• C’est une pensée qui n’est plus agitée par les images. Plus aucune image. Ni la nécessité d’être beau ou belle, ni la nécessité d’avoir un grand métier, d’avoir de l’argent, de voyager pour s’évader, ni même la nécessité d’obtenir l’initiation, de rencontrer son maître, de connaitre Dieu. Plus rien. Il y a tout simplement : la présence…

    Un instant qui devient éternel.

    Et c’est ça méditer. C’est ça être Dieu.Tu es constamment Dieu. On te l’a dit très souvent. Mais ce qui te fait être un homme, c’est que tu es Dieu en train de penser qu’il est Pierre ou Joséphine, qu’il est femme ou homme, qu’il s’habille bien ou mal, qu’il ferait mieux de mettre tel pantalon plutôt que tel autre, qu’il ferait mieux d’avoir telle voiture plutôt que telle autre, tel métier plutôt que tel autre, qu’il aurait préféré être de telle époque plutôt que de celle-ci…Sitôt que la divinité pense toutes ces choses, elle les devient. Et à ce moment-là, il y a le malheur. Alors si tu veux produire une méditation intense et réelle, ne t’assoie jamais ! Ne médite jamais ! N’écoute aucune instruction ! Ne lis aucun livre ! Mais je t’en prie, essaye d’avoir une pensée pure. Dissous toutes les images. Et si tu ne fais que cela, tu arriveras exactement au même niveau initiatique que celui qui aura lu tous les livres, qui aura médité tous les jours et fait des efforts insurmontables sur sa nature inférieure.

    Quel chemin te semble, non seulement le plus facile, mais aussi le plus sincère ?

    C’est bien celui qui consiste à dissoudre les images, n’est-ce pas ? Alors ne t’imagine plus rien à propos de la difficulté de la spiritualité. Intègre ta famille dans ta méditation. Intègre le bruit du foyer, le bruit du frigo, le bruit du quartier, le bruit des enfants. Intègre tout cela et tu verras que, non seulement ton paysage va devenir beaucoup plus riche de sons, d’énergies, mais qu’en plus, ce paysage va s’embellir parce que tu y introduis toi-même la spiritualité. Tu n’interdis plus au paysage de rentrer dans ton monde spirituel. Tu lui dis : « Bienvenue ! » Il rentre et il en est enrichi. Et c’est un confort réciproque. Si tu n’intègres pas ta vie à la spiritualité, ta famille à la spiritualité, tous les bruits de ton quartier à la spiritualité, alors tu continues à vivre une spiritualité qui rêve, qui idéalise, qui met Dieu toujours plus loin (parce qu’il y a toujours plus de bruits et qu’il est donc toujours plus difficile à atteindre) et, chaque jour, tu rends ton paysage intérieur encore plus infernal. Tu le transformes en une agression perpétuelle sur toi-même. Et à force d’être agressé, tu finis par avoir besoin de repos. Et si tu n’as pas assez d’argent pour te permettre ce repos, tu deviens malade. Et lorsque tu es malade, tu vas courir les guérisseurs et tu vas chercher le remède miracle et tu vas demander au Maître et à la sagesse la raison de cette maladie dans ton corps et tu vas demander ce que tu as fait au bon Dieu pour mériter cela !  Et si tu ne veux pas t’avouer vaincu malgré tout, tu diras que c’est ta dernière initiation, la plus dure, mais que c’est TON initiation.

    Ce n’est pas ton initiation. C’est le dernier pas, le dernier geste, de ta bêtise, de ta mauvaise interprétation. Ça, oui ! Mais combien de disciples sont capables de contempler leurs propres erreurs ? Très peu. Très peu parce que c’est le rêve qui compte avant tout. Alors dès que le rêve ne peut plus cadrer avec la réalité, on se trouve des ponts, on se construit des passerelles pour faire quand même cadrer la chose. Par exemple, celui qui croit que tout est prévu, que tout arrive dans un déroulement logique, inébranlable, et à chaque fois pour le bien, ne s’expliquera pas pourquoi à tel moment (alors que pendant des années il a cultivé la pensée positive et qu’il a été généreux autant qu’il a pu), un bandit arrive et dévalise complètement son appartement. Il essaie alors de trouver là quelque chose d’initiatique, car son rêve ne colle plus avec la réalité. «Tiens, peut-être que je ne suis pas si généreux que je l’imaginais et que les Maîtres veulent tester si oui ou non je suis avare, attaché à ma télévision et à mon canapé. » Réfléchis une minute, s’il te plaît. Pourquoi veux-tu que, du fin fond de l’Himalaya, un Maître ait l’esprit assez mesquin et tordu pour commander un voleur d’aller te cambrioler pour voir si tu es attaché à tes biens ? Si un tel Maître existe, il a vraiment beaucoup de temps à perdre mais surtout cela veut dire qu’il revend tes meubles. Ça, c’est certain ! Il est plus vendeur de meubles que Maître, je t’assure ! Alors plutôt que de chercher l’instant initiatique, va à la police et déclare ton vol. Lorsque le rêve ne cadre plus avec la réalité, tout de suite, on fabrique des passerelles. Et ce sont ces passerelles, accumulées les unes aux autres qui, un beau jour, bouchent complètement l’accès au ciel. L’accès au ciel, vois-tu, c’est juste un pas par-dessus l’abîme. C’est tout.

    Il y a un homme (toi) sur une falaise (la terre, la condition humaine, la matière, le mental, les émotions).
    C’est tout un continent, un continent humain.
    Il y a un vide. Et il y a un autre continent : le divin.
    Entre les deux, il y a un pas à faire, un pas au-dessus du vide.
    Tu peux me demander pourquoi est-ce qu’il y a cette description et qu’est-ce que ce vide ?
    Le vide n’est pas quelque chose qui existe parce qu’il fallait un vide entre deux continents qui sont très différents l’un de l’autre. Ce vide fait aussi partie des deux continents. Ce qui veut dire qu’en réalité, et si tu me suis bien, tu pourras faire ce pas dans ton esprit.
    Vu du continent de l’homme, tu verras un vide. C’est cela qui te fera construire des passerelles, qui te fera dire que tu ne peux pas sauter et que tu dois mettre un pont.
    En fait, c’est le type de vision depuis le continent humain qui te fait croire qu’il y a un vide, c’est une illusion d’optique. C’est tout.
    Qu’est-ce qu’il y a, en fait, entre le continent humain et le continent divin ?
    Il y a simplement la différence de la conception, la différence de l’attitude.
    Quand je suis dans le continent humain, je pense avec les images. Je cherche avec les images. Et à cause de cela, je vois un vide. Quand je regarde depuis le continent divin, je vois tout cela comme étant un magnifique et grand plein. Il n’y a aucun vide entre les deux. Il n’a jamais existé.Il faut simplement que je pense différemment.

    Cette différence, c’est la pensée pure, la pensée sans images. Ce vide apparent, ce vide illusoire, c’est la cassure de toutes les images. Le continent divin te dit, en fait, que tu devras laisser toutes tes images dans cet abîme. Et si tu le passes sans avoir abandonné tes images, alors tu sombreras avec tes images, dans le fond de l’abîme.
    Plus un homme est monté dans son idéal, plus il en redescendra et tombera un jour dans la folie. C’est inévitable. Et comme il y a toutes sortes d’idéal, il y a toutes sortes de folies, forcément. 
    Tu veux être sain de corps et d’esprit ? Tu veux être un disciple… réel, ayant une chance d’obtenir la vérité et non pas la folie ?
    Eh bien, je te le dis et je te le répète : Dissous toutes les images.

     

    La conférence du 20 10 90 en 3 parties  

    Les Mouvements de la vie - Les émotions

    Intègre tout ce qui est dans ton univers

    Savoir qui l'on est – Le piège des images

     

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  • Avant d'être incarnéAvant d’être incarné, avant d’être cette substance physique, avant d’être cette personnalité, l’individu qui constitue le tout, est avant tout une précipitation d’une multitude d’énergies, et ce qui va apparaître sur le plan physique, ce qui va émerger à travers la personnalité très concrète, ne sera que le millionième de ce qu’est réellement l’individu, non seulement en tant qu’esprit, mais aussi en tant qu’énergie. C’est pour cela que, quoi que vous vouliez faire, si vous voulez être réels, être vrais, être puissants, il faut vous placer avant tout à l’endroit où vous existez réellement.
    Alors vous devez vous poser la question : sur quel plan j’existe réellement ? 
    Où suis-je réellement ? Où est ma véritable position ? Si je sais où je suis vraiment alors je connais ma puissance. Si je ne le sais pas, non seulement j’ignore ma puissance, mais je n’arrive jamais à la rejoindre, et ma personnalité ou ce que je peux ressentir de moi dans cette ville, dans cette pièce d’appartement, dans ce sinistre travail, n’arrive pas à se satisfaire du labeur quotidien et use ses nerfs et sa mentalité à quelque chose qui finalement ne lui convient pas.
    Où dois-je donc agir, pour être utile et efficace, pour être vivant et un être humain réel ?
    Je ne vais pas vous répéter ce que les Maîtres ainsi ce que les sages ont dit tant et tant de fois, depuis l’origine du monde, et pourtant, en quelques mots il faudra le redire. Je ne vais pas vous demander de prendre conscience ici et maintenant que vous êtes une âme, cela est impossible, car il faut des réincarnations et des réincarnations pour finalement s’immerger dans cette conscience; pour être exacte, je dirais même dans cette auto-conscience, dans cette autosuffisance.
    Mais il faut que vous partiez persuadés, qu’au fond de vous, il y a cette particule que l’on peut appeler l’esprit, si on ne peut l’appeler l’âme, car l’âme est différente. Cette particule, qu’est l’esprit, est une projection de l’âme. C’est un peu comme le témoin, l’ambassadeur qui vient et qui doit représenter l’âme dans le corps, qui doit enregistrer, à travers la personnalité et toutes les circonstances physiques, toutes les expériences et toutes les choses qui ont lieu à travers la personnalité, pour en rendre compte à l’âme et l’en fortifier.
    L’âme est le siège véritable de votre esprit. L’âme est en fait la substance qu’il ne faut non pas initier comme si elle ne savait rien, comme si elle ne venait que du noir et qu’elle cherche la lumière, mais il faut l’initier à l’action, la prédisposer à l’action, à l’initiative.
    Donc, tout ce qui peut lui arriver de par sa personnalité lui sera utile pour se former à être une entité cosmique active, qui sache prendre des décisions, qui sache être canal d’une énergie, construire avec les énergies, manipuler les lois, afin que les grandes lois puissent se reposer à l’intérieur de cet individu et que l’univers se perpétue.
    Tout ce que je vous demande c’est de capter au fond de vous-même cette certitude, même si vous ne le sentez pas vraiment, qu’il y a en vous cet atome, cette particule vibrante qu’est l’esprit. Fixez cet atome brillant et vibrant et reliez-le avec une baguette d’argent très vivante à l’âme, cette entité cosmique que vous cherchez tous, que nous avons tous cherchée. Lorsque ce pont est fait, vous serez de quel plan vous venez, sur quel plan vous êtes véritablement.
    Pourquoi faut-il actualiser ce pont, être conscient de ce pont, être conscient en fait du décalage qu’il y a entre votre âme et votre personnalité ?
    Parce que le processus inverse s’est opéré. C’est-à-dire que l’individu, pour des besoins initiatiques, s’est vu privé de la conscience de son âme. Ceci est dû à l’involution que toutes les particules de vitalité divine connaissent lorsqu’elles doivent faire le passage dans la matière, à des buts et à des fins strictement et uniquement initiatiques.
    Donc il faut faire en tout cas, les premiers pas du chemin inverse. Ce que l’individu a mis tant de temps à oublier, lui demandera aussi du temps pour le retrouver. Au début, l’exercice est mental, il faut se rappeler que l’on est une âme. La démarche paraît idiote, ne paraît pas en tout cas être en accord avec la contemplation, l’absorption que l’on doit faire de l’âme.
    Comment une démarche mentale peut-elle arriver à sensibiliser l’homme à la vie de son âme ?
    Tout d’abord, il faut apprendre à l’individu à se décoller de la personnalité. En vous rappelant que vous êtes une âme, vous n’allez pas tirer l’âme à devenir pleinement consciente, vous n’allez pas vous initier au niveau où se trouve l’âme, votre moi véritable. Par contre, vous allez vous éviter de penser sans cesse que vous êtes la personnalité et c’est cela qui compte.
    Si vous ne pouvez pas encore vous rendre compte que vous êtes une âme et vivre d’après le rayonnement de cette âme, vous devez absolument et vous avez le droit d’ignorer que vous êtes une personnalité. Ainsi, si je ne suis pas encore ce que je suis, je ne peux pas me permettre d’être ce que je ne suis pas, car je ne suis pas la personnalité. Donc en m’efforçant de croire que je ne suis pas ce que je ne suis pas, j’ai plus de chance de devenir un jour ce que je suis vraiment.
    Autrement dit, il faut se mettre dans une zone de non-existence, pour avoir toutes les chances de trouver la zone de l’existence. C’est comme si on demandait à un guerrier qui vient tout juste du champ de bataille de penser du jour au lendemain avec fraternité, aux papillons qui butinent les pissenlits. C’est impossible. Il faudra avant tout le mettre dans une zone où il va apprendre à oublier la guerre, oublier le sang, le bruit du canon, et peu à peu, avec le temps, il va apprendre à écouter la paix qui est en lui et dans le jardin.

     

    La conférence du 06 05 88 en 4 parties  

    Rôle de la ville de Lyon

    Explications de la grande invocation

    La fécondation in vitro

    Les grands bouleversements de l'ère du verseau

     

    Conférence en audio 

    Lyon 06 05 88

     

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    Avant d'être incarné

    L’Existence selon Osho

    Vous n’êtes pas un phénomène accidentel. L’existence a besoin de vous. Sans vous, quelque chose lui manquerait et personne d’autre ne peut remplir cette place.
    De là tient votre dignité.
    Votre absence ferait sentir au soleil, à la lune, aux étoiles, aux arbres, aux oiseaux et à la Terre que cette place vide ne peut être occupée que par personne d’autre que vous. C’est une joie immense, une félicité de savoir que vous êtes lié à l’existence. L’existence s’intéresse à vous. L’être pur et clair que vous êtes est alors conscient qu’un amour infini se déverse sur lui de toute part.


    2 commentaires
  • J’ai réécouté cette conférence récemment et j’ai trouvé cette introduction que j'ai transcrite de Pastor particulièrement pertinente. Je crois que si j’ai pu tant et tant écouter et lire les propos de Pastor, c’est qu’à un moment je n’ai plus trop projeté et que je me suis finalement attaché à la vibration et aux principes évoqués sans rechercher de multiples représentations de ce qui était dit. Et lorsque les représentations se font encore, liassons-les se dissoudre. Bonne lecture à tous. Lodela Fontaine

    Périgueux 07 07 89 introduction

    Ne pas créer de représentations, de projections au sujet des informations données


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  • Tu parles des malades mentaux et de la Lumière qui doit leur être donnée. Il faut d’abord que je te dise que les maladies mentales ont plusieurs origines. Il y a beaucoup de malades mentaux qui ont besoin d’un exorcisme, le sais-tu ? Et ceux qui les soignent, risquent beaucoup à leur contact, ils peuvent même y perdre leur vie, mourir prématurément. Parce que certains malades sont des possédés et qu’ils ont besoin plus que d’un hôpital, ils ont besoin d’une église, d’un exorciste ou d’un rédempteur.

    Donc là, je te le précise, que lorsque tu as à faire à cette maladie, tu ne peux pas avoir recours à un jugement médical, tu ne peux pas avoir recours à un jugement scientifique. Tu n’as recours qu’à la clairvoyance, ou un contact inspiré par un esprit guérisseur.

    C’est ce qui se passe assez souvent quand l’individu est prêt, parce qu’il faut supporter cet esprit guérisseur en tant que vibration permanente. Pour soigner toute maladie quelle qu’elle soit, il faut savoir ce qu’est cette maladie. Dans son aspect manifesté, on dit : « c’est la maladie mentale. » Dans une autre grande maladie on dit : « c’est le cancer de tel ou tel type, mais c’est le cancer. » Savoir ce qu’elle est dans son aspect extérieur ne suffit pas, si tu veux la soigner, il faut savoir ce qu’elle est dans son origine, vois-tu, dans l’œuf, pas dans ce qu’elle va devenir. Tu vois, il faut toujours de la connaissance, comme j’ai dit tout à l’heure au commencement.

    Maintenant il y a des maladies classées comme mentales mais qui ont d’autres origines que le mental. Cela peut être une mauvaise incarnation. Quelqu’un qui refuse son corps, quelqu’un qui n’en veut plus parce qu’on avance l’heure de la naissance avec des produits chimiques. Ce n’était pas l’heure qui était prévue pour l’enfant, ce n’est pas la situation astrologique qui était prévue, ce ne sont donc pas les données qui lui conviennent. Alors l’être veut partir, il ne veut plus de ce corps, ce n’est pas le sien. Mais comme il s’est suffisamment avancé pour que la loi de la vie et de la mort fasse pression sur lui, alors c’est comme s’il était entre deux mondes, et on dit qu’il est fou.

    Il y en a d’autres qui ont uniquement des problèmes psychologiques. Si tu connaissais la peur humaine telle qu’elle se manifeste dans ses plus grands désastres, il y aurait plus de la moitié de vos fous qui ne le seraient pas.

    Parce qu’il faut comprendre une chose, (je vais te parler un peu longuement peut-être, mais tu en as besoin, tu appelles.) Il faut que tu comprennes une chose, soigner les malades mentaux, c’est soigner la peur du monde.

    Le savais-tu ? Pourquoi devient-on malade mental à part les causes que je t’ai dites tout à l’heure ?

    Il y a des gens qui naissent normaux, qui ont un développement jusqu’à un certain âge normal, et d’un seul coup ça chavire. C’est la peur. Si tu savais ce qu’est la peur humaine, tu comprendrais ce que je veux te dire. Pour beaucoup, ils se jouent une comédie, mais une comédie tellement sincère, malheureusement, que ce que nous appelons leur ordinateur cérébral, qui est pure logique et analyse, ne peut plus vivre selon ce que lui impose l’esprit qui a peur, de ce corps astral qui a peur. Alors, c’est le court-circuit. Il n’y a plus de logique, il n’y a plus d’analyse, il n’y a plus de contact avec la réalité. Ce n’est pas que le cerveau, à un moment donné, n’était plus fonctionnel. C’est son corps astral qui a fait le court-circuit avec ce qui lui permettait d’avoir contact avec la réalité, cette réalité qu’il ne veut plus et dont il a peur.

    Je te le dis, la plupart de vos malades mentaux sur cette terre n’existeraient pas si l’homme n’avait pas aussi peur. La peur arrive n’importe quand. Elle peut se prendre lorsque l’être a deux ans, trois ans, quatre ans, trente ans, soixante ans. L’enfance, si tu connaissais l’enfance, tu comprendrais aussi pourquoi l’enfant peut avoir si peur qu’il devienne fou.

    L’enfant est hyperconscient du monde. Il n’est pas inconscient. Ce n’est pas le petit bébé, dans ses langes bleus. Il vous connaît, il sait exactement qui vous êtes. Il ne peut pas parler parce que son corps est tellement neuf qu’il a besoin d’apprendre la pratique physique, mais avec tout ce que son esprit peut percevoir, il n’a pas besoin de quoi que ce soit pour apprendre. L’enfant, lorsqu’il naît, est hyperconscient, il se souvient même pour beaucoup de son incarnation précédente. C’est à force de s’enfoncer dans cette chair qui compose son corps, qu’il devient inconscient de ce qu’il est en tant que réincarné, inconscient de ses parents tels qu’il les voyait sur le plan de l’aura. Tant qu’il reste un peu au-dessus de la matière, alors c’est son esprit qui voit les choses, c’est son être subtil qui voit tout. Il connaît ses parents, il sait s’il va être aimé, s’il est déjà aimé ou pas.

    Donc à cet âge-là, c’est toute une gamme de peurs qui peut l’assaillir. C’est pour cela que l’enfant doit être traité avec douceur, doit être sécurisé, éduqué fermement, mais avec amour aussi, pour que justement ces problèmes-là n’arrivent pas. Ces peurs créent des problèmes dans l’aura et cela peut créer aussi des maladies physiques, parce qu’ils sont partiellement à côté de leur corps. De temps en temps, ils réintègrent leur corps et ils repartent, ils paraissent rêveurs. Ils n’ont de goût à rien, ils n’aiment personne, ils ne sont pas vivants. Il y a tant de causes, que l’on ne peut pas avoir recours à des diagnostics édifiés par une médecine même spécialisée, par une technique même élaborée, ou un diagnostic purement venu du constat intellectuel, c’est-à-dire de l’évidence de la chose sur un plan physique. Il faut toujours, comme je l’ai dit au début, avoir recours à la connaissance ou à l’inspiration d’un guide guérisseur.

    Vois-tu, c’est pour cela que, quiconque entreprend la guérison, s’attaque à un édifice de taille, parce qu’il s’attaque à sa propre ignorance.

     

    La conférence du 18 04 85

    La guérison - Les malades mentaux

     

    Conférence en audio 

    18 04 85

     

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