• 14 06 92Pense à ce concept, je suis l’âme, et répète-toi cette phrase en cultivant l’intention. 
    il y a une grande différence entre le disciple sensible et le disciple trop intellectuel. Le premier peut facilement, puisqu’il est un artiste, créer une intention, le second ayant moins de sensibilité créatrice, ne pourra avoir recours à l’intention. Il doit alors maîtriser son mental et le mental concret, maîtriser ses pensées, ses émotions pour aboutir à ce même espace de l’âme libre.

    La difficulté des instants de création provient qu'il faut être suffisamment sensible, puis artiste, pour avoir recours à une émotion que tu crées, mais que tu empruntes au connu, à toutes tes sensations antérieures qui t'ont donné l’impression d'élever ta conscience et ta perception. Là, la musique et les sons sont des aides magnifiques. Par la musique, celui qui est sensible dilate son champ de conscience, dilate l’espace intérieur dans lequel il vit. Sitôt que par ce voyage, tu as ressenti ta nouvelle dimension, le cerveau la répertorie, s’en souvient et lorsque tu veux méditer et que tu dois créer une intention, tu vas aller chercher dans la mémoire, la sensation que te faisait tel ou tel morceau de musique. Tu ne vas peut-être pas te rappeler le morceau de musique, mais tu vas aller reprendre la sensation que tu as connue. 

    Tout au long de la méditation, tout au long du cheminement spirituel, l’homme est fort embêté, car il va lui falloir méditer sur des éléments connus, des sensations connues, des agrandissements connus, afin de se propulser suffisamment haut pour qu’éventuellement il puisse avoir une réelle expérience spirituelle. Cela créait des complications et il te semble souvent peu réussir en méditation. Tu peux utiliser ce cheminement comme tu peux aussi aller très vite au but, à ce royaume qui est l’âme et t’y dissoudre si tu comprends la nature du silence et te défais des illusions. C’est un travail qui demande une plus grande compréhension, et si c'est ta voie alors prends-la, n’attends pas, car elle est plus rapide.

    Qu’est-ce que le silence ?

    En ce moment même, écoute.
    Comment peux-tu t'intérioriser en utilisant un mouvement qui en fait va à l’extérieur ? Tu ne peux pas écouter ce qui est dedans, tu ne peux pas écouter le monde spirituel. L’écoute dans le domaine spirituel est remplacée par une affirmation, "je n’entends plus rien".
    Suis ce que je te dis et ce que j’essaie de te démontrer, suis mes mots. «Tu n’entends plus rien.» Tu t’aperçois alors que la sensation d'exister cesse. Tu respires d’une manière plus calme, et si tu pousses plus loin l’exercice cela suspend le souffle tout naturellement. La sensation est comme une antenne qui cherche à entrer en écho avec la vie intérieure, cette antenne petit à petit se calme aussi et au moment où les sensations, ces quêtes inévitables mais illusoires se sont tues, l’existence apparaît, ton âme apparaît.
    Lorsque tu intériorises cette énergie, cette tension qui est ton existence, le souffle se ralentit. Tu es dans un premier temps comme un grand œil qui essaie de regarder à l’intérieur de la vie, de ta vie et par ton attention le calme s’installe. Là, si tu pousses plus loin ta capacité d’introspection, les énergies montent à la tête et tu découvres une nouvelle sensation d’exister et plus loin même plus tard, l’âme, si tu as de la chance.

    Dans la journée, tu vis un va-et-vient qui te conduit d’un point d’inconscience lorsque ta conscience retourne à l’intérieur, à un point semi-conscient qui est dans le monde.
    La méditation est la cessation de ce balancement. Il n’est plus question de manifestations, d’extériorisation, d’incarnation, il est question de rapatriement de toutes les énergies par un silence absolu donc d’une mort. C’est ce qui se passe au moment de la mort, durant l’alignement, la percée vers le royaume supérieur lorsque l'on s’y est suffisamment préparé. 

    La méditation est une petite mort et c’est en cela qu'elle t’est si difficile. Acceptes-tu de mourir ?
    Non ! Tu n’as pas envie de mourir ?  Mais si tu enlèves de la mort l’idée de la fin, si tu ne vois plus la mort comme étant une fin dont on ne revient pas, quelque chose qui fait mal, tu pourras méditer sans problème. Si tu exorcises le phénomène qu’est la mort, ta pensée est libre de vivre. Une pensée libre n’a plus peur de la mort, tu es ainsi détaché du monde et tu agis par amour de la liberté.

    Les obstacles à la méditation sont l’extraversion des énergies et en ce sens elles suivent un flot naturel puisque vous êtes incarnés, en manifestation, et vous avez la peur de la mort. La méditation ne sert à rien si tu ne développes pas tes conceptions. Tes conceptions à propos de l’âme, à propos des sens, à propos du geste qu’est la méditation. 

    Quant au pouvoir d’introspection, de compréhension du sens de la vie, c'est un peu du bouillonnement intellectuel. Peut-être ! Mais sitôt que tu réfléchis à ces thèmes élevés, ce n’est plus simplement une activité intellectuelle, les feux du mental s’allument, et à force de chercher, de t’interroger, à force de pressentir, tu vas avoir à un instant, une intuition qui te donne une compréhension qui fait que là, où que tu sois, tu es en train de méditer.

    Le voyage de la conscience à travers l’homme est une lente affaire de maturité. Au début, il s’accommode du corps physique et essaie de le comprendre. Ensuite il s’accommode des émotions et cherche à les comprendre. Puis il s’agit de s’accommoder du mental et de comprendre ce que celui-ci te permet de faire, soit de rejoindre l’âme. Le mental n’est pas simplement ce qui te permet d’approcher les grandes substances, les grandes idées, les grands desseins de l’univers. C’est aussi tout un royaume où l’âme par cette étincelle bleue répète le verbe et ça, il ne faut pas que tu le rates, vois-tu.

    Fais un silence tellement profond qu’un jour tu arriveras à ce point bleu et à ce verbe. Ne t’attends pas à entendre des sons car le son de l’âme n’est pas audible mais à être pris dans la vibration du son. 
    Lorsque tu percevras ce verbe, tu seras comme une feuille prise dans la vibration d’une onde. Étant bougée par cette vibration, la feuille en ressentira un plaisir divin et ce plaisir divin d’exister porte un nom, c’est l’âme.

    Comment se fait-il que l’âme puisse avoir un plaisir, le plaisir d’exister?

    Ce n'est pas un plaisir comme on le connaît au niveau charnel. C’est une vibration consciente du rôle qu’elle a à jouer. Cela lui donne un immense plaisir d’exister parce que c’est au nom de quelque chose, et cette ardeur d’exister peut s’apparenter à un plaisir. 

    Quel est le dessein de l’âme et le but de la vie ?

    L’âme est une grande missionnée. C'est pour cela qu'en écho parfait en tant que personnalité tu te cherches toujours un but pour exister. L’âme est une missionnée, elle sait qu’elle doit aller dans la matière au nom de Dieu et pour Dieu. Elle sait qu’elle n’est qu’une intermédiaire, une poche, une servante par laquelle l’étincelle divine que l’on appelle l’esprit ou la monade dans certains enseignements, par laquelle l’étincelle de Dieu peut aller se régénérer dans la matière grâce à ses soins, à sa bienveillance, et à l’alchimie dont elle seule est capable.
    L’homme n’est capable d’aucune alchimie, la véritable alchimiste est l’âme. Elle seule sait comment extraire de la matière solide les éléments spirituels qui sont l’or de l’esprit, l’eau de l’esprit, le feu de l’esprit. Elle seule sait faire cela et pour qu’elle y arrive, il faut qu’elle reprenne sa place.
    Pendant toute une suite d’expériences et d’incarnations, l’âme n’a pas sa place, elle ne peut s’exprimer. Les sens, qui sont en relation avec la matière décomposent la conscience en plusieurs phases de conscience, dans plusieurs secteurs, ce qui fait qu’immanquablement va se construire la personnalité, l’égo inférieur. Mais au fur et à mesure que le karma, donc la purification, l’éducation, l’entité qui est la somme de ces trois aspects, étincelle - âme - personnalité, va petit à petit en développant son intelligence donc son mental s’apercevoir que la vie ce n’est pas ceci ou cela, l'entité que tu es, va s’interroger à propos de l’âme et va finir par laisser une place prédominante à l’âme. On appelle cela un initié.

    En vérité, qu’est ce qu’un initié ?
    C’est une âme qui a repris son droit à l’expression, à la manifestation. C’est une personnalité qui a offert tous ces matériaux dans le feu de la Kundalini. La Kundalini a transformé ces matériaux en substances différentes qui désormais donnent à l’âme le pouvoir d’exister et de dominer.

    Que vas-tu faire dès demain pour essayer de mettre cela en application ?
    Je te propose simplement de ne pas oublier l’âme. Quand tu fais quelque chose, essaie de le faire en y mettant ton âme. Bien sûr au début tu vas être embarrassé, tu ne vas pas savoir comment laisser apparaître l’âme, pour que l’âme fasse le repas, pour que l’âme nettoie les chaussures, pour que l’âme soit le guérisseur, pour que l’âme soit le voyant.

    Tu vas être tout embarrassé parce que c’est l’âme, comment la laisser exister ?

    Je te propose une petite tactique toute simple, ait l’intention, envoie lui une carte d’invitation. Chaque fois que tu vas dire ou que tu vas essayer de le faire depuis le royaume de l’âme et que tu vas te dire moi l’âme j’accomplis ceci, moi l’âme j’accomplis cela, c’est comme une invitation que tu envoies à l’âme et le courrier finit toujours par arriver. Et un beau jour, l’âme s’écrit : « j’ai reçu ta carte invitation, il m’a fallu un petit moment pour venir jusqu’à ton royaume, mais voilà, je suis là et ensemble nous allons travailler. » Laisse-lui le temps d’arriver, n’exige pas que tout de suite  que l’âme soit là, laisse-lui le temps d’arriver.

     

    Conférence du 14 06 92 en 4 parties  

    Qu’est-ce que le mental ? Qu’est-ce qui médite dans l’homme ?

    L’infantilisme, une attitude à l’obéissance

    Qu’est-ce que le silence, le mental permet de rejoindre l’âme

    Exercice de Méditation

     

    Conférence  audio

    Lucinges 14 juin 92

     

     Le Karma

     

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  • Comment concevoir le christ
    Le Christ est-il une âme supérieure ayant pris possession du corps de Jésus, à un certain âge, ou était-il déjà cet être supérieur dès sa conception ?

    Il y a toujours des énigmes autour des grands êtres, autour de ce qui paraît insondable. Qui était Jésus et qui est le Christ ?
    Jésus était un initié de grande envergure que tu appelles Maître, mais chez nous, nous l’appelons le veilleur. Il était donc un veilleur de grande envergure pouvant augmenter à volonté la puissance de sa vibration, et ainsi s’adapter aux êtres qui pouvaient ainsi se servir de sa forme pour effectuer un service. Tout est dans la résonance vibratoire.  Lorsque l’on dit que Jésus fut adombré par le Christ, il s’agit d’imaginer deux énergies pouvant se rencontrer, vibrant avec la même intensité permettant l’osmose. De ce fait, il est juste de penser que Jésus était vraiment le Christ, jusque dans son âme, comme il est juste de penser, que Jésus n’était pas le Christ, que le Christ est une entité différente. Les deux théories sont justes, parce que lorsqu’un individu arrive à faire osmose, à ce point, avec une entité cosmique, c’est qu’il y a eu la révélation de la nature qui vibre en lui, soit une forme d’état Christique.

    Il y a deux façons d’imaginer le Christ, par la religion, ou par certaines définitions d’occultisme, imaginer que c’est un initié très ancien, ayant acquis le maximum des initiations qu’offre la hiérarchie planétaire.
    Ce que nous, nous nommons comme étant le Christ, est la substance de toute chose. Tout dépend de quel degré christique nous évoquons. Il ne sert à rien de faire des guerres de religion ou entre groupements ésotériques ou occultistes parce que tout le monde a raison sans avoir vraiment raison.
    Tant que les sectes, les groupes et les religions s’amuseront à discuter sur les formes, les manifestations de la vérité, ils seront en désaccord. Lorsqu’uniquement le cœur de l’univers sera pris en compte, ce sera vraiment l’universalité de la conception, avant cela il n’y en aura pas.
    Lorsque vous me demandez qui est le christ, si vous avez des jumelles qui voient jusqu’à tel degré de la hiérarchie, ou de la manifestation, vous verrez un certain être, un certain personnage, une certaine fonction. Si vous regardez dans un autre coin de l’horizon spirituel, vous verrez une autre personne, une autre dimension, une autre fonction. Tout cela, est-ce la même entité ? Oui et non.

    Oui, parce que dans la substance, depuis le point initial de la manifestation du Christ jusqu’à sa dernière manifestation à travers un homme, tel que Jésus, il est le même.
    Non, parce que si vous cherchez le Christ dans la personne de Jésus, vous ne le trouverez pas.

    Tout dépend donc avec quel concept vous approchez les choses. Si vous regardez en Jésus la substance Christique vous la trouverez et à ce titre vous trouverez le Christ. Mais si vous voulez serrer la robe de Jésus en croyant serrer la robe du Christ, c’est faux, parce que vous vous placez dans la forme au lieu de vous placer dans l’esprit.

    C’est lorsque vous vous placez dans l’esprit que toute chose devient accessible. Dès qu’il y a la forme, la chose n’est plus accessible. Elle est le témoignage, donc un exemple à suivre, mais ce n’est pas la chose, et c’est là tout le problème de la déification et de toutes sortes de conceptions.

    La déification, c’est donner une forme à ce qui n’en a pas, donner une forme à ce qui n’est qu’essence. Cela, s’est passé pour le Christ à cause de Jésus. Il y a longtemps que Jésus n’entend plus les prières des chrétiens, par contre, le Christ est toujours à l’écoute, son omniprésence le lui permet.

    Qui pense envoyer sa prière à la conscience christique ? Pas grand monde. Par contre, ils sont nombreux à aller dans les endroits de pèlerinage, à allumer des cierges aux pieds de la statue du Christ, ou à vouloir toucher le Saint Suaire. Erreur.

    Je voudrais faire entrer dans votre esprit la notion d’universalité, de l’omniprésence. Ou le Christ est partout, ou le Christ est nulle part. Ou il est en Jésus et aussi en Bouddha, ou il n’est nulle part. Vous ne pouvez pas donner de limite à ce qui n’en a pas. Courir après le Christ, après sa forme, c’est vous éloigner de l’endroit où il se trouve.

    Comment concevons-nous le Christ ?

    Pour nous, le Christ est la substance de toute chose à travers le système. Il est la substance même de la vie. Il y a, dans les enseignements, la formation d’une trinité, le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
    Le Père éjecte, propulse, extériorise la création.
    Le Fils s’y infiltre, l’anime, la conserve et la fait évoluer.
    Le Saint-Esprit, soit la force, l’intelligence, permet la concrétisation de cette évolution, la sanctification de l’évolution acquise.

    Le Christ est donc le moteur, la dynamique de l’évolution et la substance de la vie. Mais, sans la consécration du Saint-Esprit, soit du feu cosmique, cette évolution ne peut être fixée. Ainsi s’il n’y avait pas cette concrétisation par l’intervention du feu cosmique, l’individu serait perpétuellement sur une roue qui tourne, sur une roue d’évolution, sans jamais retrouver une nature, puisqu’il n’y aurait jamais l’introspection véritable, l’intégration véritable.

    Cette trinité est à l’origine de toute chose. Puisque comme tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et que tout s’imbrique, la Trinité qui est en haut se retrouve aussi en bas, par l’intervention du roi du monde, celui qui est nommé dans la bible, comme étant celui qui n’est pas né et qui se présente sous l’aspect et la forme d’un éternel enfant. Celui dont il est dit, qu’il a l’éternelle jeunesse, puisque tel est son rôle, d’avoir la charge de l’évolution de la terre, a aussi la charge de représenter La Trinité sur le plan physique de la terre.

    Pour qu’il y ait la vie, pour qu’il y ait le mouvement à l’intérieur de chaque chose, la présence est nécessaire. Vous pouvez aussi l’appeler conscience divine, substance divine, appelez cela comme vous voulez, du moment que vous arrivez à vous créer le déclic de cette omniprésence de La Trinité, de la divinité en toute chose.

    Dès demain, lorsque vous verrez un tas de cailloux, demandez-vous quelle danse entretient tous ces atomes ?
    Par quelle force, soumis par quel ordre, il continue à constituer au travers des siècles ce morceau de rocher insignifiant que personne ne regarde. Quelle est la magie de la vie qui lui permet d’exister, de se perpétuer, d’être ce qu’il est ?

    Et en perçant le secret de la nature, d’un rocher, d’une vague, vous comprendrez votre propre énigme : tout dépend avec quelles jumelles vous regardez la nature, avec quelles lunettes vous regardez le monde. Posez-vous, devant la chose et essayez de la pénétrer, de contacter la vibration de sa vie, essayez de sentir sa résonance. Lorsque vous aurez senti sa résonance, vous comprendrez le lien indestructible qui existe entre tous les plans de la création et de la nature. Vous comprendrez quel mal se fait l’homme à lui-même, quand il décide de mettre à bas toute une forêt pour construire des maisons, ou pour faire du papier qui va servir uniquement à des choses profanes.

    Il ne vous est pas interdit d’utiliser les éléments de la nature, mais dans la mesure où il y a poursuite de leur manifestation, de leur évolution. Vous avez le droit d’abattre un arbre pour vous faire une maison, si vous respectez cette maison, si c’est le foyer où vous allez évoluer, où vous allez accueillir avec amour votre voisin, où vous allez amener vos amis pour qu’ils écoutent la parole, ou qu’ils découvrent leur divinité.

    Mais, couper les arbres pour faire du profit en vendant la maison....

    Si vous allez vers l’arbre, la roche, l’animal, ou quoique ce soit de vivant, et que dans une relation d’âme à âme vous leur disiez : « J’ai besoin de ta matière, j’ai besoin de ton sacrifice, et dans le grand échange de la vie, reçois mon amour », ainsi, il n’y aurait aucune offense à la loi de la vie, et de l’échange de la vie. Car la vie est créée pour s’échanger. Il y a donc une certaine loi du sacrifice, sans que ce soit le sacrifice comme vous, vous l’imaginez. Simplement le don de la vie, animée de cette même impulsion lorsque Dieu a lancé la vie dans l’univers en disant : « Va, je te donne à la liberté ».

    Si vous agissez dans cet état d’esprit, vous entrez dans le mouvement de cette grande énergie, l’échange de la vie, et vous pouvez abattre tous les arbres du monde il n’y aura pas d’offense. Mais il faut, pour cela, considérer l’arbre comme une entité réelle, vibrante, vivante, ce que ne font pas les hommes.

    Vous devez parler à la substance pour qu’elle se dégage de la forme et qu’elle vous fasse don de la sienne. Ainsi tout devient un fabuleux échange d’amour et l’homme ne pèche contre rien, car l’amour a pour principe de se donner envers et contre tout sacrifice. L'homme doit vivre ainsi et non pas émotionnellement, (je ne dois pas tuer). Qu’il sache de quelle manière il peut prendre le don de la vie, de la forme et de la manifestation et ainsi il saura lui-même comment souffrir et ce qu’il est venu faire sur la terre, quel poste il a à remplir et de quelle manière il doit se sacrifier.

    L’égoïsme existe dans la race humaine, car les hommes ne connaissent pas la réalité de la vie, cette grande fontaine d’où jaillissent mille eaux, sans jamais s’arrêter. Lorsqu’une goutte a touché le sol, elle redescend dans la caverne et remonte comme un geyser. Mais l’homme n’accepte pas que cette fontaine soit libre pour tout le monde « C’est ma fontaine, j’y mets un robinet, moi j’ai besoin de cent litres par jour, au diable ceux qui ont soif ». C’est ainsi que tout se passe chez les hommes.

    Alors faites sauter tous vos robinets. Lancez-vous dans ce grand élan d’échange qu’est la vie, et vous saurez davantage vivre les valeurs de la société, les valeurs d’échange tout à fait quotidiennes. Vous saurez où vous devez vous investir, comment, jusqu’à quel point, où donner, à qui demander, à qui reprendre. Et ainsi, la vie devient un grand jeu et non pas une série d’épreuves sinistres.

     

    Conférence du 24 06 87 en 3 parties  

    La réincarnation - Mediumnité et soins

    Comment concevoir le Christ ?

    Les catastrophes naturelles annoncées - La lucidité

     

    Conférence  audio

    Lucinges 24 juin 87

     

     Le Karma

     

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