• Lorsque l'éveil - Tony ParsonsNous semblons ne pas voir, tandis que nous nous hâtons vers la prochaine apogée spirituelle escomptée, que le trésor que nous cherchons est à découvrir non là où nous allons, mais dans la simple nature des pas que nous faisons. Dans notre ruée vers une meilleure situation dans le temps, nous foulons la fleur de l'être qui s'offre en chaque instant.
    Il me semble que notre attachement aux buts est né du besoin de nous prouver quelque chose à nous-mêmes. Mais la vie est simplement la vie et elle n'essaie pas de prouver quoi que ce soit. Ce printemps-ci ne tentera pas d'être mieux que le printemps dernier, ni le frêne de devenir un chêne.
    En abandonnant notre fascination pour l'extraordinaire et le spectaculaire, nous nous autorisons à reconnaître la merveille simple qui repose dans l'ordinaire. Car la vie est à elle-même son propre but et n'a pas besoin de raison d'être. C'est là sa beauté.
    Quand il n'y a pas de moi illusoire, séparé, le fond omniprésent de l'amour inconditionnel est pleinement perçu. C'est ce qui est toujours ouvert et à notre disposition. Il n'y a rien qui existe en dehors du fond de cette unité naturelle. Le "secret" c'est qu'il n'y a pas de séparation, mais cela demeure un secret aussi longtemps que nous croyons être quelqu'un.
    Que vous soyez unique ici et maintenant, c'est le secret. Cet instant-ci ne s'est jamais produit auparavant, le voyez-vous ? Il est unique, surgissant et retournant ensuite dans l'infini, pour ne jamais être revu. C'est ce que vous êtes. Vous êtes l'expression infinie qui se déploie et se rétracte sans cesse. Vous ne pouvez arrêter ce qui est ; c'est une danse incessante et éternelle - aussi lâchez prise et permettez à cela d'être. Il ne peut y avoir de processus pour devenir ce qui déjà est, et ainsi il n'y a bien sûr, nulle part où aller et rien à faire. Aucune condition n'a besoin d'être remplie. L'infini n'est pas quelque part attendant que nous nous en rendions dignes.
    Quand le moi n'est plus, il y a simplement un abandon en l'aimé. Le jeu se poursuit et il y a une réponse à ce jeu. Et le jeu et la réponse sont l'expression du divin. Tout et chaque chose est vu, entendu, senti, comme étant le bien-aimé.
    Si vous êtes complètement submergé par la peur ou la souffrance et avez le sentiment de ne rien pouvoir faire, alors c'est "ce qui est" et il n'y a rien à faire que d'être submergé. C'est aussi une expression de l'infini. Mais il faut dire qu'à l'aube d'une nouvelle lumière, d'une perception différente, il peut très souvent y avoir exacerbation de nos peurs les plus profondes.
    Vous vous agrippez à votre existence apparente. Toute votre vie vous avez été conditionné à survivre, à proroger l'espèce, à prolonger une apparente lignée. Voyez le grand message des médias qui vous enjoint de travailler à réussir votre vie... Hypnotisé par la croyance que vous êtes un individu séparé, vous imaginez de ce fait devoir négocier avec l'existence. Ce qui est tout à fait effrayant.
    Ce que vous êtes est au-delà de ce que vous avez jamais cru. Vous êtes simplement en train d'être vécu par l'infini pour découvrir que vous êtes l'infini.... Vous êtes la vie et c'est tout ce que vous êtes. Laissez tomber les pourquoi et soyez simplement, totalement immergés dans le miracle merveilleux de la vie juste telle qu'elle est, ici même, en l'instant même...
    Quand l'éveil se produit, il est vu que tout est unité. Tout et chaque chose émane du silence et de l'amour inconditionnel. Il y a donc une transformation de la perception. D'un coup, il n'y a plus de personne séparée ici, rien qu'unité. Dès que cela est vu, le fond de l'être, l'amour inconditionnel, est reconnu en tout ce qui est. C'est comme si, instantanément, tout recelait une présence d'amour, de bienveillance universelle.
    Il y a aussi, bien sûr, la vision constante que tout est l'aimé. Ainsi il n'y a jamais le sentiment d'être perdu. Il n'y a plus de questions, nulle part où se rendre, rien de plus à devenir. C'est chez soi.
    La vie est le seul gourou. Tout ce qui est arrivé jusqu'ici est votre enseignement et est absolument approprié à votre éveil. Vous n'avez besoin de rien sauf de ce que vous avez. N'est-ce-pas merveilleux ? Donc ne vous tracassez pas à propos de ce dont vous avez besoin ou pas. Tout est fourni. Lâchez prise et reposez-vous en ce qui est et vous ferez certainement la rencontre de l'aimé et redécouvrirez votre nature originelle.
    Tout mène à l'éveil. Même ce que votre esprit peut considérer comme nuisible vous rappelle l'existence d'une autre possibilité. Abandonnez simplement votre attachement et votre fascination envers l'histoire personnelle et laissez la vie voir lieu. 
    Laissez à ce que vous êtes le loisir d'émerger. Chaque fois que vous laissez tomber la pensée et êtes avec ce qui est, vous arrosez le sol, et la graine continue à croître. Chaque fois que vous prenez conscience de la nature illusoire de votre conditionnement, il se crée un espace où peut fleurir la compréhension. 
    L'éveil à notre nature véritable nous place face à la merveille de l'immédiat qui est la seule vraie sécurité. Il est possible alors que vos yeux s'ouvrent et qu'un vaste sentiment de gratitude vous emplisse.
    Dans l'éveil on ne voit rien de différent, mais ce qui est vu est désencombré. C'est simplement "ce qui est". Cependant dans ce qui est vu il y a aussi l'essence de l'amour inconditionnel, le fondement de l'être. C'est vu en toute choses que ce soit un coucher de soleil ou une poubelle pleine d'ordures. Chaque chose existe dans la lumière et émane du silence de la source. Il n'y a absolument rien que ne génère ce fond de l'être. Tout est sacré, et nous marchons, parlons et passons notre temps dans ce qui n'est rien moins que le paradis. 
    Ici, ici même est le siège de tout ce que vous désirerez jamais. C'est simple, ordinaire et magnifique. Voyez-vous, vous êtes déjà chez vous.
    Ce qui est (;">Éd. Accarias). 
     

    APERÇU BIOGRAPHIQUE

    Tony Parsons est anglais. Il est né à Londres en 1933 et a fait à vingt ans une expérience d'éveil qu'il a alors partagé avec quelques amis. Ce n'est pourtant qu'en 1996 qu'il a commencé à communiquer plus largement son expérience au travers d'écrits qui ont suscité de nombreux échos dans l'Europe entière. Son langage est simple et parfaitement adapté à des esprits occidentaux. Il fait partie, selon nous, d'une génération de mystiques contemporains qui vivent et rendent accessible les intuitions les plus profondes des mystiques orientales. 
    Tony Parsons organise actuellement des causeries et des ateliers en Angleterre. Voir son site : ;">www.theopensecret.com

    ŒUVRES

    A notre connaissance, le seul ouvrage de lui actuellement traduit en français est Ce qui est (titre original : As it is) publié aux éditions. Accarias/L'Originel en 2002 
     


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  • A quoi sert le troisième œil ?En fait à quoi sert le troisième œil ?

    Il ne sert pas à voir dans l’astral, il ne sert pas à voir dans les annales, il ne sert pas à voir l’aura. Bien sûr, dans un premier temps, ce sont les manifestations qu’il sera capable de contempler. Mais avant tout, il a été créé et il est en vous comme un instrument de découverte. Dans son exercice, dans la capacité à découvrir le vrai, il est pareil et comparable à vos télescopes. Sauf que, lorsque vous regardez quelque chose dans un télescope, vous n’en avez pas l’intelligence, vous en avez l’image, mais pas l’intelligence. Ainsi si vous regardez une planète au travers d’un télescope, vous allez pouvoir regarder ces vallées, ces montagnes, ces nuages etc. mais vous n’allez pas avoir ou sentir l’intelligence de la planète.

    Or par le télescope que constitue le troisième œil, non seulement vous allez avoir la même vision rapprochée de la planète, mais en plus, vous allez recevoir l’intelligence de la planète. Et c’est pour cela, que sur un plan tout à fait astral, lorsque vous pouvez voir les couleurs de l’aura, non seulement vous voyez l’aura, mais vous sentez l’individu tel qu’il est à cause de sa couleur.

    Donc, le troisième œil permet la vision et l’entendement de la vision, et c’est cela le point important. Tout le monde s’arrête à la vision. Faux. Une fois que vous avez la vision, cela veut dire que vous pouvez commencer à travailler le troisième œil, vous devez travailler l’entendement que permet cet organe spirituel. 

    De quelle manière ?
    C’est très simple, il vous suffit de fixer complètement et totalement le son. Par le troisième œil, on a l’habitude de fixer des images, des symboles, des couleurs, pour fusionner avec un égrégore, un Maître etc. Or dès que le troisième œil commence à fonctionner, il faut se retirer du monde phénoménal des images, des couleurs, pour se fixer complètement sur le son. C’est le son qui va lui permettre d’accomplir l’évolution supérieure.

    Le son en question est un i très aigu. Pour ceux qui ont déjà la capacité de voir l’aura ou de voir des formes subtiles, en méditation, il faut qu’en même temps que vous vous fixiez sur le troisième œil, que vous entendiez, que vous formuliez dans votre tête, le son I de la manière la plus aiguë que vous pouvez imaginer, sans le prononcer, simplement en le pensant. Et vous verrez que, votre méditation s’en trouvera renforcée. 

    Pour beaucoup de gens, en méditation, il arrive des pertes de concentration. Or en vous fixant sur un son, vous êtes obligés de développer une concentration absolue que rien ne saura détourner, parce que plusieurs organes sont occupés à la fois. Même si vous ne prononcez aucun son, vous êtes obligés d’occuper facultativement les oreilles, car subtilement, psychiquement, vous allez être obligés d’entendre le son.
    Puis vous allez être obligés de faire fonctionner le plan mental, le plan mental inférieur, celui de la pensée, puisqu’il va falloir vous concentrer pour produire, penser au son, et aussi les organes des yeux qui devront se concentrer absolument en direction du troisième œil. Ainsi la concentration que vous développez est absolue. Par cette concentration absolue, vous pouvez arriver à découvrir le plan supérieur qu’accorde le troisième œil, donc l’entendement en même temps que la vision. C’est par là que le Maître agit, ce n’est pas avec autre chose.

    Lorsque Jésus dit à son disciple : « va aux portes de Jérusalem, un âne m’attend là-bas, tu me le rapportes ». Est-ce que Jésus est un clairvoyant ? non. Mais l’envergure de son entendement est telle, l’envergure de son troisième œil est telle, que partout où il pose sa conscience, il en a la vision et l’entendement. Il suffit qu’il pense à Jérusalem, pour qu’il voie ce qui l’attend à Jérusalem, l’âne qui lui permettra d’entrer, et la mort qui l’attend aussi.

    Lorsque vous pourrez avoir ce degré de vision, alors vous pourrez voir véritablement à l’intérieur de la vie même. C’est-à-dire que vous pourrez pénétrer la cellule et connaître son intelligence, connaître son plan, sa détermination, sa fonction. C’est par là qu’un disciple arrive à incorporer le plan des Maîtres et pas autrement.

    Pour effectuer quelque chose, il faut pouvoir comprendre ce quelque chose, afin de le tenir, comme le marin tient le gouvernail entre ses mains. S’il ne peut pas le tenir, le bateau va aller forcément dans n’importe quelle direction. La capacité du disciple doit être celle-là, connaître le cap, connaître son navire et de maintenir le cap.

     

    La conférence du 07 11 87 en 3 parties  

    Les 7 planètes sacrées

    Les forces cosmiques

    Télépathie mentale - Voyage en corps astral

     

    Conférence en audio 

    07 11 87

     

     Le Karma

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