dieu solaire, des constellations et de tout ce que vous pouvez imaginer, mais il est vrai aussi qu’en même temps une énergie qui est au centre de la terre peu à peu se développe dans un degré différent pour adapter l’humanité à l’énergie qui doit justement être reçu depuis le ciel. Donc, il n’y a pas une surface même ronde comme la terre, une surface sur laquelle les hommes vivent, bougent puis cycliquement ils reçoivent des bombardements d’énergie venus de Shamballa, du soleil, des constellations ou d’ailleurs et s’adapte celui qui peut et meurt celui qui ne peut pas. Pour que l’humanité est une chance de s’adapter aux énergies d’ailleurs et bien il faut que la nature elle-même, la terre elle-même petit à petit les aménage. Çà c’est le travail de la terre et des êtres qui sont à l’intérieur de la terre et qui sont la projection même des Maîtres qui existent à Shamballa. 

    L’homme n’est pas simplement cette âme, il n’est pas simplement un feu qui doit monter vers le ciel car s’il était cela, Dieu n’aurait jamais inventé ce jeu imbécile de le faire descendre sur la terre. Si donc l’homme est descendu sur la terre, c’est qu’il y a une raison profonde et qu’il faut s’occuper tout autant de sa matière que l’on s’occupe de son esprit.

    Seulement, le groupe d’initiés et de maîtres qui s’occupe de l’écorce terrestre, de la nature et du plan d’évolution de l’humanité et aussi du corps de l’homme, de la matière de l’homme donc en fait de l’alchimie de l’homme est beaucoup plus invisible que l’équipe qui demeure sur un plan éthérique et que l’on nomme comme étant à Shamballa. Ce groupe est tellement puissant que si l’homme avait une quelconque connexion même ne serait-ce que télépathique avec lui, il pourrait absolument réduire la terre en cendres, s’il se trouvait être un mauvais homme. Ces Maîtres ne sont pas plus puissant que ceux qui sont à Shamballa, c’est simplement que le réseau d’énergie qu’il ont à disposition et qu’ils doivent manipuler, est extrêmement puissant, mille fois plus puissant qu’une centrale atomique, car il s’agit bien de cela, diriger la centrale atomique que représente la terre.

    Toute l’alchimie qui se passe dans le ventre de la terre afin que les atomes soient diriger pour constituer les formes et qu’ils puissent maintenir ses formes cela ne se passe pas simplement par le verdict d’un ange qui passe au-dessus des eaux.

    Si la terre existe et qu’elle maintient ses formes, c’est grâce à une formidable, une extraordinaire alchimie.

     

    Conférence en cours de transcription

    1ère partie - Le bien commun nous contient - Les pricipes de l'incarnation

     

    Conférence  audio

    Genève 26 novembre 1988

      

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  • Quant est-il de "l'esprit du mal", du diable ?Question :
    Parlez-nous du Diable ou de l’Esprit du mal.

    Autant qu’il est possible d’exister, il existe et de différentes manières. Il existe parce qu’autrefois, lors de la condensation des énergies pour créer la matière, le fait même de créer une condensation crée des forces contraires.

    Dans d’autres philosophies vous avez le symbole de l’énergie positive et de l’énergie négative. Les deux formants un tout. Mais la cohabitation de cette énergie positive et de cette énergie négative tant qu’elle n’est pas dirigée par la conscience, que ce soit la conscience de l’homme illuminé ou d’un ange, ces deux zones vibratoires sont en conflit. C’est pour cela que le monde de la matière est aussi appelé le monde de la dualité.

    De quoi donc est né le diable ?
    Il est né de la matière, il n’est pas né de Dieu. En fait, le diable est partout. C’est le côté obscur de la matière, et du fait de la manifestation, comme chaque chose, il développe une hiérarchie d’êtres, une hiérarchie de créatures, de plans.

    Le côté obscur de la matière a sa hiérarchie. Donc le diable n’est pas celui de la rébellion que l’on connaît bien et que l’on nomme et que l’on confond trop souvent. Celui que vous appelez le diable, c’est tout simplement la zone vibratoire de la matière trop endormie.
    Au fur et à mesure que la matière se densifie, il y a obscurcissement de l’intelligence de la conscience. Un arbre a moins conscience de lui-même qu’un nuage, un être humain sur le plan physique, a moins conscience de lui-même qu’un homme dégagé du plan physique.

    Ainsi, toutes les vibrations qui maintiennent la forme sur le plan physique sont endormies, sont obscurcies dans leur conscience, dans leur propre lumière, dans leur propre divinité, comme vous l’êtes.
    Il est nécessaire de maintenir cet obscurcissement pour entretenir la matière, ainsi toute cette hiérarchie d’individus est plongée dans les ténèbres. Mais ce ne sont pas eux qui font le mal, ils tirent un peu vers le bas, c’est vrai. Donc, faites attention aux zones astrales où vous allez.
    Si vous êtes négatifs trop longtemps, vous pouvez tomber dans la matière où justement ils résident, et vous risquez d'être vampirisés. Non pas possédé, il faut un acte de magie pour cela, mais vous êtes vampirisé et complètement dépossédés de votre vitalité, de votre moyen de penser puisque l’énergie donne vie à l’intelligence.
    Il y a beaucoup d’individus qui sont vampirisés par ces créatures. L’église les dit possédés, mais ils ne le sont pas, parce que la possession ne peut-être effectuée que par un acte de magie. C’est-à-dire qu’une créature est projetée jusque dans le double astral de la personne et peut même s’enraciner dans un de ses chakras. La vampirisation est un acte qui est fait plus ou moins à distance et la créature tire toute la vitalité possible, jusqu’à la vitalité des cellules. Et l’homme n’est plus qu’un légume.

    Cette horde de créatures n'est pas à craindre, il ne faut juste pas aller vers elle, ne pas négocier, car leur entendement est trop limité, obscur, parce que trop dense.
    L’esprit de ces créatures est encore plus matérialiste que le matérialiste des humains. On les voit souvent dans les lieux les plus malfamés parce qu’ils se nourrissent de ces énergies basses.
    En fait, ils ont pour ordre de maintenir la création, de maintenir l’ordre de la matière. Mais ils ont besoin pour cela d’énergie, et normalement la nature leur fournit la vibration suffisante. Mais, lorsqu’ils voient des hommes en fournir davantage, alors ils se précipitent, car comme toute créature, ils sont gourmands d’énergie. Donc, il ne faut pas les craindre, mais il faut savoir vivre au-dessus d’eux.
    Un jour, eux aussi auront droit à une forme d’évolution. Ils seront libérés. Mais ce sera à la prochaine ronde. On ne peut pas créer la matière autrement.

    Maintenant qu’en est-il de celui, dont on parle dans la bible, qui se serait rebellé ?

    Ce n’est plus du tout, ni le même être, ni la même hiérarchie d’individus, et cela n’était pas une rébellion. C’était un acte d’amour, un acte volontaire, peut-être même inutile, mais en tout cas un acte d’amour qui n’a pas porté ses fruits et qui a été complètement à la charge de l’individu qui en a eu l’initiative.
    Si bien que lui-même est enchaîné parmi les humains jusqu’à ce que l’humanité dans son entier soit arrivée à un certain plan de conscience. Alors, avec l’humanité il pourra repartir parce qu’il s’est enchaîné volontairement aux hommes. Naturellement, il n’est pas incarné quelque part sur la terre. Il est dans la même zone où sont les maîtres et les guides, dans cette zone subtile.
    Le problème c’est qu’il n’y fait rien d’utile, il a tout simplement subi la chute. Mais il donne de sa vie, il donne de sa vibration, de son cœur, de sa prière, de sa visualisation.

    Alors qu’en est-il de toutes ces peurs à propos du diable et de toutes ces possessions ?

    S’il y a des questions de vampirisation, de possession, cela ne regarde que la responsabilité humaine, et non les hiérarchies de la création.
    Les hommes ont inventé n’importe quoi pour faire du mal. Il est plus facile de faire du mal que du bien, parce que l’homme est plus près de son animalité que de sa divinité, et c’est pour cela que le mal semble plus accessible que le bien.
    Mais lorsque l’homme devient plus élevé, il lui est impossible de faire le mal comme il lui était impossible de faire le bien lorsqu’il était un animal. De la même manière qu’un homme animal a du mal à monter, un homme divin a du mal à descendre et concevoir des choses néfastes. Cela n’est plus dans sa nature, cela n’est plus dans sa capacité.

    Pour nous le bien et le mal n’existent pas. Ce qui existe, c’est la réalité et l’illusion. Tout dépend si vous vivez dans la réalité ou dans l’illusion, dans la matière ou dans l’esprit.

    Il n’y a aucune horde mauvaise qui empêche les lumières d’arriver sur la terre. Mais par contre, il y a des hommes trop animaux qui se mettent en correspondance avec toutes les basses créatures de l’astral et des autres sphères, et qui constituent une véritable armée des ténèbres.
    S’il n’y avait pas l’homme comme chef de cette armée, cette armée n’existerait pas. Ces créatures-là sont confinées dans leur zone de travail et n’ont rien à faire dans le développement humain. C’est parce que l’homme s’amuse à collaborer avec elles, va les chercher, vibre avec ces créatures, que ces créatures arrivent et s’immiscent dans le plan humain.
    C’est parce que l’homme devient le général de cette armée, que cette armée existe. C’est lui qui les infiltre et qui crée ce problème.

    L’homme serait-il capable de se détruire lui-même ?
    Cela s’est déjà passé souvent, mais la plus grande destruction qu’il fait vis-à-vis de lui-même est vis-à-vis de sa conscience. Qu’il fasse sauter des continents, qu’il fasse de nouvelles guerres, peu importe en fait, par rapport aux lois de la réalité. Ce qui ne veut pas dire que tout va être permis à l’homme, mais qu’il se détruise sur un plan physique est la moindre des destructions. Ce qui est grave, c’est l’autodestruction qu’il commet chaque jour vis-à-vis de sa conscience, de sa lumière, en étant sourd, néfaste, négatif, en faisant plus d’actes mauvais que de bons. Lorsqu’il va donc à l’encontre des harmonies.

    Nous ne voulons pas émettre l’idée que le cosmos a des lois auxquelles l’homme doit obéir. L’homme est libre. Par contre, il y a des harmonies, celles qui maintiennent l’univers en formation et en développement et si l’homme vit en accord avec ces harmonies, il devient immortel. C’est lorsqu’il vit en désaccord avec ces harmonies, appelées aussi lois dans certaines religions, qu’il devient malheureux, malade et mortel.

    Les corps ne sont que des expressions des âmes et le but est de faire exprimer l’âme. Toutes ces âmes dans les sphères, qui n’ont pas encore d’incarnation possible, qui les attrapent comme si comme ça, toutes ces âmes qui ont des noirceurs à exprimer, à faire sortir de leur ventre, si elles ne peuvent pas l’exprimer par des corps physiques, elles continuent à encrasser les cieux, elles n’avancent pas, elles n’y arrivent pas et elles sont torturées. Alors il faut, à un moment donné, décider de nettoyer les âmes.

    Aux humanités sont permis alors toutes les débauches, ce qui ne veut pas dire que vous avez l’absolution des cieux. Mais à un moment donné, l’homme doit expérimenter toutes ses saletés intérieures, doit tirer hors de lui tout ce qui est puanteur.
    Forcément il le recrache sur la terre puisque c’est dans le manifesté que tout ceci doit avoir lieu. Alors, dans un premier temps, il semble que la terre ait un destin qui ne présage rien de bon : chaos, débauche, maladies, épidémies. Et pourtant, c’est comme un furoncle que l’on perce, et cela n’est qu’une étape. Une fois que l’homme a atteint le maximum de sa fièvre, elle tombe et l’homme recouvre sa santé.

    Le phénomène de la vie est un phénomène de projection. Donc tout ce qui est néfaste, comme tout ce qui est bon, doit nécessairement se trouver manifesté.
    Si quelqu’un l’en empêchait, en quittant son corps physique au passage de la mort, l’âme ne serait pas plus avancée. Elle se retrouverait dans le royaume des morts avec autant de problèmes.

    Si vous êtes coléreux cela ne regarde que vous, pas besoin de faire souffrir l’autre par votre colère. Réglez ce qui fait que vous êtes coléreux. Si vous êtes vicieux sexuellement, cela ne regarde que vous, pas besoin d’aller violer les petits enfants, les femmes. Ne faites pas subir aux autres ce qui n’est que votre problème. Donc réglez votre problème. Essayez d’acquérir la lumière et l’entendement.

    Et pour cela il y a une multitude de méthodes : la religion, la psychiatrie, la psychologie, trouvez votre problème, trouvez votre méthode, mais ne faites subir la chose à personne. Et ainsi, si vous arrivez à diriger, développer et faire évoluer votre vie, personne ne vous jugera et vous comprendrez qu’il ne faut juger personne.

    Lorsque l’on naît, chacun arrive avec son lot de problèmes, déballe le baluchon, trie et doit faire avec. On prend la destinée à accomplir, le problème que l’on a à régler, le plan de conscience que l’on doit acquérir. Et on se bouge un peu, on travaille. Mais que font les hommes dès qu’ils ouvrent le balluchon ? Ils commencent à pâlir, ils commencent à avoir peur, ils ne veulent pas se voir.
    Si vous n’accomplissez pas votre destinée en nettoyant ce que vous êtes venu nettoyer, vous n’arriverez pas à développer un plan de conscience supérieure. Le triangle ne trouve pas de base pour effectuer sa pointe. Alors, assumez, développez-vous et vous l’atteindrez.

     

    Conférence en 2 parties 

    Les anges gardiens, la médecine de l'âme

    Maître Serapis, l'esprit du mal

     

    Conférence  audio

    Indisponible

     

     

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  • Comprendre l'initiationIl ne s’agit pas que tu te coupes du monde pour entreprendre une évolution sur toi-même et qu’une fois faites, tu ailles donner l'initiation.

    Ne te retire pas du monde au contraire, soit dans le monde, pour que le monde puisse être pour toi ce terrain d’initiation, où tu vas développer ton archétype cosmique.

    Pourquoi crois-tu que l'univers a-t-il  été crée ? Pour que l’humanité puisse un jour penser, conclure et dire, la terre et tous les mondes matériels sont damnés, infernaux, ils ne font qu’attacher l'homme à la matière, ils sont  matière même. Les mondes ont-ils été créé pour cette aberration, la conscience cosmique aurait-elle mis autant d’énergie, aurait-elle créer un monde si subtil rien que pour montrer à l’homme que l’univers matériel est une aberration, un piège, ou crois-tu que cet univers matériel existe parce qu’il est le chemin initiatique de l’homme ?

    Sinon pourquoi aurait-il été créé ? Pour simplement piéger l’âme ? Pour piéger cette entité lumineuse et lui démontrer qu’en fait elle n’est que ténèbres.

    Le monde matériel est un chemin initiatique, c’est en cela qu’il ne faut pas le fuir.  Le chemin initiatique se situe lorsque tu es à ton travail, avec tes confrères, il est dans l’attitude que tu vas avoir dans tes relations, dans la société, il est dans la part que tu vas prendre vis-à-vis de telle organisation, de telle démarche ou le soutien que tu vas apporter à telle ou telle chose, c’est cela l’initiation. Le monde est initiatique, celui qui est maître de ce monde est un initiateur, il est même sacré pour certains, il est un Dieu, donc laisse à ton véritable Maître le soin de t’initier.

    Tous les instants, je vous le dis, sont initiatiques, absolument tous, ne croyiez pas que seuls ceux qui sont dans les monastères rencontrent l’initiation. Par le repli qu’ils font, ils obligent des guides à se déplacer pour créer au niveau subtil tout un décor pour qu'ils puissent malgré tout, passer  l’initiation. Ils en sont très heureux et ils se disent, j’ai vécu mon initiation, et ils croient que ce ne peut être qu'ainsi l’initiation, alors que le paysan qui travaille durement la terre, qui n’a que  peu d'argent et qui sur son chemin trouve un animal blessé, le secours  et partage avec lui son lait, son pain, sa couche, ainsi ce paysan reçoit l’initiation tout autant que celui qui était dans le temple, dans le monastère et qui a fait déplacer les guides. Ce paysan qui a su voir que toute vie était sacrée, que toute vie était à respecter, à soutenir, il a rencontré l’initiation et remporté l’initiation puisqu’il a pris soin de l’animal.

    Le monde, je vous l’ai dit, est initiatique. C’est en cela que dans vos vies les mêmes expériences reviennent. L'on peut se voir affliger de malheurs et que ce malheur revient sans cesse ou reste même présent tout au long de la vie. Pourquoi ? Car là est justement l'épreuve, le doigt initiateur de Koumara. Il t’envoie le moyen de remporter l’initiation, il t'offre l’obstacle, le groupe de gens que tu devras affronter, le problème que tu devras vivre,  la pauvreté que tu devras endurer, la richesse que tu devras savoir gérer. 

    Koumara initie par tous les moyens, et même les moyens matériels et c’est souvent celui qu'il préfère car la correspondance avec la personnalité de l’individu est direct.

    Ne croyez pas que je méprise les individus qui sont dans le temple et qui prie toute la journée, non certains sont devenus des gens sacrés, mais il y en a tellement qui croient que la finalité est d'être dans le temple, et d'autres croient qu'il faut entrer dans le temple pour aller vers le Maître, et moi je vous dis non, ce n’est pas la peine.

    Et si vous viviez votre vie de tout instant comme si vous étiez dans le temple...

    Le monde est le temple de Koumara. Alors vivez constamment en ayant conscience de ce temple et vous serez à chaque instant initié, vous évoluerez de plus en plus. C’est cette conscience initiatique que je veux vous donner ce soir. Ne croyez pas que le fait d’être dans le quotidien, dans le profane fait une scission entre votre personnalité et votre archétype cosmique.

    L’important est que le profane soit vécu spirituellement, alors il n’y a plus de profane, comme en vérité il n’y a pas de terre matérialiste, elle n’a de matérialise que parce que l’esprit de groupe de l’humanité se vit au niveau matérialiste. Et malgré la matérialité, justement la matière de la terre, cette terre peut devenir divine, elle peut être hautement spirituelle même si les corps sont encore matériel, car ce qui compte c’est l’esprit.

    Ne jugez pas la structure et ne vous jugez pas d’après la structure profane du monde. Il ne tient qu’à vous que cette structure devienne complètement et totalement spirituelle.

    Maintenant pour répondre à ta question, tu vois qu’il ne s’agit pas que tu te retires du monde ou que tu opères un grand détachement vis-à-vis du monde pour recevoir la lumière et aller la donner. Il faut au contraire que tu vives le monde et que tu cherches le contact avec les hommes. C’est les hommes qui vont t’initier car ils vont représenter pour toi le champ et la potentialité de toutes les épreuves qu’un homme rencontre pour agrandir sa conscience. Ne néglige pas le contact avec les gens au contraire, vas-y et laisse les gens, de manière indirecte, c'est-à-dire Koumara par l’intermédiaire de cette foule venir t’initier et t’apporter ce que tu dois comprendre pour être de plus en plus performant.

    Il ne faut pas attendre d’être performant pour pouvoir travailler. Ton âme a-t-elle attendu de rejoindre son archétype cosmique pour commencer sa vie. Non, malgré la scission elle a commencé le chemin alors n’attend pas d’être performant, d’être initié pour pouvoir travailler. Ce qui compte est que tu aies conscience que tu dois travailler constamment sur toi-même comme cela à chaque instant. Ainsi, tu auras l’esprit à l’écoute, tu vas pouvoir remarquer où est l’initiation, remporter l’initiation, et tu vas pouvoir devenir ce que tu dois être pour servir. As-tu compris ?

     

    Conférence du 04 07 85  en 3 parties  

    Construire un groupe pour l’évolution

    Comprendre l'initiation

    L'énergie Cosmique, l'entrée dans les temples, les méditations de groupe

     

     

      

    Conférence  audio

    04 07 85

     

     Le Karma

     

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  • Où est cet instant d’éternité qui vous permettra de concevoir votre âme, de l’approcher et de fusionner avec elle ?L’âme se moque complètement de ce qui est noir, de ce qui est blanc. Elle n’a d’ailleurs aucune évaluation mentale, morale pour dire ce qui est bien, ce qui est mal. En elle-même, il n’y a qu’une sorte de bien inné.

    Je ne dis pas que de façon définitive l’âme s’est positionnée dans le camp du bien, car le bien que vous imaginez, que vous conceptualisez est le bien qui est contraire au mal, donc tout à fait différent de celui dont je parle qui ne rivalise aucunement avec un mal existant quelque part, que ce soit dans une galaxie ou dans le cosmos.

    J'évoque un état de vie inhérent à toute chose et du fait que son état est vie, c’est forcément un principe de bien. Là est la clef. Positionnez-vous dans ce principe de vie qui est plein, fertile, rayonnant, qui est transporteur non seulement de la gloire de Dieu, mais de sa force, et de sa fertilité.

    En vous positionnant ainsi dans ce bien-là, vous ne serez  plus des juges.

    Celui qui oscille entre le bien et le mal, de la façon dont je viens de le décrire est un être malade, un esprit torturé qui va sans cesse se taper la tête contre ce qui est bien, ce qui est mal, faire des catégories entre les êtres humains, entre les bons et les mauvais, les inférieurs, ceux qui sont évolués et ceux qui sont de grands initiés. 

    Dans ce monde hyper-hiérarchisé, hyper-classifié, il ne va trouver aucune liberté. Beaucoup de disciples sortent de la méditation ou du temple, l’âme en peine parce qu’ils ne sont arrivés à rien. Ils se disent : je suis un disciple débutant,  pas encore un Initié, pas encore un Maître, donc il ne peut rien m’arriver.

    Et si je médite, c’est justement pour essayer d’avancer petit à petit sur le chemin, de rencontrer une initiation qui fasse de moi un Initié. Mais, ici maintenant, il ne peut rien m’arriver, d’ailleurs il ne m’arrive rien. La preuve, j’ai médité et je n’ai entendu aucune voix, rencontré aucun Dieu, ressenti aucune chaleur, aucun feu. Et le disciple qui s’analyse de cette façon-là se dit : c’est parce que je suis petit. Il utilise en lui un raisonnement complètement erroné. Il hiérarchise la vie, il la classe entre ce qui est bien, ce qui est mal en deux camps opposés et la douleur commence.

    Si ce n’était que la douleur, ce ne serait pas très grave, elle peut passer. On peut envoyer des images positives, des vibrations pour que le malheur s’enlève. Ce qui est plus grave et que l’on ne peut pas enlever, quel que soit l’amour que l’on porte au disciple, c’est l’incapacité dans laquelle il s'installe.

    Que se passe-t-il au niveau de ses énergies lorsque l'on se positionne ainsi ?

    Si vous pouviez voir les auras, le travail des énergies et surtout la direction qu'elles prennent après avoir subi ces influences mentales, vous verriez qu'au lieu de continuer à monter, essayer de communier avec le cosmos, elles sont comme avortées et elles se précipitent dans le plexus de l’individu.

    Le plexus solaire reçoit en masse toutes ces énergies qui ont été quelque peu Initiées par un moment de méditation, un moment d’ouverture, et c’est le fracas. C’est un moment dangereux pour l’aura et le mental de l’individu.

    Pourquoi ?

    Ayant réussi à élever quelque peu ses énergies, même si l'individu ne l’a pas senti, ne l’a pas vu, le phénomène s’est accompli,  mais dès qu’il se dit "je suis petit, je n'arrive à rien, je suis nul" il précipite ses énergies dans le plexus solaire, qui y crée une surcharge qui ne va pas pouvoir être utilisée de façon spirituelle, parce que le plexus solaire n’est pas l’endroit de la vie et du rayonnement de la divinité.

    Et que se passe-t-il ?

    Une chose désastreuse. Je vous le dis pour que vous en soyez conscient et que vous puissiez combattre ce processus. Si vous n’en êtes pas conscient, il vaux mieux vous interdire de méditer, de prier, d’aimer Dieu et même de le chercher. Ces énergies, qui viennent dans le plexus, apportent une surcharge d’énergies nouvelles et fortes pour vivre ses émotions.

    Ce qui fait que croyant évoluer ou travailler à son évolution, croyant monter un peu dans la gamme de la vie et de la hiérarchie de la vie, l’homme qui immédiatement après sa méditation est envahie d’un complexe d’infériorité ne fait que renforcer sa nature humaine inférieure. Ses énergies, qu’il a réussi à élever, se précipitent dans le plexus solaire et dilatent un peu plus son activité émotionnelle. Et au lieu d’évoluer, le voilà plus irritable, nerveux, agressif, soumis au désir de la chaire, de la gourmandise, du sexe ou quoi que ce soit d’autre.

    Constatant ce qui lui arrive, il dit : je ne comprends pas, j’étais bien plus calme quand j’ignorais Dieu et que je ne faisais rien pour le rencontrer. Voilà que je deviens plus humain qu’autrefois, encore plus émotionnel, encore plus nerveux. Hum ! Si je deviens nerveux, c’est que les énergies bougent, ce n’est peut-être pas si mauvais que ça après tout. Ils confondent leur nervosité, leur irritabilité avec un changement vibratoire auquel ils ont un certain mal à s’adapter et ils prennent cela pour du bon argent. Erreur !

    Non seulement ce n’est pas du bon argent, mais en plus c’est une poignée de vers qui entrent dans votre ventre et qui vont commencer par vous ronger de l’intérieur.

    Dans tout acte d’évolution, de méditation, de prière, d’ouverture au Divin, vous devez être suffisamment soigneux envers les énergies pour ne pas commettre l’erreur de soudainement redevenir l’être autocritique qui se juge inférieur. Tout au contraire vous devez porter ses énergies haut, très haut, dans un un état d’esprit positif. Un état d’esprit, même s’il est revenu objectif parce que vous avez ouvert les yeux, et que vous êtes revenus dans le monde, un état d’esprit qui va continuer sa méditation.

    Si vous procédez ainsi, non seulement votre prochaine méditation ira plus loin et plus vite, mais en plus vous allez vous trouver dans une méditation qui va se prolonger jusque dans votre activité objective, lorsque vous ne serez plus en méditation.

    Il ne peut pas y avoir une flèche lancée très fort depuis un arc, qui monte très haut, autant qu’elle le peut et redescendre et se planter dans la terre. Il ne peut pas y avoir ce mouvement pour l’esprit.

    L’arc doit être tiré avec calme et une paix profonde, et surtout, une immense confiance en soi. Si vous ne pouvez pas avoir confiance en vous-même, parce que vous ne vous aimez pas assez pour ça, ayez confiance en Dieu qui habite en vous. Portez votre confiance sur lui et tirer votre arc avec cette même confiance. Appropriez-vous cette confiance et elle va développer votre force sans que vous ayez l’impression de forcer votre volonté ou votre confiance.

    Au moment où vous lancez la flèche, vous allez la voir monter très haut sans jamais revenir et ce sera le signe que vous avez bien médité, bien invoqué le nom de Dieu ou d’une hiérarchie, que vous avez bien ouvert votre cœur, bien prié.

    Lorsque je dis que vous ne devez ne plus voir la flèche retomber après la fin de la méditation, de la prière ou de l’ouverture, vous devez sentir votre esprit continuer à méditer, l’état méditatif se poursuivre, même lorsque vous ouvrez les yeux et que vous parlez à un voisin ou que vous regardez la télévision, ou que vous allez au lit. Vous devez pouvoir sentir cet état se transporter et faire encore quelques pas. Je dis quelques pas parce que vous n’allez pas pouvoir le garder longtemps.

    La première fois ce sera peut-être dix minutes, puis un quart d’heure, puis une journée, puis une semaine et un jour ce sera pour toute la vie. Chaque fois que vous aurez réussi à garder l’état méditatif que vous avez atteint, c’est un pas de plus fait véritablement dans la conscience. Et à force d’ajouter ces pas les uns derrière les autres, petit à petit, au bout de quelque temps vous vous apercevrez que vous aurez fait un grand pas et que vous aurez véritablement changé d’état. Car le grand pas, c’est cela, changer d’état et vous serez tout proche de cet instant d’éternité qui vous permettra de concevoir votre âme, de l’approcher et de fusionner avec elle.

     

    Conférence du 26 05 89  en 3 parties  

    L'état d'Être 1/3

    L'état d'Être 2/3

    L'état d'Être 3/3

     

    Conférence  audio

    Nyon 26 05 89

     

     Le Karma

     

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  • Dieu et les religionsDe nombreux livres ont des bases sacrées. Cependant certains ouvrages qu’ils soient hindous, ou provenant d’autres peuples ou d’autres religions, sont troublés par les structures religieuses. Ainsi il y a très souvent des prescriptions dans ces textes : « Comment devenir disciple, comment prier, adorer, se vêtir, comment manger », en cela immanquablement vous vivez les structures du passé et celles-ci appartiennent au passé.

    Le second problème est qu'un écrit donné dans une civilisation, est toujours filtré, par l’inconscient collectif de cette civilisation. À moins que celui qui capte le livre soit pleinement un juste vivant dans la réalité, mais il faut avoir de nombreuses initiations pour cela. Il y a donc toujours la présence d’un filtre.

    Aux Indes il existe de multiples Dieux, est-ce que ces Dieux existent ? Vous savez très bien que non.
    Ils existent en tant qu’énergie, en tant qu’égrégore, et pourtant ils appellent cela des Dieux. Ils les adorent et leur font des sacrifices.

    Ces Dieux-là sont la structure de yogas, de  religions. Qu'ils aient pour base l’adoration de ces différents Dieux, n'ait pas en cela mauvais, mais ils ne sont pas pleinement réels.

    Donc, il y a toujours un  risque à remonter dans le passé par le conditionnement historique et philosophique de ces spiritualité, alors que, si vous allez chercher dans le passé l’aspect connaissance, comme pour le tellurisme, il n’y a aucun risque parce que cela est établie, il n’y a pas trente-six façons de voir le tellurisme et de le transformer.


    Voir Dieu, là oui, il y a trente-six façons de le voir. Donc, pour nous, tous ces livres sont bons, puisqu’ils ne sont pas loin de la vérité. Mais pour qu’ils puissent pleinement révéler leur vérité, il faut que celui qui lit, soit pleinement éveillé à un autre type de conscience, sinon, il se fait, d’une certaine manière, programmer par les petits concepts, par la petite structure, par les petits filtres qui sont manifestés dans cette philosophie.

    Une religion s’appuie toujours plus sur une philosophie que sur une vérité. Si les ordres s’appuyaient sur des vérités, il n’y aurait pas de religion, il y aurait tout simplement le temple de Dieu, le temple de la lumière.  Aller chercher dans les religions des explications à propos de Dieu, est une démarche fausse, à moins que vous ne soyez suffisamment épurés pour ne pas vous laisser piéger par ces images.

    Le but, maintenant, est de permettre à l’homme de comprendre pleinement ce qu’est Dieu.

    Un jour j’ai dit, et avec mille précautions, que Dieu n’existait pas, et je le répète. Ne croyez pas que je sois l’enfant du diable, l’antéchrist. Je dis que Dieu n’existe pas, nous le disons tous, parce que nous voulons détruire l’image que vous avez de ce Père. Ce qui n’existe pas, c’est cette philosophie que vous avez créée autour de ce concept divin.
    Les scientifiques sont beaucoup plus proches de l’image de Dieu que les dévots. Le dévot est proche de Dieu d’une certaine manière, mais ne connaît rien de Dieu. Le scientifique ne communique pas avec Dieu, mais il connaît son corps, et à force d’étudier le corps, immanquablement, un jour il en viendra à sa conscience, alors que le dévot n’ira nulle part, il va prier, c’est tout.

    J'ai dit aussi qu’en étudiant l’infiniment petit, vous pouviez comprendre l’infiniment grand. La science était pour nous un moyen de révéler les aspects cosmiques de la vie. Tout est énergie, et comme l’énergie est de l’intelligence, alors Dieu n’existe pas comme vous l’imaginez. Non, ce Dieu-là n’existe pas, et si certains ne se sentent pas la foi suffisante pour prier, je les comprends, parce qu’en fait, l’objet de la prière n’existe pas.

    C’est une communion d’énergie qui doit être fait avec Dieu, une communion sur un plan de conscience. Autrefois, les gens pouvaient prier parce qu’ils étaient superstitieux, alors en petits poussins affolés ils allaient sous l’aile du grand Dieu. À l’heure actuelle, par la connaissance, par la science, les hommes sont un petit peu plus indépendants vis-à-vis de Dieu. Alors ils ne prient qu’en cas de jambes cassées ! La plupart d’ailleurs ne peuvent plus prier, et c’est très bien.

    Cela pourrait paraître alarmant, lorsque l’on ne regarde que l’étape, mais lorsque l’on sait que ce n’est qu’une étape et que l’homme progressivement se détache de l’aspect superstitieux, de l’aspect dévotionnel, pour aller vers un aspect d’intelligence et d’entendement, alors l’étape devient nécessaire, évidente, et elle est acceptée, comme la chute des religions.

    Certains pensent que sans les religions il n’y a plus de structure, plus de morale, et tout devient n’importe quoi et catastrophique.
    Non, pas du tout. Dieu n’est pas oublié. Les hommes cherchent une nouvelle image de Dieu, et heureusement, parce que cela va permettre l’arrivée d’une nouvelle connaissance. Ils la veulent, la cherchent, et que lorsqu’un individu cherche, Dieu donne

    Frappe et l’on t’ouvrira, n’est-ce pas là la phrase ?

    Le fait que beaucoup se soient détournés de la religion est une étape utile et il ne faut pas avoir peur que le monde perde sa morale, sa structure pour autant. Si vous savez ce qui est en train de se passer, vous êtes plus à même d’aller directement vers la nouvelle étape et de diriger aussi tous ceux qui sont en train de se détacher d’une rive pour aller vers l’autre, plutôt qu’ils ne perdent du temps et risquent de se noyer.

    Alors Dieu a-t-il un côté humain ?
    Il lui arrive d’en avoir en effet, à de rares occasions, lorsqu’il va vers les humains et qu’il accepte de se voiler pour être intelligible, pour être approchable par les hommes.

    Tout le phénomène de Dieu est dans la descente, il ne réside pas dans son existence, il réside dans sa descente.

    C’est justement de là que viennent tous les mystères, toutes les magies. Là-haut, il n’y a que lumière et énergie. Le fantastique est dans sa descente, parce qu’il prend des formes multiples, des créatures, des hiérarchies, des mondes, des secrets multiples sont engendrés selon les humanités et les créatures. C’est la richesse de la vie.

     

    Conférence du 16 11 1985  en 4 parties  

    Éveil à la nouvelle énergie

    Les rêves, le tellurisme

    L'âme sœur, la science des nombres

    Les religions

     

    Conférence  audio

    Non disponible

     

     Le Karma

     

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  • 14 06 92Pense à ce concept, je suis l’âme, et répète-toi cette phrase en cultivant l’intention. 
    il y a une grande différence entre le disciple sensible et le disciple trop intellectuel. Le premier peut facilement, puisqu’il est un artiste, créer une intention, le second ayant moins de sensibilité créatrice, ne pourra avoir recours à l’intention. Il doit alors maîtriser son mental et le mental concret, maîtriser ses pensées, ses émotions pour aboutir à ce même espace de l’âme libre.

    La difficulté des instants de création provient qu'il faut être suffisamment sensible, puis artiste, pour avoir recours à une émotion que tu crées, mais que tu empruntes au connu, à toutes tes sensations antérieures qui t'ont donné l’impression d'élever ta conscience et ta perception. Là, la musique et les sons sont des aides magnifiques. Par la musique, celui qui est sensible dilate son champ de conscience, dilate l’espace intérieur dans lequel il vit. Sitôt que par ce voyage, tu as ressenti ta nouvelle dimension, le cerveau la répertorie, s’en souvient et lorsque tu veux méditer et que tu dois créer une intention, tu vas aller chercher dans la mémoire, la sensation que te faisait tel ou tel morceau de musique. Tu ne vas peut-être pas te rappeler le morceau de musique, mais tu vas aller reprendre la sensation que tu as connue. 

    Tout au long de la méditation, tout au long du cheminement spirituel, l’homme est fort embêté, car il va lui falloir méditer sur des éléments connus, des sensations connues, des agrandissements connus, afin de se propulser suffisamment haut pour qu’éventuellement il puisse avoir une réelle expérience spirituelle. Cela créait des complications et il te semble souvent peu réussir en méditation. Tu peux utiliser ce cheminement comme tu peux aussi aller très vite au but, à ce royaume qui est l’âme et t’y dissoudre si tu comprends la nature du silence et te défais des illusions. C’est un travail qui demande une plus grande compréhension, et si c'est ta voie alors prends-la, n’attends pas, car elle est plus rapide.

    Qu’est-ce que le silence ?

    En ce moment même, écoute.
    Comment peux-tu t'intérioriser en utilisant un mouvement qui en fait va à l’extérieur ? Tu ne peux pas écouter ce qui est dedans, tu ne peux pas écouter le monde spirituel. L’écoute dans le domaine spirituel est remplacée par une affirmation, "je n’entends plus rien".
    Suis ce que je te dis et ce que j’essaie de te démontrer, suis mes mots. «Tu n’entends plus rien.» Tu t’aperçois alors que la sensation d'exister cesse. Tu respires d’une manière plus calme, et si tu pousses plus loin l’exercice cela suspend le souffle tout naturellement. La sensation est comme une antenne qui cherche à entrer en écho avec la vie intérieure, cette antenne petit à petit se calme aussi et au moment où les sensations, ces quêtes inévitables mais illusoires se sont tues, l’existence apparaît, ton âme apparaît.
    Lorsque tu intériorises cette énergie, cette tension qui est ton existence, le souffle se ralentit. Tu es dans un premier temps comme un grand œil qui essaie de regarder à l’intérieur de la vie, de ta vie et par ton attention le calme s’installe. Là, si tu pousses plus loin ta capacité d’introspection, les énergies montent à la tête et tu découvres une nouvelle sensation d’exister et plus loin même plus tard, l’âme, si tu as de la chance.

    Dans la journée, tu vis un va-et-vient qui te conduit d’un point d’inconscience lorsque ta conscience retourne à l’intérieur, à un point semi-conscient qui est dans le monde.
    La méditation est la cessation de ce balancement. Il n’est plus question de manifestations, d’extériorisation, d’incarnation, il est question de rapatriement de toutes les énergies par un silence absolu donc d’une mort. C’est ce qui se passe au moment de la mort, durant l’alignement, la percée vers le royaume supérieur lorsque l'on s’y est suffisamment préparé. 

    La méditation est une petite mort et c’est en cela qu'elle t’est si difficile. Acceptes-tu de mourir ?
    Non ! Tu n’as pas envie de mourir ?  Mais si tu enlèves de la mort l’idée de la fin, si tu ne vois plus la mort comme étant une fin dont on ne revient pas, quelque chose qui fait mal, tu pourras méditer sans problème. Si tu exorcises le phénomène qu’est la mort, ta pensée est libre de vivre. Une pensée libre n’a plus peur de la mort, tu es ainsi détaché du monde et tu agis par amour de la liberté.

    Les obstacles à la méditation sont l’extraversion des énergies et en ce sens elles suivent un flot naturel puisque vous êtes incarnés, en manifestation, et vous avez la peur de la mort. La méditation ne sert à rien si tu ne développes pas tes conceptions. Tes conceptions à propos de l’âme, à propos des sens, à propos du geste qu’est la méditation. 

    Quant au pouvoir d’introspection, de compréhension du sens de la vie, c'est un peu du bouillonnement intellectuel. Peut-être ! Mais sitôt que tu réfléchis à ces thèmes élevés, ce n’est plus simplement une activité intellectuelle, les feux du mental s’allument, et à force de chercher, de t’interroger, à force de pressentir, tu vas avoir à un instant, une intuition qui te donne une compréhension qui fait que là, où que tu sois, tu es en train de méditer.

    Le voyage de la conscience à travers l’homme est une lente affaire de maturité. Au début, il s’accommode du corps physique et essaie de le comprendre. Ensuite il s’accommode des émotions et cherche à les comprendre. Puis il s’agit de s’accommoder du mental et de comprendre ce que celui-ci te permet de faire, soit de rejoindre l’âme. Le mental n’est pas simplement ce qui te permet d’approcher les grandes substances, les grandes idées, les grands desseins de l’univers. C’est aussi tout un royaume où l’âme par cette étincelle bleue répète le verbe et ça, il ne faut pas que tu le rates, vois-tu.

    Fais un silence tellement profond qu’un jour tu arriveras à ce point bleu et à ce verbe. Ne t’attends pas à entendre des sons car le son de l’âme n’est pas audible mais à être pris dans la vibration du son. 
    Lorsque tu percevras ce verbe, tu seras comme une feuille prise dans la vibration d’une onde. Étant bougée par cette vibration, la feuille en ressentira un plaisir divin et ce plaisir divin d’exister porte un nom, c’est l’âme.

    Comment se fait-il que l’âme puisse avoir un plaisir, le plaisir d’exister?

    Ce n'est pas un plaisir comme on le connaît au niveau charnel. C’est une vibration consciente du rôle qu’elle a à jouer. Cela lui donne un immense plaisir d’exister parce que c’est au nom de quelque chose, et cette ardeur d’exister peut s’apparenter à un plaisir. 

    Quel est le dessein de l’âme et le but de la vie ?

    L’âme est une grande missionnée. C'est pour cela qu'en écho parfait en tant que personnalité tu te cherches toujours un but pour exister. L’âme est une missionnée, elle sait qu’elle doit aller dans la matière au nom de Dieu et pour Dieu. Elle sait qu’elle n’est qu’une intermédiaire, une poche, une servante par laquelle l’étincelle divine que l’on appelle l’esprit ou la monade dans certains enseignements, par laquelle l’étincelle de Dieu peut aller se régénérer dans la matière grâce à ses soins, à sa bienveillance, et à l’alchimie dont elle seule est capable.
    L’homme n’est capable d’aucune alchimie, la véritable alchimiste est l’âme. Elle seule sait comment extraire de la matière solide les éléments spirituels qui sont l’or de l’esprit, l’eau de l’esprit, le feu de l’esprit. Elle seule sait faire cela et pour qu’elle y arrive, il faut qu’elle reprenne sa place.
    Pendant toute une suite d’expériences et d’incarnations, l’âme n’a pas sa place, elle ne peut s’exprimer. Les sens, qui sont en relation avec la matière décomposent la conscience en plusieurs phases de conscience, dans plusieurs secteurs, ce qui fait qu’immanquablement va se construire la personnalité, l’égo inférieur. Mais au fur et à mesure que le karma, donc la purification, l’éducation, l’entité qui est la somme de ces trois aspects, étincelle - âme - personnalité, va petit à petit en développant son intelligence donc son mental s’apercevoir que la vie ce n’est pas ceci ou cela, l'entité que tu es, va s’interroger à propos de l’âme et va finir par laisser une place prédominante à l’âme. On appelle cela un initié.

    En vérité, qu’est ce qu’un initié ?
    C’est une âme qui a repris son droit à l’expression, à la manifestation. C’est une personnalité qui a offert tous ces matériaux dans le feu de la Kundalini. La Kundalini a transformé ces matériaux en substances différentes qui désormais donnent à l’âme le pouvoir d’exister et de dominer.

    Que vas-tu faire dès demain pour essayer de mettre cela en application ?
    Je te propose simplement de ne pas oublier l’âme. Quand tu fais quelque chose, essaie de le faire en y mettant ton âme. Bien sûr au début tu vas être embarrassé, tu ne vas pas savoir comment laisser apparaître l’âme, pour que l’âme fasse le repas, pour que l’âme nettoie les chaussures, pour que l’âme soit le guérisseur, pour que l’âme soit le voyant.

    Tu vas être tout embarrassé parce que c’est l’âme, comment la laisser exister ?

    Je te propose une petite tactique toute simple, ait l’intention, envoie lui une carte d’invitation. Chaque fois que tu vas dire ou que tu vas essayer de le faire depuis le royaume de l’âme et que tu vas te dire moi l’âme j’accomplis ceci, moi l’âme j’accomplis cela, c’est comme une invitation que tu envoies à l’âme et le courrier finit toujours par arriver. Et un beau jour, l’âme s’écrit : « j’ai reçu ta carte invitation, il m’a fallu un petit moment pour venir jusqu’à ton royaume, mais voilà, je suis là et ensemble nous allons travailler. » Laisse-lui le temps d’arriver, n’exige pas que tout de suite  que l’âme soit là, laisse-lui le temps d’arriver.

     

    Conférence du 14 06 92 en 4 parties  

    Qu’est-ce que le mental ? Qu’est-ce qui médite dans l’homme ?

    L’infantilisme, une attitude à l’obéissance

    Qu’est-ce que le silence, le mental permet de rejoindre l’âme

    Exercice de Méditation

     

    Conférence  audio

    Lucinges 14 juin 92

     

     Le Karma

     

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  • Comment concevoir le christ
    Le Christ est-il une âme supérieure ayant pris possession du corps de Jésus, à un certain âge, ou était-il déjà cet être supérieur dès sa conception ?

    Il y a toujours des énigmes autour des grands êtres, autour de ce qui paraît insondable. Qui était Jésus et qui est le Christ ?
    Jésus était un initié de grande envergure que tu appelles Maître, mais chez nous, nous l’appelons le veilleur. Il était donc un veilleur de grande envergure pouvant augmenter à volonté la puissance de sa vibration, et ainsi s’adapter aux êtres qui pouvaient ainsi se servir de sa forme pour effectuer un service. Tout est dans la résonance vibratoire.  Lorsque l’on dit que Jésus fut adombré par le Christ, il s’agit d’imaginer deux énergies pouvant se rencontrer, vibrant avec la même intensité permettant l’osmose. De ce fait, il est juste de penser que Jésus était vraiment le Christ, jusque dans son âme, comme il est juste de penser, que Jésus n’était pas le Christ, que le Christ est une entité différente. Les deux théories sont justes, parce que lorsqu’un individu arrive à faire osmose, à ce point, avec une entité cosmique, c’est qu’il y a eu la révélation de la nature qui vibre en lui, soit une forme d’état Christique.

    Il y a deux façons d’imaginer le Christ, par la religion, ou par certaines définitions d’occultisme, imaginer que c’est un initié très ancien, ayant acquis le maximum des initiations qu’offre la hiérarchie planétaire.
    Ce que nous, nous nommons comme étant le Christ, est la substance de toute chose. Tout dépend de quel degré christique nous évoquons. Il ne sert à rien de faire des guerres de religion ou entre groupements ésotériques ou occultistes parce que tout le monde a raison sans avoir vraiment raison.
    Tant que les sectes, les groupes et les religions s’amuseront à discuter sur les formes, les manifestations de la vérité, ils seront en désaccord. Lorsqu’uniquement le cœur de l’univers sera pris en compte, ce sera vraiment l’universalité de la conception, avant cela il n’y en aura pas.
    Lorsque vous me demandez qui est le christ, si vous avez des jumelles qui voient jusqu’à tel degré de la hiérarchie, ou de la manifestation, vous verrez un certain être, un certain personnage, une certaine fonction. Si vous regardez dans un autre coin de l’horizon spirituel, vous verrez une autre personne, une autre dimension, une autre fonction. Tout cela, est-ce la même entité ? Oui et non.

    Oui, parce que dans la substance, depuis le point initial de la manifestation du Christ jusqu’à sa dernière manifestation à travers un homme, tel que Jésus, il est le même.
    Non, parce que si vous cherchez le Christ dans la personne de Jésus, vous ne le trouverez pas.

    Tout dépend donc avec quel concept vous approchez les choses. Si vous regardez en Jésus la substance Christique vous la trouverez et à ce titre vous trouverez le Christ. Mais si vous voulez serrer la robe de Jésus en croyant serrer la robe du Christ, c’est faux, parce que vous vous placez dans la forme au lieu de vous placer dans l’esprit.

    C’est lorsque vous vous placez dans l’esprit que toute chose devient accessible. Dès qu’il y a la forme, la chose n’est plus accessible. Elle est le témoignage, donc un exemple à suivre, mais ce n’est pas la chose, et c’est là tout le problème de la déification et de toutes sortes de conceptions.

    La déification, c’est donner une forme à ce qui n’en a pas, donner une forme à ce qui n’est qu’essence. Cela, s’est passé pour le Christ à cause de Jésus. Il y a longtemps que Jésus n’entend plus les prières des chrétiens, par contre, le Christ est toujours à l’écoute, son omniprésence le lui permet.

    Qui pense envoyer sa prière à la conscience christique ? Pas grand monde. Par contre, ils sont nombreux à aller dans les endroits de pèlerinage, à allumer des cierges aux pieds de la statue du Christ, ou à vouloir toucher le Saint Suaire. Erreur.

    Je voudrais faire entrer dans votre esprit la notion d’universalité, de l’omniprésence. Ou le Christ est partout, ou le Christ est nulle part. Ou il est en Jésus et aussi en Bouddha, ou il n’est nulle part. Vous ne pouvez pas donner de limite à ce qui n’en a pas. Courir après le Christ, après sa forme, c’est vous éloigner de l’endroit où il se trouve.

    Comment concevons-nous le Christ ?

    Pour nous, le Christ est la substance de toute chose à travers le système. Il est la substance même de la vie. Il y a, dans les enseignements, la formation d’une trinité, le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
    Le Père éjecte, propulse, extériorise la création.
    Le Fils s’y infiltre, l’anime, la conserve et la fait évoluer.
    Le Saint-Esprit, soit la force, l’intelligence, permet la concrétisation de cette évolution, la sanctification de l’évolution acquise.

    Le Christ est donc le moteur, la dynamique de l’évolution et la substance de la vie. Mais, sans la consécration du Saint-Esprit, soit du feu cosmique, cette évolution ne peut être fixée. Ainsi s’il n’y avait pas cette concrétisation par l’intervention du feu cosmique, l’individu serait perpétuellement sur une roue qui tourne, sur une roue d’évolution, sans jamais retrouver une nature, puisqu’il n’y aurait jamais l’introspection véritable, l’intégration véritable.

    Cette trinité est à l’origine de toute chose. Puisque comme tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et que tout s’imbrique, la Trinité qui est en haut se retrouve aussi en bas, par l’intervention du roi du monde, celui qui est nommé dans la bible, comme étant celui qui n’est pas né et qui se présente sous l’aspect et la forme d’un éternel enfant. Celui dont il est dit, qu’il a l’éternelle jeunesse, puisque tel est son rôle, d’avoir la charge de l’évolution de la terre, a aussi la charge de représenter La Trinité sur le plan physique de la terre.

    Pour qu’il y ait la vie, pour qu’il y ait le mouvement à l’intérieur de chaque chose, la présence est nécessaire. Vous pouvez aussi l’appeler conscience divine, substance divine, appelez cela comme vous voulez, du moment que vous arrivez à vous créer le déclic de cette omniprésence de La Trinité, de la divinité en toute chose.

    Dès demain, lorsque vous verrez un tas de cailloux, demandez-vous quelle danse entretient tous ces atomes ?
    Par quelle force, soumis par quel ordre, il continue à constituer au travers des siècles ce morceau de rocher insignifiant que personne ne regarde. Quelle est la magie de la vie qui lui permet d’exister, de se perpétuer, d’être ce qu’il est ?

    Et en perçant le secret de la nature, d’un rocher, d’une vague, vous comprendrez votre propre énigme : tout dépend avec quelles jumelles vous regardez la nature, avec quelles lunettes vous regardez le monde. Posez-vous, devant la chose et essayez de la pénétrer, de contacter la vibration de sa vie, essayez de sentir sa résonance. Lorsque vous aurez senti sa résonance, vous comprendrez le lien indestructible qui existe entre tous les plans de la création et de la nature. Vous comprendrez quel mal se fait l’homme à lui-même, quand il décide de mettre à bas toute une forêt pour construire des maisons, ou pour faire du papier qui va servir uniquement à des choses profanes.

    Il ne vous est pas interdit d’utiliser les éléments de la nature, mais dans la mesure où il y a poursuite de leur manifestation, de leur évolution. Vous avez le droit d’abattre un arbre pour vous faire une maison, si vous respectez cette maison, si c’est le foyer où vous allez évoluer, où vous allez accueillir avec amour votre voisin, où vous allez amener vos amis pour qu’ils écoutent la parole, ou qu’ils découvrent leur divinité.

    Mais, couper les arbres pour faire du profit en vendant la maison....

    Si vous allez vers l’arbre, la roche, l’animal, ou quoique ce soit de vivant, et que dans une relation d’âme à âme vous leur disiez : « J’ai besoin de ta matière, j’ai besoin de ton sacrifice, et dans le grand échange de la vie, reçois mon amour », ainsi, il n’y aurait aucune offense à la loi de la vie, et de l’échange de la vie. Car la vie est créée pour s’échanger. Il y a donc une certaine loi du sacrifice, sans que ce soit le sacrifice comme vous, vous l’imaginez. Simplement le don de la vie, animée de cette même impulsion lorsque Dieu a lancé la vie dans l’univers en disant : « Va, je te donne à la liberté ».

    Si vous agissez dans cet état d’esprit, vous entrez dans le mouvement de cette grande énergie, l’échange de la vie, et vous pouvez abattre tous les arbres du monde il n’y aura pas d’offense. Mais il faut, pour cela, considérer l’arbre comme une entité réelle, vibrante, vivante, ce que ne font pas les hommes.

    Vous devez parler à la substance pour qu’elle se dégage de la forme et qu’elle vous fasse don de la sienne. Ainsi tout devient un fabuleux échange d’amour et l’homme ne pèche contre rien, car l’amour a pour principe de se donner envers et contre tout sacrifice. L'homme doit vivre ainsi et non pas émotionnellement, (je ne dois pas tuer). Qu’il sache de quelle manière il peut prendre le don de la vie, de la forme et de la manifestation et ainsi il saura lui-même comment souffrir et ce qu’il est venu faire sur la terre, quel poste il a à remplir et de quelle manière il doit se sacrifier.

    L’égoïsme existe dans la race humaine, car les hommes ne connaissent pas la réalité de la vie, cette grande fontaine d’où jaillissent mille eaux, sans jamais s’arrêter. Lorsqu’une goutte a touché le sol, elle redescend dans la caverne et remonte comme un geyser. Mais l’homme n’accepte pas que cette fontaine soit libre pour tout le monde « C’est ma fontaine, j’y mets un robinet, moi j’ai besoin de cent litres par jour, au diable ceux qui ont soif ». C’est ainsi que tout se passe chez les hommes.

    Alors faites sauter tous vos robinets. Lancez-vous dans ce grand élan d’échange qu’est la vie, et vous saurez davantage vivre les valeurs de la société, les valeurs d’échange tout à fait quotidiennes. Vous saurez où vous devez vous investir, comment, jusqu’à quel point, où donner, à qui demander, à qui reprendre. Et ainsi, la vie devient un grand jeu et non pas une série d’épreuves sinistres.

     

    Conférence du 24 06 87 en 3 parties  

    La réincarnation - Mediumnité et soins

    Comment concevoir le Christ ?

    Les catastrophes naturelles annoncées - La lucidité

     

    Conférence  audio

    Lucinges 24 juin 87

     

     Le Karma

     

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  • Entendre les réponses de Pastor sur l'existence du "Mal", peut nécessiter de se défaire pour un temps de notre enveloppe trop humaine. La loi de l'évolution est ainsi, exercer notre libre arbitre jusqu'à parfois l'aberration. Bonne lecture à tous.

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  • Entendre les réponses de Pastor sur l'existence du "Mal", peut nécessiter de se défaire pour un temps de notre enveloppe trop humaine. La loi de l'évolution est ainsi, exercer notre libre arbitre jusqu'à parfois l'aberration. Bonne lecture à tous.

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  • L'intuition, un rayonnement de l'âme ?

     Image Viviane José Restiau

    Lorsque tu analyses ton passé, lorsque tu analyses ton présent pour prendre une décision ou que ce soit lorsque tu prévois ton avenir, essaie de te situer en un lieu de ton être où tu es sobre, logique et détaché. Pour cela pense à faire une vraie relaxation, pas simplement quelques respirations, une véritable relaxation profonde, voulue et sentie. Chaque fois que tu vas réfléchir par ce procédé, la réflexion ira plus loin et sera plus juste.

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que tu auras fait circuler les énergies, en premier ton énergie vitale, celle que l'on appelle le praňa dans une certaine culture, celle qui soutient ta vie, qui imprègne chacune de tes cellules pour les animer d'une vie suffisante. Ensuite tu auras fait circuler l'énergie émotionnelle, tu l'auras évacuée ou amplifiée si tu en as besoin pour vivre un certain événement et tu auras aussi fait circuler les pensées et puisque tout ce petit monde circule, échange, et se déplace, ton mental va devenir réceptif, réceptif au bon sens d'abord.

    Tes premières intuitions ne vont pas être par exemple, de grandes intuitions sur les lois cosmiques ou sur le fait reconnu ou caché que Jésus avait les yeux bleus ou les yeux verts. Tu n'auras pas de grandes révélations sur le nom secret de la ville où se cachent les maîtres pas plus que sur l'itinéraire qui y conduit. Tu n'auras pas non plus des idées sur la composition de l'aura de ton voisin.

    Le premier effet de l'intuition va être le bon sens, c'est pour cela que dans les premiers temps on ne remarque pas l'intuition, elle semble être tout simplement de l'intelligence. Mais le simple fait de devenir intelligent prouve que l'intuition, c'est à dire, l'intelligence de l'âme commence à adombrer son véhicule, le véhicule que représentent la personnalité et son cerveau physique. Sans l'approche de l'âme sans le rayonnement de l'âme, l'intelligence n'aurait pas lieu chez l'être humain, le processus de l'intelligence même tout à fait matériel et prenant même un fait très simple, comme élaborer des recettes de cuisine ou inventer des appareils.

    Cette activité qui semble tout à fait matérielle provient en vérité d'une activité de l'âme. Ce n'est pas l'âme qui très personnellement depuis son centre va imaginer des recettes culinaires ou des appareils, certainement pas, elle a autre chose à faire, cependant de par son rayonnement elle va doper le cerveau, l'intellect d'une multitude de qualité, de dons et d'expressions possibles, ensuite l'individu pourra transformer ce potentiel en une expression qui lui plaît ou pour répondre à une nécessité. Le talent va devenir personnel. Dans un premier temps, il y a le rayonnement de l'âme qui va doter l'esprit d'un phénomène que l'on appelle l'intelligence, ensuite l'individu, la personnalité transforme ce phénomène en une expression qui lui est tout à fait propre et qui va dépendre des stimulations qu'elle va recevoir de l'environnement.

    Pour exemple, l'homme a commencé à bâtir des maisons, des refuges parce qu'il en avait assez d'être exposé au froid ou à la grande chaleur l'été. Ainsi l'intelligence en tant que phénomène est donnée par l'âme, ensuite les expressions vont être stimulées par l'environnement.

    L'homme est une roue, sans arrêt en mouvement

    L'homme doit sans cesse chercher le développement de son intelligence dans les expériences et il découvre au fur et à mesure que l'on remonte l'échelle, l'accès à l'âme, ainsi les expériences d'une certaine manière vous amènent à découvrir le lien avec l'âme.

    Mais encore faut-il aller dans les expériences, estimer l'expérience pour ce qu'elle apporte, c'est-à-dire une stimulation. Beaucoup de gens pensent que la vie est à vivre tout simplement pour ce qu'elle apporte de bonheur, d'émotions et qu'il faut se préserver du mal, qu'il faut se préserver des problèmes et comme par hasard malgré tous nos efforts nous n'arrivons pas à nous préserver des problèmes.

    C'est quelquefois les gens qui se protègent le plus et qui en même temps ferment la porte aux expériences, à la communication et aux échanges, ce sont ces gens-là qui souvent conduisent les énergies à finalement n'avoir plus aucun autre recours que la maladie pour expérimenter quelque chose. Ce qui ne veut pas dire que voilà un individu trop timide, il est destiné à souffrir de la maladie.

    Je vois cela comme un fait mécanique, ce n'est pas une sentence qui est envoyée d'un livre où la loi est écrite. C'est une mécanique. L'homme est une roue, sans arrêt en mouvement, les énergies doivent circuler, les énergies descendent et doivent remonter, les énergies en remontant doivent servir l'éveil de la conscience si possible. Et si ces énergies rencontrent à un moment donné un individu qui bloque tout, qui pour se préserver et se faire une vie bien confortable ne remet jamais rien en question, se coupe d'une multitude d'expériences, car il prévoit que considérant le passé, cela ne peut qu'aller mal dans l'avenir, voilà que les énergies ne pouvant plus respirer, circuler, elles implosent et automatiquement cela va créer sur le plan physique des maladies, ce qui ne veut pas dire que toutes les maladies proviennent de ce phénomène, mais c'est souvent le cas.

    Lorsque la personne remet le pied à l'étrier, remonte sur son cheval, retrouve la curiosité, l'ardeur de vivre, reprend la communication, sa santé s'améliore

     

     

    Extrait de la conférence  du 26 06 1994 en 2 parties  

    Les méfaits de l'égocentrisme - Comment développer son intuition ?

    L'homme est une roue, sans arrêt en mouvement - La conception mentale du bien et du mal

     

    Conférence  audio

    Dernière conférence 26 juin 1994

     

     Le Karma

     

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  • Qu'est-ce que la substance de l'âme ? Qu'est-ce qu'en fait l'après vie, si l'on peut s'imaginer ce que cela représente en lisant les livres, on peut se demander ce qu'est la substance de l'âme réellement, une fois qu'elle est décorporée, hors de son corps. Pour bien comprendre la différence qu'il y a et en même temps l'unité qu'il y a dans la vie physique et la vie de l'au-delà, la vie invisible, la vie de l'âme, il faut comprendre les délimitations qui cloisonnent les différents plans.

    Ces délimitations ne sont pas véritablement importante au sens occulte, Cependant ce qu' il faut comprendre c'est que ces voiles en fait car il s'agit plutôt de voile, la substance n'est pas plus épaisse, ces voiles sont des conditionnements. Quand l'entité descend dans la matière, elle va nécessairement passer à travers ce voile, exactement comme vous passeriez à travers le rideau d'une chute d'eau même si vous alliez simplement à l'intérieur de la grotte qui se trouve cachée derrière ce rideau d'eau et si cette grotte est sèche vous arriveriez quand même mouillés.

    Quand l'âme va s'incarner, elle va de façon incontournable se trouver en face de ce rideau de condition, en face de ce rideau d'information, non seulement d'information dues à la matière, à l'époque où elle va s'incarner et aussi dues à son propre karma et au karma collectif avec lequel elle va devoir jouer pendant toute son incarnation. Et toutes ces informations s'accolent par l'exercice d'un magnétisme qui provient directement de l'atome centrale de l'âme, Il faut considérer l'âme, comme un petit soleil ou un petit atome qui a une très forte attraction magnétique pour pouvoir s'incarner, puiser les informations, puiser le conditionnement qui lui est nécessaire et aussi pour pouvoir disposer d'une mémoire.

    Il ne peut pas y avoir d'incarnation s'il n'y a pas la possibilité de mémoriser. Cette faculté se retrouve sur le plan physique au niveau cérébral, mais c'est avant tout la particularité de l'âme et c'est grâce à cette faculté d'attraction, un magnétisme attractif très puissant que l'âme va pouvoir mémoriser. Elle va pouvoir ainsi être en relation avec sa personnalité, s'ancrer dans sa personnalité, avoir un pont jeté entre elle et la personnalité et pouvoir puiser dans tous les événements qui vont arriver à la personnalité, de façon à s'en enrichir.

    Donc quand le manteau a été revêtu, car il s'agit de cela, de revêtir un manteau, un manteau d'information, de conditionnement, c'est comme une main qui rentre dans un gant et c'est à ce moment là, que l'homme traditionnel va s'éveiller à la vie. A ce moment là, sa conscience subjective qui est la conscience de l'âme, qui est donc l'esprit, cette conscience là va partir très loin, non pas dans l'espace, non pas dans le temps, non pas même dans la capacité d'être conscient mais un peu comme deux planètes s'étant trop rapprochée sont obligées pour ne pas se détruire ensuite de se séparer et créer deux pôles. Par le jeu des forces de ces deux pôles une troisième vie à lieu, que l'on va appeler ensuite la personnalité.

    Autrement dit, il y a l'âme dans son domaine avec sa puissance magnétique, avec son pont jeté jusqu'à la matière et il y a au bout la matière avec tout le code génétique, tout le code du karma individuel et du karma collectif. Ce conditionnement est complètement inconscient c'est à dire qu'il peut exister sans qu'il y est forcément la prise de possession d'une âme. C'est quelque chose qui est vide qui est comme une coque. Et ce qui va engendrer la vie, c'est le rapprochement des deux puis l'éloignement des deux qui va engendrer ce que l'on appelle la personnalité. La personnalité est à traiter comme une psychologie en fait, plus que comme la somme des données génétiques et des données karmiques.

    Lorsque cette troisième personne est née que l'on appelle la personnalité elle va traiter les informations de cette matière et venant de cette âme et va essayer d'y voir clair dans le jeu. C'est elle qui ensuite va poser des questions et réclamer des réponses.

    Quand on parle d'incarnation, on parle de chute de l'âme dans la matière, il est vrai que l'on peut admettre ce concept, cependant, si l'on veut être juste dans la notion des choses, il faut savoir que ce qui habite en vous ici et maintenant, ce n'est pas votre âme qui habite votre corps.

    Ce qui est dans votre corps, est un réseau d'énergie en provenance de votre âme d'où la difficulté pour vous-mêmes d'être si centré, d'être aligné, d'être toujours aussi spirituel que vous le voudriez, d'être toujours positif comme vous le voudriez, de voir la vie comme vous savez que les saints arrivent à voir la vie.

    Tout est projection et qui dit projection dit que la partie principale va rester à sa place tandis que les faisceaux d'énergie vont être envoyés pour siéger dans les endroits précis prévus pour cela, pour recevoir le lien, le cordon ombilical avec l'âme.

    Lorsque un individu est jeune, sa personnalité va être rustre, grossière et son âme très lointaine. Plus quelqu'un est évolué, moins il y aura de particules dues au plan physique, à l'entité collective et plus il y aura la présence l'âme, jusqu'à un point tel qu'un jour, seul l'âme, l'entier de l'âme habitera dans le corps, et ce moment-là tout en étant un moment le plus fort dans l'incarnation et dans l'évolution, est en même temps, le plus terrible et le plus douloureux. Non pas parce qu'il y aurait encore une épreuve initiatique ou parce qu'il aurait véritablement une douleur de l'âme à être dans sa matière, mais tout simplement au moment, où l'âme est la plus incarnée, au moment où l'âme est la plus proche de la matière, elle doit aussi s'en séparer.

    Pour comprendre ce que je viens d'être dit, il faut pouvoir soupçonner, intuitionner que dans sa vie substantielle, l'âme si on peut la considérer comme divine, comme spirituelle, comme étant pur esprit, l'âme est cependant dépourvue de moyens d'action, de moyens réflexion, pas réflexion au sens de la pensée qui réfléchit, de réflexion au sens de miroir qui reflète.

    C'est comme si, en étant pur esprit, en étant à l'origine des choses, l'âme n'avait pas le pouvoir d'identification vis-à-vis d'elle-même, non pas le pouvoir d'identification par rapport au cosmos, mais surtout vis-à-vis d'elle-même. Dans les premiers moments de la vie, ce que l'on appelle le pur esprit, ce que l'on appelle la pure conscience ressemble étrangement à une zone que l'on ne peut pas qualifier d'inconscience, mais c'est une conscience qui dort. Pour rendre pleinement rayonnante et active cette unité de conscience, il va falloir la plonger dans un processus qui s'appelle l'identification et l'identification ne peut pas avoir lieu s'il n'y a pas de séparativité, donc si l'on ne sépare pas les unités de conscience, les unes vis-à-vis des autres, ce qui revient à les enfermer dans des bouteilles que l'on va ensuite appeler Pierre, Paul ou Jacques, ce qui n'empêche que dans ces bouteilles, est présente la même substance que dans toutes les autres bouteilles, la même unité, mais pour un certain temps jusqu'à ce que le pouvoir soit réveillé, jusqu'à ce que l'auto-conscience soit générée, il va falloir enfoncer ces unités dans la différenciation, dans l'identification, et admettre, supporter, attendre que tout le négatif de ce processus d'identification et de séparativité soit complètement écumé. C'est ce que l'on va appeler ensuite l'évolution, c'est ce que les hommes appellent l'évolution, que toutes les théories occultes appellent l'évolution, c'est tout ce processus, où l'esprit doit sortir du négatif de l'identification....

     

    La conférence du 12 03 1989  en 2 parties  

    Ce qu'est la substance de l'âme

    Après la décorporation

     

    Conférence audio 

    12 mars 1989

     

    Vidéo inspirante de cet extrait de conférence

     

     Le Karma

     

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