• Qui est Bernard de Montréal ?


    Qui est Bernard de Montréal ?Bernard de Montréal est l’auteur de trois œuvres fondamentales intitulées, La Genèse du Réel (1988), Dialogue avec L’invisible (1997) et Beyond the Mind (Par-delà le Mental) (1998). Il fut l’initiateur d’un courant de pensée qu’il qualifia de Psychologie Évolutionnaire (à ne pas confondre avec la Psychologie Evolutionniste, extension de la science cognitive relevant des théories sociobiologiques de l’évolution naturelle.) Il donna plus de 1700 conférences enregistrées et accorda de nombreux entretiens filmés (certains sont présents sur Youtube) sur une période de 26 ans (1977-2003), de l’âge de trente-huit ans jusqu’à son dernier souffle, à l’âge de soixante-quatre ans. Les milliers d’entretiens et conférences, dont plusieurs furent filmées, témoignent de la volonté, de la forte personnalité et de l’indéniable charisme de cet homme, qui a su tenir son public en haleine pendant un quart de siècle, avant de s’éteindre prématurément. Son mode d’interaction avec le public ainsi que le rythme et l’intensité de son débit font de lui un personnage étonnant. Son expérience singulière et son œuvre révèlent un esprit créateur et un percipient qui jamais n'entreprit une forme d'ascèse spirituelle. Selon de nombreux témoignages, cet éveilleur de conscience et médecin de l’âme savait assoupir les souffrances d'individus atteints de troubles d’ordre soit psychique, psychologique, émotif, voire paranormal. Sa compréhension et son expérience uniques lui permirent de venir en aide à des milliers d’individus, pour confronter les malheurs de la vie par la transmission d'une compréhension des mécanismes internes du mental et de l'âme, et de leurs composantes psychiques. 

    Bernard de Montréal associa cette source de savoir à une expérience survenue en 1969, à sa résidence d’Albuquerque, à l’âge de 30 ans. Suite à cette expérience, sa vie se transforme, l’auteur se voyant contraint d’abandonner les études en raison d’une mémoire désormais défaillante et d’un nouvel état d’esprit. Au fil du temps, des facultés psychiques s'éveilleront en lui. Il deviendra réceptif à un flux d’informations non sollicitées qu’il trouve difficile à contrôler. Pendant ces années d’adaptation, l’auteur s’insurge contre cet état de profond déséquilibre, de souffrance et d’épuisement, menant une lutte interne acharnée vers une éventuelle maîtrise de soi et le regain d’une vie normale, facilité par le soutien et l'amour de son épouse Pierrette. 

    Sa victoire interne contre les effets de cet irrémédiable revers de conscience, l’incita enfin à ne plus simplement subir cet état. Dès 1977, il décide de mettre cette source de « connaissance infuse » et relativement intégrée à l’épreuve, selon ses termes. Il s’y confronte dans un contexte public, débutant ainsi sa carrière de conférencier et d’auteur, qu’il mènera jusqu’à son décès. Cette perception accrue lui permettra de traiter une multitude de sujets lui étant adressés en interrogeant, par canalisation consciente, la source « pré-personnelle » qui l’animait, sous forme de télépsychie.Cet état l’incitera à s’aventurer fréquemment bien au-delà de sa sphère de connaissance, qu’il s’agisse de métapsychie, de métaphysique, de parapsychologie et de physique quantique. 

    Il qualifiera cette expérience, survenue au Nouveau-Mexique, de processus de « dépersonnalisation » de sa pensée, long et douloureux, d’une pensée devenue pré-personnelle, c’est-à-dire "égoïquement" détachée de sa personne. L’aspect novateur de cette pensée phare et la constance des principes fondamentaux de son enseignement captivèrent l'intérêt de nombreuses personnes. Son expression était invariable et directe, colorée et à la fois distincte du conférencier mais sujette à sa conscience, à son regard critique. L’esprit critique de ce clairaudient est sans doute ce qui le distingue davantage par rapport à de nombreux individus reconnus à titre de « canals ». Or, ce dernier exprimait un détachement singulier par rapport au contenu de ses conférences, fruit, disait-il, de sa « condition », d’où il semblait pouvoir capter une source infinie de savoir et d’information. 

    Dès lors, Bernard de Montréal qualifiera sa condition d’ «état de fusion »  permanent et constant, relié à un « niveau mental d’où émane la pensée libre ». Il ne recouvrera jamais pleinement la mémoire, et accèdera à des niveaux d'information qui, disait-il, en viendraient à caractériser l'«homme nouveau».

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