• Se dépouiller de soi-même

    Le fait d'écrire est une manière d'essayer d'objectiver ce que je vis, et de donner sens à des perceptions intérieures. La poursuite de ma recherche intérieure prend un chemin différent. La découverte du texte, "Dzogchen, Mahamudra au-delà de la pratique" que j'ai publié dans "bouddhas et déités" est une belle synchronicité et peut peut-être m'indiquer une certaine direction. 

    Pour aller au coeur de la question, la nature essentielle de l'esprit est au-delà de toute fabrication mentale. Rituels, mantras, pratiques sont des fabrications. Pour toucher cette nature essentielle n'est-il pas nécessaire d'arrêter toutes formes de fabrication mentale à intention spirituelle ?

    Lors de mes méditations l'observateur en moi attend, au repos parfois. Ce temps est généralement agréable particulièrement lorsque je pratique seul. Parfois, l'observateur tend à se dissoudre, et soit je pars dans une rêverie, soit je m'endors. J'avais pris comme habitude de générer de profonds frissons de détente, ce qui me donnait le sentiment, la perception d'entrer au coeur de moi-même. Cette expérience des sens, coupait le fonctionnement mental habituel, une forme de petite extase. J'ai pas mal investi, à mon insu, sur cela, pensant probablement que c'était une porte. Je perçois aujourd'hui, que ce sont des frissons de circulation de l'énergie qui dans leurs mouvements, modifient et captent l'attention. Ce que je peux projeter sur cela, appartient à mon désir. Cette petite prise de conscience est un petit dépouillement de l'égo. 

    Je poursuis les transcriptions des conférences d'Omnia Pastor, j'ai le sentiment que si j'ai un guide intérieur, il est de cette nature. L'intérêt des transcriptions est de part la répétition de l'écoute que nécessite ce travail, je capte pour ainsi dire au-delà des mots, les pensées-semences à l'origine de la transmission. Pour la dernière conférence dont je termine les corrections et qui sera publiée sur le site http://www.conscienceuniverselle.fr/ probablement cet été, je retiendrais quelques pensées-semences essentielles :

    La première [mouvement, recueillement], l'expérience de l'incarnation n'existe que dans la confrontation, dans l'expérience de vie auprès de nos semblables. Fuir cela, est une erreur et un gaspillage.

    Ce qui nous sépare de notre propre divinité est la peur, peur qui est le fruit d'une représentation de nous-même construite et limitée. 

    Pour se dépouiller de soi-même la conscience en mouvement va chercher des points de crise.

    Dépassant ces crises tu entres en résonnance avec l'abondance de l'univers. Ta vie est entre tes mains et tu grandis....


     

     

     

     

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