• Expérience Méditation, Antahkarana ?Après l'expérience d'un cours en Miracles, et la méditation Vajrayana, j'arrive à quelque chose qui fait synthèse en moi. Mes propos n'ont pas de caractères universels, ils relatent une expérience individuelle. Cependant, certains pourront peut-être retrouver une partie de leurs propres cheminements. Je vais essayer d'exprimer cette synthèse, en précisant les difficultés rencontrées. Dans UCEM, la difficulté provient de l'aspect obsessionnel que cela développe, et l'aspect désidentification du moi à tout l'environnement, à un côté qui n'est pas tenable dans la durée, sauf à être complètement obsessionnel et à ne rien faire d'autre. Le martèlement du mot "Dieu", peut produire un certain enfermement, une forme de condensation qui peut rendre inapte à  la vie sociale. Je n'ai pas lu de témoignage d'éveil par UCEM, le coeur du message me paraît authentique mais la voie ne me paraît pas complète, je n'en n'ai lu et pratiqué qu'un tiers, ce qui peut expliquer cela.

    Le Vajrayana, est pour moi une expérience vivante, j'ai rencontré à Karma-Ling des personnes très engagées et depuis longemps, des belles et bonnes personnes qui au quotidien sont dans cette intention d'amour. Cependant, l'éveil est un peu au fond comme le salut chez les cathos, (je vais les faire bondir), c'est pas pour aujourd'hui. Il faut pratiquer, pratiquer, pratiquer ...Ucem disait quelque chose que les bouddhistes devraient méditer "c'est le moi qui te dit que c'est long et difficile ..." 

    La voie occulte et la méditation occulte produisait au préalable dans ma pratique  une forme de désincarnation. J'ai toujours préssenti que c'était ma voie, mais cela me projetait hors de la vie, sans quelconque appui. Il me semble qu'aujourd'hui, qu'en moi se produit une synthèse de la voie mystique et occulte. Ouverture du coeur, amour, et cette volonté que je ressens comme n'étant pas de l'ordre du "moi". J'ai le sentiment qu'il est en train de se créer l'Anthakarana. C'est comme si grandissait en moi, une conscience qui n'est pas identifié au moi. Une conscience, sans affect, un peu comme des ailes qui me pousseraient dans le dos, ou une deuxième colonne vertébrale. Cette deuxième conscience est moi sans être le "moi" psychologique, qui a produit mon propre caractère. Une concentration de force dans l'invisible, comme si les 55 années de cette vie n'avait au fond pour objectif que de préparer mon véhicule physique à recevoir cette énergie. Je vois cela actuellement plus comme une épée, le rayonnemment amour n'est pas au premier plan dans ma perception. Peut-être que je divague, et produits de nouvelles illusions, mais peut-être pas. La fin de l'ancien monde est passé, le nouveau monde se construit...


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  • Tout ProcheJuste le sentiment probablement illusoire, que l'on va crever un écran, que l'on va passer de l'autre côté d'un mirroir. Etrange sensation, d'être arrivé à la fin de la route, d'une certaine route. Cependant le chemin ne s'arrête jamais, donc il va se passer quelque chose. 

    Dans la méditation, jusqu'à aujourd'hui, je suis resté en deça, volontairement. Je ne voulais pas approcher Chenrézi par une démarche mentale, où l'on se préoccuppe de tout bien faire. Cela ne m'intéresse pas, car se crée automatiquement des chaînes qui éloignent de l'essentiel. Donc j'agis, par ruse, je suis le processus, et laisse le mental tricoter ses habitudes, et étrangement cela entraine une certaine présence. Le point d'identité glisse sur un second niveau, il y a toujours une forme, toujours un méditant et une méditation, mais il y a eu "glissade !". Ce "je", est toujours là, mais il ne tient plus tous les rôles, il descend du ring, ne tourne plus toutes les scènes, et prend conscience que c'est même mieux ainsi. Je lisais récemment, que lorsque l'on demande à des personnes d'exprimer les moments les plus essentiels de leurs vies, très souvent ce sont des temps de dépassement de Soi, où le moi ne contrôle pas tout. Hier, j'ai eu une discussion avec une amie dans le dharma, et j'ai pu constater le chemin accompli. Et il est vrai, que quelque chose ne lutte plus. L'application et la mise en oeuvre de certaines vertues à un pouvoir de profonde transformation. Et puis, il y a cet amour qui pointe son nez, cette joie et cette liberté de l'instant. Un certain regard, une certaine attention d'une certaine personne a un effet révélateur de l'amour en moi, et à la suite tout peut être amour et partage.Ceci est un bonheur, car tout peut être vécu. Lorsque le désir de possession en rapport aux affects est moins prégnant et se dissoud, mille fleurs éclosent ...
    Petite explication de la déité de cet article(Mañjuśrī est en général représenté avec une épée (khadga) de feu symbolisant l’intelligence dans la main droite, et dans la gauche un livre représentant la sagesse transcendante (prajnaparamita), que son bras replié place à la hauteur du cœur. Il porte la coiffure composée de cinq éléments représentant les cinq bouddhas de sagesse.)

     

     

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