• Méditation Vipassana en Prison (1997)

     


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  • Petite méditation proposé par Pastor En 1934, Alice Bailey écrit le Traité sur la Magie Blanche, 15 règles sont développées qui définissent les conditions nécessaires au contact avec les énergies et le dessein de l'âme permettant d'agir "in fine" en tant que Magicien Blanc. A la fin de la règle X, un court chapitre est consacré au nouveau groupe des serviteurs du monde, et aux qualités que ces personnes ont, auront ou devront intégrés pour servir le dessein de l'humanité. 

    LE NOUVEAU GROUPE DES SERVITEURS DU MONDE
    Nous avons souvent eu l'occasion de parler du groupe, en voie d'intégration, de travailleurs spirituels qui commence à fonctionner sur la terre. Ces travailleurs sont unis spirituellement et non par une organisation extérieure....
     ...
    Les membres de ce groupe proviennent de toutes les nations. Ils ne sont pas choisis par la Hiérarchie qui observe, ni par un Maître, mais par le pouvoir de leur réaction à l'occasion spirituelle offerte, à la note qui résonne. Ils viennent de tous les groupes, de toutes les Eglises, de tous les partis et représentent bien les différentes idées, les divers idéals. Ils ne sont pas mus par leur ambition ni par leur orgueil, mais par l'aspiration au service exempt d'égoïsme. Ils arrivent à une situation élevée dans tous les départements de la connaissance humaine, non par la renommée ou les honneurs que pourraient leur procurer leurs idées, leurs découvertes ou leurs inventions, mais parce que leur vision est si vaste, leur interprétation de la vérité si large qu'ils voient Dieu en tout événement, son empreinte sur toutes les formes, sa note dans chaque communication, la réalité subjective dans toutes les formes. Ils appartiennent à toutes les races, parlent toutes les langues, embrassent toutes les religions, toutes les sciences, toutes les philosophies. Leurs caractéristiques sont la synthèse, la largeur de vue, le développement intellectuel et mental. Ils ne sont liés à aucun credo sauf à celui en la Fraternité basée sur la Vie Une. Ils ne reconnaissent aucune autorité, excepté celle de leur propre âme, aucun maître sauf le groupe qu'ils essaient de servir et l'humanité qu'ils aiment profondément. Ils n'élèvent pas de barrières autour d'eux, mais ils sont mus par une grande tolérance, un sain raisonnement et le juste sens des proportions. Ils ont les yeux ouverts sur le monde des hommes et reconnaissent ceux qu'ils peuvent aider et pour lesquels ils peuvent faire ce que font les Grands Etres sur une échelle plus vaste, c'est-à-dire élever, enseigner, aider. Ils reconnaissent leurs pairs quand ils se rencontrent et les épaulent dans l’œuvre de salut de l'humanité. Qu'importe si leur terminologie [4@401] est différente, si leur interprétation des symboles et des Ecritures varie, s'ils parlent peu ou beaucoup. Ils reconnaissent les membres de leur groupe dans tous les domaines, politique, scientifique, religieux et économique, et leur tendent spontanément une main fraternelle. Ils reconnaissent aussi ceux qui sont plus hauts qu'eux sur l'échelle de l'évolution et les saluent en tant que Maîtres, prêts à apprendre ce qu'Ils désirent communiquer. (page 401 de la première édition anglaise)

    Tous les livres d'Alice Bailey sont téléchargeables gratuitement sur le Net.

     


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  • Puisse-t-il en être ainsi aujourd'hui ...Aujourd'hui, le monde se trouve devant une autre crise importante. Je ne me réfère pas aux conditions mondiales actuelles, mais à l'état de la conscience humaine. Le mental a acquis le pouvoir de fonctionner, les personnalités sont coordonnées, les trois aspects de l'homme ont fusionné. Une autre précipitation de la Hiérarchie des adeptes est possible. Sur le plan physique, sans organisation exotérique, sans cérémonies ni formes  extérieures, un groupe d'hommes est en voie d'intégration, silencieusement, régulièrement et avec force. Ces hommes substitueront toutes les Églises, tous les groupes, toutes les organisations et constitueront l'oligarchie [4@400] d'âmes élues qui gouverneront le monde. 

    Les membres de ce groupe proviennent de toutes les nations. Ils ne sont pas choisis par la Hiérarchie qui observe, ni par un Maître, mais par le pouvoir de leur réaction à l'occasion spirituelle offerte, à la note qui résonne. Ils viennent de tous les groupes, de toutes les Églises, de tous les partis et représentent bien les différentes idées, les divers idéals. Ils ne sont pas mus par leur ambition ni par leur orgueil, mais par l'aspiration au service exempt d'égoïsme. Ils arrivent à une situation élevée dans tous les départements de la connaissance humaine, non par la renommée ou les honneurs que pourraient leur procurer leurs idées, leurs découvertes ou leurs inventions, mais parce que leur vision est si vaste, leur interprétation de la vérité si large qu'ils voient Dieu en tout événement, son empreinte sur toutes les formes, sa note dans chaque communication, la réalité subjective dans toutes les formes. Ils appartiennent à toutes les races, parlent toutes les langues, embrassent toutes les religions, toutes les sciences, toutes les philosophies. Leurs caractéristiques sont la synthèse, la largeur de vue, le développement intellectuel et mental. Ils ne sont liés à aucun credo sauf à celui en la Fraternité basée sur la Vie Une. Ils ne reconnaissent aucune autorité, excepté celle de leur propre âme, aucun maître sauf le groupe qu'ils essaient de servir et l'humanité qu'ils aiment profondément. Ils n'élèvent pas de barrières autour d'eux, mais ils sont mus par une grande tolérance, un sain raisonnement et le juste sens des proportions. Ils ont les yeux ouverts sur le monde des hommes et reconnaissent ceux qu'ils peuvent aider et pour lesquels ils peuvent faire ce que font les Grands Êtres sur une échelle plus vaste, c'est-à-dire élever, enseigner, aider. Ils reconnaissent leurs pairs quand ils se rencontrent et les épaulent dans l’œuvre de salut de l'humanité. Qu'importe si leur terminologie [4@401] est différente, si leur interprétation des symboles et des Écritures varie, s'ils parlent peu ou beaucoup. Ils reconnaissent les membres de leur groupe dans tous les domaines, politique, scientifique, religieux et économique, et leur tendent spontanément une main fraternelle. Ils reconnaissent aussi ceux qui sont plus hauts qu'eux sur l'échelle de l'évolution et les saluent en tant que Maîtres, prêts à apprendre ce qu'Ils désirent communiquer. 

    A.A.Bailey Traité sur la magie blanche règle X  1934 


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    L'énergie astrale et la peurLe sujet que nous examinons maintenant est d'application pratique, car il traite du corps astral, corps sur lequel l'homme est surtout polarisé et dont il est le plus fortement conscient. En réalité, le corps astral est encore au-delà du seuil de la conscience et l'homme n'est pas conscient du passage des forces à travers ce véhicule. Le plus qu'il en peut connaître s'exprime en termes de vitalité ou manque de vitalité.

    Le corps physique se fait sentir quand il ne fonctionne pas parfaitement ou quand l'un ou l'autre de ses appétits demande à être satisfait. La situation est tout autre quand il s'agit du corps astral qui est le véhicule de l'expérience pour la majorité des hommes.

    Rares sont ceux qui ne passent pas la plus grande partie de leur vie consciente à noter les réactions de ce corps et à vibrer entre deux pôles : bonheur ou malheur, satisfaction ou insatisfaction, assurance ou doute, courage ou peur. Cela signifie que la force et la vie inhérentes au véhicule émotif régissent l'expression de la vie et façonnent l'expérience de l'âme incarnée.

    Il nous est donc utile de chercher à comprendre ce que sont ces forces, leur origine et leurs réactions sur l'homme. C'est là son champ de bataille et aussi le lieu de sa victoire.

    A.A.Bailey  - Traité sur la magie blanche [4@293] 


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  • La méditationNous connaissons le monde extérieur des sensations et des actions, mais nous connaissons peu le monde intérieur de nos pensées et de nos sentiments. Le principal objectif de la méditation est de devenir conscient et familier à l’égard de notre vie intérieure. L’objectif ultime est d’atteindre la source de la vie et de la conscience.

    Notre personnalité est profondément affectée par la pratique de la méditation. Nous découvrons et comprenons le fonctionnement des vices et des faiblesses qui sont en nous, et c’est par cette découverte et cette compréhension que nous les transformons. L’inconscient se dissout de lui-même lorsqu’il est amené à la conscience. La dissolution de l’inconscient libère de l’énergie et l’esprit se sent entier et devient silencieux.

    Quand notre esprit est silencieux, alors nous pouvons nous connaître en tant que pur témoin. Nous nous dégageons de l’expérience et de l’expérimentateur pour nous retrouver dans une pure conscience qui se trouve à la frontière et au-delà des deux. La personnalité qui est basée sur l’identification à l’égard de ce qu’elle imagine être, « je suis ceci, je suis cela » continue mais seulement comme une partie du monde objectif. L’identification avec l’observateur se brise.

    Penser que la méditation est là pour nous faire monter à un plus haut niveau est une illusion. Ce n’est pas une question d’obtention d’un niveau de qualité d’expérience. La méditation est une activité qui vise l’élimination complète des niveaux d’expériences. La réalisation de la vérité entraîne une liberté totale à l’égard de l’impatience ou de la paresse à l’égard de l’obtention de niveaux quelconque.

    La vérité est toujours pure et forte. Elle est comme un soleil. Elle peut sembler être obscurci par les nuages et la poussière, mais cette perception provient du point de vue de l’observateur. Comprendre les causes qui obscurcissent le regard est bien plus importante que de se soucier de la présence du soleil.

    La vérité, la bonté, la beauté, l’harmonie n’ont aucune utilité qu’il faudrait découvrir et user. Elles sont leur propre utilité. Elles se manifestent spontanément et sans effort quand les choses du monde sont laissées à elle-même, qu’il n’y a pas d’interférence pour les changer, pas de rejets ou de désir, pas de conceptualisation mais simplement lorsqu’elles sont vécues en pleine conscience qui est elle-même vérité. La pleine conscience de vérité ne s’utilise pas sur les choses et les personnes, elles les constituent.

    La seule chose qu’il est possible de faire, c’est d’observer ce qui nous influence jusqu’à nous voiler la perception de ce qui est vraiment. Observer consciemment le processus dans l’expression de nos pensées, de nos mots et de nos actes pour petit à petit faire diminuer l’obscurcissement et faire émerger la lumière qui jamais n’est absente.

    Je suis  - Sri Nisargadatta Maharaj


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  • Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit ?Habituellement bien sûr, nous avons besoin de deux mains pour applaudir - et c'est la structure de l'expérience-type. Nous avons un sentiment de nous-mêmes en tant que sujet ici en dedans et le monde est un objet là-bas dehors. 

    Nous avons ces "deux mains" de l'expérience, le sujet et l'objet.

    Et l'expérience-type est la collision de ces deux mains l'une contre l'autre, qui produit une commotion, un son. L'objet là-bas dehors me frappe en tant que sujet, et j'ai une expérience - les deux mains applaudissent ensemble, et l'expérience émerge.

    Alors la structure-type de l'expérience ressemble à un coup de poing au visage. Le moi ordinaire est le moi maltraité- il est extrêmement maltraité par l'univers "là-bas dehors". Le moi ordinaire est une série de contusions, de cicatrices, le résultat de ces deux mains de l'expérience qui entrent en collision. On appelle souffrance, "duhkha», ces contusions. Comme Krishnamurti avait l'habitude de le dire, toute la misère de l'humanité réside dans cet écart entre le sujet et l'objet. 

    Mais dans l'état non duel, soudain il n'y a pas deux mains. Soudain le sujet et l'objet sont une main. Soudain il n'y a rien en dehors de vous qui puisse vous frapper, vous contusionner, vous tourmenter.

    Soudain, vous n'avez pas une expérience, vous êtes chaque expérience qui s'élève, alors vous êtes instantanément libéré dans tout l'espace : vous et le Cosmos entier êtes une main, une expérience, un spectacle, un geste de grande perfection. Il n'y a rien hors de vous que vous puissiez désirer, vouloir, rechercher ou dont vous puissiez vous accaparer - votre âme prend de l'expansion jusqu'à atteindre les recoins de l'univers et embrasse tout en un délice infini. Vous êtes absolument Complet ou comblé, absolument Saturé, si complet et saturé que les frontières du Cosmos explosent complètement et vous laissent sans date ni durée, sans temps ni localisation, à la dérive dans un océan de sollicitude infinie. Vous êtes libéré dans le Tout, en tant que le Tout - vous êtes le Cosmos rayonnant qui se voit lui-même, vous êtes l'univers de la Saveur Une, et cette saveur est absolument infinie.

    Alors quel est le son de cette seule main qui applaudit ? Quelle est la saveur de cette Saveur Une ? Quand il n'y a rien en dehors de vous qui puisse vous frapper, vous blesser, vous pousser, vous tirer - quel le nom de cette seule main qui applaudit ?

    Vous voyez la lumière du soleil sur les montagnes ? Vous sentez cette brise fraîche ? Qu'est-ce qui n'est pas absolument évident ? Qui n'est pas déjà illuminé ? Comme un maître Zen l'a déjà dit : "Lorsque j'ai entendu le tintement de la cloche, il n'y avait pas de je, pas de cloche, juste le tintement." Il n'y a pas de deux-fois, pas de deux-ité, dans l'expérience immédiate ! Pas d'intérieur et pas d'extérieur, pas de sujet et pas d'objet - juste la conscience immédiate elle-même, le son d'une seule main qui applaudit.

    Alors vous n'êtes pas ici en dedans, de ce côté d'une fenêtre transparente, en train de regarder le Cosmos là-bas dehors. La fenêtre transparente a été fracassée, votre corps-mental tombe, vous êtes libre de tout emprisonnement, à jamais, vous n'êtes plus "derrière votre visage", regardant le Cosmos - vous êtes tout simplement le Cosmos. Vous êtes tout cela. Et c'est précisément pourquoi vous pouvez avaler le Cosmos et enjamber les siècles et rien ne bouge du tout. Le son de cette seule main qui applaudit est le son qu'a fait le Big Bang. C'est le son des supernovas explosant dans l'espace. C'est le son d'un rouge gorge qui chante. C'est le son d'une chute d'eau par une journée claire comme le cristal. C'est le son de tout l'univers manifesté - et vous êtes ce son.

    Et c'est pourquoi votre Face Originelle n'est pas ici en dedans. Elle est la plus pure Vacuité, ou la transparence de ce spectacle chatoyant. Si le Cosmos se lève, vous êtes cela. Si rien ne se lève, vous êtes cela." 

    Le monde réel vous est donné une fois, immédiatement – c’est un sentiment, il a une saveur, il est absolument plein dans cette seule saveur ; il n’est pas séparé en ce qui est vu et le regard, objet et sujet, fragment et fragment. C’est un singulier dont le pluriel est inconnu. Vous pouvez goûter la montagne ; elle a la même saveur que votre Soi ; elle n’est pas là-bas dehors, réfléchie ici en dedans – cette dualité n’est pas présente dans l’immédiateté de l’expérience réelle. Vous êtes toujours vous-même, et la montagne est toujours la montagne, mais vous et la montagne est les deux côtés d’une seule et même expérience, qui est la seule et unique réalité à ce moment.

    Vous ne regardez pas la montagne, vous êtes la montagne – la montagne est plus proche de vous que votre propre peau. Vous êtes cela, et il n’y a pas de vous– il n’y a que ce spectacle lumineux tout entier qui s’élève spontanément de moment en moment …

    écrit d’un penseur américain Ken Wilber

     


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  • Jean-Michel Jutge - La lumière des origines - L'amour est cette flamme -Je me permets de reproduire l'article de Jean-Michel Jutge publié sur le Blog La Lumière des Origines et d'y adjoindre mon commentaire que j'ai laissé sur le site. Ces questionnements ne sont pas des spéculations intellectuelles. Je vis une période dérangeante, qui nécessite de brûler et dissoudre de multiples attachements. Dans mon expérience, la manifestation de cette Présence qui a été progressive a été d'une joie immense, j'ai pu dire qu'à partir de ce temps, je ne me suis plus sentie seul ...Aujourd'hui, cette présence demande plus, toucher l'avant garde de la lumière divine nécessite quelques travaux dans la structure (lol). Au chapitre 18 de "La pesanteur et la grâce" Simone Weil écrit "Dieu s'épuise, à travers l'épaisseur infinie du temps et de l'espèce, pour atteindre l'âme et la séduire. Si elle se laisse arracher, ne fût-ce que la durée d'un éclair, un consentement pur et entier, alors Dieu en fait la conquête. Et quand elle est devenue une chose entièrement à lui, il l'abandonne. Il la laisse complètement seule. Et elle doit à son tour, mais à tâtons, traverser l'épaisseur infinie du temps et de l'espace, à la recherche de celui qu'elle aime. C'est ainsi que l'âme refait en sens inverse le voyage qu'a fait Dieu vers elle. Et cela, c'est la croix."

    Je n'arrive pas dans l'instant à faire le pas, à m'engager dans ce désert (vu ainsi de ma position actuelle),même si je sais profondément qu'une certaine fleurs ne peut éclore que dans cette solitude qui n'est pas un isolement. Il me faut en quelque sorte faire mes bagages pour ce voyage intérieur et je crois encore que je peux emmener des valises !

    L'amour est cette flamme - Jean-Michel Jutge

    Il y a un lien entre la mort intérieure, l’amour, et le temps. Pour comprendre ce lien, il est nécessaire de comprendre comment se construit le moi, et quel est le mécanisme inverse, sa dissolution. Le moi ou le soi c’est la même chose. Comprendre, dans le sens utilisé, n’est pas un acte intellectuel, sinon nous ne faisons que construire. C’est une perception de l’intelligence.

    Construire est un mécanisme naturel de la prise de conscience et de l’apprentissage. Dissoudre c’est intégrer, et intégrer c’est vivre dans l’intelligence, la supraconscience, la lucidité. Les deux mécanismes ne sont pas complémentaires, ils sont distincts et doivent fonctionner de concert, car être intégré c’est être adulte. Une conscience non intégrée existe sous l’aspect du moi et reste donc infantile, avec toutes les souffrances et illusions que cela entraîne. Lorsqu’on a compris les deux mécanismes, et qu’il n’y a plus de temps entre la création du moi, la prise de conscience, et son intégration, alors il y a l’amour.

    L’amour est cette flamme, ce feu qui naît de la combustion du moi, hors du temps, car chaque nouvel événement, celui de notre existence perpétuelle, n’a plus le temps de construire le moi, et passe directement dans la nature supraconsciente de soi, de l’âme ou de l’intelligence. Comprendre donc la nature du temps, du temps intérieur j’entends, est donc nécessaire pour que cet amour naisse. Et il est la seule réponse intelligente à la souffrance du moi. Voilà le sens de cette phrase. Mais je ne sais pas si je m’exprime clairement.

     

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    Tout vos textes sont très puissants, en référence à mon expérience, j'ai l'impression que ce n'est pas le moi qui est dissout car le moi est une instance de la manifestation de la conscience dans l'incarnation mais les empreintes du moi (psychologiques, karmiques, transpersonnelles ...), les empreintes qu'il porte et auxquels nous sommes identifiés.

    Toujours en rapport à mon expérience, la capacité et le travail fait pour que le mental concret se laisse imprégner par une vibration plus subtile donne naissance à en quelque sorte une présence qui se substitue de temps en temps au début puis progressivement de plus en plus au moi historique (historique dans le sens de fruit de l'histoire personnelle). Pour reprendre votre texte, cette présence n'a pas besoin ou peu besoin de construire, de s'approprier. Dans son aspect vibratoire le plus subtil, elle vit l'amour qui dans son essence est le rapport intime à la source (lumière des origines). Elle est une sorte d'interface entre notre nature essentielle et le plan de manifestation dans l'incarnation. Elle n'est pas entravée par la densité du moi historique.Je ne sais pas non plus si je m'exprime clairement ...

    Merci

     


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  • L'innocuité - conseil du Tibétain

    Cet extrait est d'une telle vérité et d'une telle puissance, cela peut paraître rude pour les besoins personnels du "moi historique", toutes ces petites habitudes qui  sont censés nous laisser croire que nous devons prendre notre place, exister, affirmer notre caractère, nos besoins, nos désirs ... Tout ces combats finalement inutiles ... l'innocuité détruit toutes les limitations !

     

    A ce point, permettez-moi, en tant que disciple plus ancien et probablement plus riche d'expérience dans le travail de la grande Vigne du Seigneur, de vous exhorter à pratiquer l'innocuité avec zèle et compréhension, car, appliquée réellement, elle détruit toutes les limitations. Tout ce qui est nocif dérive de l'égoïsme et de l'attitude égocentrique ; c'est la démonstration de forces concentrées en vue de l'affirmation de soi, la prospérité et la satisfaction de soi.

    L'innocuité est l'expression de la vie de celui qui réalise l'unité de l'être, qui vit consciemment comme âme dont la nature est amour, dont la méthode inclut tout et pour qui toutes les formes sont pareilles parce que toutes voilent et cachent la lumière et ne sont que l'extériorisation du seul Etre infini. Cette réalisation se manifestera en une véritable compréhension du besoin de son frère, dépouillée de sentimentalisme et d'opportunisme. Elle conduira au silence qui ne se réfère pas au soi séparé. Elle produira la réponse immédiate au besoin réel, réponse qui caractérise les Grands Êtres car, dépassant l'apparence, ils découvrent la cause intérieure des conditions manifestées dans la vie extérieure et, de ce point de sagesse, ils peuvent aider et conseiller. L'innocuité apporte la prudence dans le jugement, la réticence dans les paroles, la faculté de freiner toute action impulsive et la suppression de la tendance à la critique. Ainsi libre passage est livré aux forces de l'amour véritable et aux énergies spirituelles qui conduisent la personnalité à l'action juste.

    Que l'innocuité soit donc la note fondamentale de votre vie ! Votre examen de conscience du soir doit se faire dans cette direction ; divisez-le en trois parties :

    1. Innocuité en pensée. Le premier résultat sera un langage mesuré.

    2. Innocuité dans la réaction émotive ; le résultat sera un canal pour l'aspect amour de l'âme.

    3. Innocuité dans l'action. Ce qui donnera équilibre, efficacité dans l'action et libération de la volonté créatrice. Ces trois points doivent être étudiés d'après leurs effets sur soi-même et son propre développement, d'après les effets sur ceux avec qui vous entrez en contact et qui constituent votre milieu.

    Puis-je faire remarquer ici que ces suggestions sont basées sur mon expérience dans le travail occulte. Il n'y a pas l'obligation d'obéir.

    Extrait du Traité sur la Magie Blanche A.A.Bailey - Règle 3


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  • Un élan de conscienceDans les enseignements occultes transmis par Alice Bailey, il est donné des noms à de multiples énergies que nous sommes censés rencontrer lors du processus initiatique qui nous conduit à la conscience de notre nature essentielle. Pour n'en citer que quelques-uns, j'évoquerai le gardien du seuil, les pitris lunaires et solaires, l'ange solaire, les rayons, les initiations, la hiérarchie, le plan, les maîtres...

    Qu'en est-il ? Est-ce une réalité objective ou une proposition pour guider l'énergie-conscience dans son processus d'imprégnation de la substance plus dense. Au fil du temps, je comprends les enseignements du Tibétain transcrit par Alice Bailey comme des cours de physique vibratoire et magnétique en adéquation dans leurs formes à des champs de conscience. Dans cette approche, nous sommes sujet et objet et plus nous nous approchons vibratoirement de l'objet grâce à l'expérimentation quotidienne des enseignements, plus le sujet se redéfinit, ce qui redéfinit l'objet etc ...Cette prise de conscience impose de ne pas s'attacher aux formes et définitions données mais de ne pas les négliger non plus, car dans une certaine vibration elles sont particulièrement justes.

    Dans une conférence de Pastor, autre phare sur le chemin, il était dit "Questionnez-vous sur la conscience". Lors de  mes méditations, j'ai travaillé l'intention d'ouvrir, d'élargir la conscience. Comme un élan du cœur, mais un élan de conscience. Cela ne se joue au niveau de la perception par les sens, c'est assez déconcertant car nous sommes tellement polarisé par les sens que pour beaucoup sans cela il n'y a pas de vie, il n'y a rien. C'est un peu comme une pulsation dans l'intention. Le travail de l'intention est un travail magnétique. L'intention est une forme de volonté qui n'a pas de lien avec un objet précis ou des actes précis, mais qui fixe un objectif, une sorte de tracteur énergétique qui va indirectement orienter, les pensées et les actes du quotidien et qui va provoquer l'élimination des karmas (des ignorances) par des expériences, éventuellement des épreuves. Ainsi nous nous alignons à une vibration un peu plus subtile. 

    Toujours dans mes méditations, mon attention s'est porté sur un point situé au-dessus du chakra coronal. Il m'est venu à l'esprit, que cette conscience, cette auto-conscience, dans cette ouverture pouvait rejoindre une conscience universelle, une source de conscience ...

    Pour répondre à ma question d'origine, je conçois  les enseignements comme des tremplins nous permettant de nous mettre en phase avec certaines énergies. Ce qui est une aide et un indicateur peut devenir rapidement un obstacle si nous nous y accrochons avec notre mental concret. Si nous nous saisissons de ces représentations, ces formes, il faudra les dissoudre prochainement pour que l'énergie-conscience descendent encore un peu plus dans la substance dense.

    A chaque étape tout se transforme car nous sommes sujet et objet, acteur et témoin .... C'est pas très "sécurit" pour mais lorsque le jeu est accepté, que la danse de la vie est comprise, le mental concret s'y fait pour ma part très bien. Il a plaisir à conceptualiser puis à laisser se dissoudre pour rechercher une plus grande vérité. Sans cela, les livres de AAB seraient pour moi des casses-têtes sans fin, j'essaie de les vivre  comme des supports à l'intuition.


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  • Lorsque nous parlons d'amour,nous utilisons le même terme pour j'aime les cerises, j'aime mes parents ,ou j'aime mon chien ,j'aime mon travail , l'art , la justice....Dieu. ..le même mot pour des nuances multiples. Cependant nous ne parlons pas du même amour , ni de la même expérience , même si un fil ténu relie  et tient ensemble ces différentes façons d'aimer.

    Les anciens utilisaient des "échelles" pour essayer de symboliser les différents niveaux d'être et de conscience ...Jean Yves-Leloup , dans son ouvrage "Qui  aime quand je t'aime" nous propose d'imaginer une échelle de l'amour ; que si vivre c'est apprendre à aimer ,alors c'est expérimenter tout les barreaux de cette échelle de l'amour!

    Il nous dit que l'amour est un arc-en ciel qu'on ne peut pas réduire à une seule couleur. Chaque barreau de l'échelle , comme chaque couleur de l'arc-en -ciel est une expérience particulière et irremplaçable de l'Un innombrable de l'amour.

     

    L'Echelle de l'Amour


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  • La reconnaissance de la noblesse et de la liberté innées du cœurIl y a quelques années, j'ai entendu parler d'une femme professeur d'histoire. Au cours d'un après-midi où sa classe était particulièrement agitée et distraite, elle demanda à tout le monde de cesser toute activité et de se reposer pendant qu'elle écrivait au tableau les prénoms de tous les élèves. Puis elle leur dit de recopier cette liste, et de profiter du temps qui leur restait jusqu'à la fin de l'heure pour écrire à côté de chaque prénom une chose qu'ils aimaient ou admiraient chez cette personne. À la fin du cours, elle ramassa les feuilles. Plusieurs semaines s'écoulèrent et, juste avant les vacances d'hiver, lors d'une autre journée difficile, elle arrêta à nouveau son cours et tendit à chaque élève une feuille avec son prénom écrit dessus. Sur cette feuille, elle avait collé les vingt-six bonnes choses que les autres avaient inscrites le concernant. Tous sourirent et soupirèrent de plaisir en constatant qu'on avait remarqué chez eux tant de belles qualités. Trois ans plus tard, cette enseignante reçut un appel téléphonique de la mère de l'un d'eux, prénommé Robert et qui, même s'il faisait le pitre en classe, était l'un de ses étudiants favoris. Elle lui annonça la terrible nouvelle : il avait été tué dans la guerre du Golfe. L'enseignante assista aux obsèques, où s'exprimèrent bon nombre d'anciens amis et camarades de classe de Robert. À la fin de la cérémonie, la mère de celui-ci s'approcha d'elle, sortit de son sac un morceau de papier froissé que l'on avait visiblement plié et déplié maintes et maintes fois, et lui dit: «C'est une des rares choses qui étaient dans les poches de Robert quand les militaires ont ramené son corps.» C'était la feuille sur laquelle son interlocutrice avait si soigneusement collé les vingt-six choses que ses camarades de classe avaient admirées chez le jeune homme. En voyant cela, les yeux du professeur s'emplirent de larmes. Une autre ancienne élève qui se tenait près d'elle ouvrit son sac à main et en sortit sa propre feuille soigneuse- ment pliée, avouant qu'elle l'avait toujours conservée depuis. Un troisième élève expliqua alors qu'il avait encadré et accroché la sienne dans sa cuisine; une autre raconta comment sa propre page avait fait partie de ses vœux de mariage. Suscitée par cette femme, la perception de la bonté avait transformé le cœur de ses élèves à un point tel qu'elle aurait pu seulement en rêver.

    Chacun de nous peut se souvenir d'un moment où quelqu'un a vu cette bonté en nous et nous a bénis. Lors d'une retraite, une femme d'âge mûr s'est ainsi souvenue d'une personne, une nonne, qui avait été bonne avec elle lorsque, adolescente, seule et effrayée, elle avait accouché sans être mariée. Son nom était resté gravé en elle durant toutes ces années. Un jeune homme rencontré dans un centre pour jeunes délinquants garde en mémoire le vieux jardinier qui était son voisin et qui l'aimait et l' estimait. Tout au long de sa vie problématique, le respect de ce jardinier ne l'a jamais quitté. Nelson Mandela, Prix Nobel de la paix, formule cette possibilité ainsi: « Cela ne fait jamais de mal de penser trop de bien d'une personne; souvent, grâce à cela, elle s'ennoblit et agit mieux. » Voir avec une perception du sacré ne veut pas dire que nous ignorons la nécessité de développement et de changement d'un individu. La perception sacrée est la moitié d'un paradoxe. Le maître zen Shunryu Suzuki faisait remarquer à un disciple: « Tu es parfait tel que tu es. Et... il y a encore lieu de t'améliorer ! » La psychologie bouddhiste propose des méditations, des stratégies cognitives, des entraînements éthiques, soit un puissant ensemble de pratiques qui stimulent la transformation intérieure. Mais cela commence par une vision très radicale, une vision qui transforme tous ceux qu'elle touche: une reconnaissance de la noblesse et de la liberté innées du cœur, qui sont accessibles à tous.

    Jack Kornfield "Bouddha mode d'emploi pour une révolution intérieure"


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  • Etrange Il y a une forme de déconstruction en moi, où ce qui s'est conceptualisé au fil du temps, se déconstruit et s'intègre en quelque sorte une nouvelle conceptualisation qui n'en est pas vraiment une. Pas vraiment une, car de manière classique l'intégration d'un concept, d'un principe se fait par une forme d'identification. Ce qui est différent c'est qu'il y a cette identification mais pas par le moi historique. Par quelque  chose que j'appelle la Présence. C'est assez étrange, car se remet en cause la notion du bien et du mal, la notion de cheminement spirituel, la notion d'identité historique. C'est comme juste une conscience qui prend son autonomie, et comme si toutes les constructions  morales, religieuses, historiques, philosophiques, ésotériques n'avaient été que des panneaux indicateurs de quelque chose que l'on ne peut qu’indirectement décrire. Ça libère beaucoup d'énergie, ça connecte, comme si l'on passait d'un chemin sinueux, à une ligne droite. C'est ça l'éveil ? Il n'y a aucune manifestation phénoménale, il n'y a pas de manifestation émotionnelle. Il n'y a pas la perception d'être allé vers, c'est là, c'est tout.

    Ce qui se renforce, c'est la capacité d'apporter, le soutien, la stimulation, l'accompagnement aux personnes avec qui je suis en lien. Une faculté aussi d'appréhender les situations avec clarté, d'avoir une vue globale et une mise en perspective.

    Et puis la pensée est nourrie par cette présence, et les méditations sont emplies de bienveillance envers les êtres, envers ce moi historique, envers la nature. Ces pensées sont comme des parfums qui émanent d'un cœur universel qui ne m'appartient pas et me dépasse largement, qui passent à travers moi, qui se teintent de ma vie et retombent en pluie fine sur moi-même et sur mon environnement. C'est d'une grande douceur, c'est une source abondante dont je tente de donner accès aux plus grand nombre. Je sors d'une ignorance, je pourrai remercier la vie pour cela, mais je n'ai pas à le faire. La conscience appelle encore plus de conscience et il n'y a pas à s’appesantir. Chaque instant a sa vérité. De multiples personnes, événements, engagements m'ont conduit à cela, il y a depuis quelques années la certitude que le but était le chemin, et cela ne devrait cesser.

     

     


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  • Pleine lune du Taureau - Vendredi 22 04 à 5h25 T.U.
    C'est un temps particulier où les énergies de conscience sont fortes sur le plan terrestre.
    Je souhaite à tous un beau et bénéfique temps de méditation.

    Le Wesak est la Descente et la Bénédiction des énergies Bouddhique et Christique :  

    Le Wésak est la fête du Bouddha, Représentant du Plan Divin. Le Christ est l’expression de l’Amour du Père, Bouddha est l’expression de Sa Sagesse. Les deux Maîtres Ascensionnés Bouddha et Jésus Sananda s’unissent pour apporter à la Terre, l’énergie d’Amour Universel. Ils posent sur Terre, l’énergie de la Compassion. La compassion est l’Amour sans condition. Il nous incite à vivre la Présence dans l’instant. Ils nous connectent ainsi avec nos Univers multidimensionnels. 

    Lors de la méditation de ce Wésak, connectons-nous avec le Soleil Central, et aussi avec notre Soleil. Sentons cet immense Amour nous pénétrer.

    pour en savoir plus sur le Wesak
    http://eveil-a-soi.com/meditation/pleine-lune-du-wesak/

     

     


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  • Quelquefois, un grand être peut se charger, peut choisir de vivre une maladie comme un moyen de purification, et non pas simplement parce qu’il aura été contaminé bêtement par sa propre création ou celle des autres hommes. Il existe le cancer, il existe toutes les autres maladies. Et un être peut décider de se servir d’une de ces maladies pour pouvoir se purifier, pour pouvoir éliminer un karma, pour pouvoir dilater un corps subtil plus précisément.

    Pourquoi un tel être fait-il un tel choix ? Un être est capable d’un tel choix, alors que cela implique tant de souffrance et pas seulement pour soi-même, mais aussi pour l’entourage, simplement parce que la notion de souffrance n’est pas évaluée de la même manière, suivant que l’on considère l’être, l’homme incarné et son âme. La souffrance pour l’âme est considérée comme un labeur, un travail, une alchimie. C’est un événement parmi tant d’autres qui permet, soit une création, soit une ouverture, soit une élévation. Pour la personnalité qui va endurer ce travail, endurer cette alchimie, il ne s’agit que de souffrance, et elle veut s’en débarrasser. Bien sûr, on retrouve là le grand malentendu entre les aspirations de l’âme et les résistances de la personnalité. L’idéal c’est quand la personnalité commence suffisamment à se dissoudre, pour que le « je » objectif ne soit plus tout aussi conscient de la personnalité, mais devienne beaucoup plus conscient de l’âme. Ainsi c’est l’âme qui endure la maladie qu’elle a prévue. Ce n’est plus simplement un corps et une personne qui soufrent. Mais il faut pour cela que le moi objectif soit beaucoup moins attaché à la personnalité ou à son réseau, et soit davantage attaché au réseau de l’âme. Conférence Pastor 27 09 1992


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    Les 14 Préceptes du Bouddhisme engagé -Thich Nhat Han

    L'inter-être.

    1- N'idolâtrez pas une quelconque doctrine, théorie ou idéologie, ou ne soyez pas liés par l'une d'elles, y compris le bouddhisme. Les systèmes de pensée bouddhiste sont des moyens pour vous guider ; ils ne sont pas la vérité absolue.

    2- Ne pensez pas que les connaissances, que vous possédez actuellement, sont des vérités immuables, absolues. Evitez d'être étroits d'esprit et d'être liés par vos points de vue actuels. Apprenez et pratiquez le non attachement aux points de vue afin de rester ouverts pour recevoir ceux des autres. La vérité se trouve dans la vie et non pas simplement dans les connaissances conceptuelles. Etre prêt à apprendre tout au long de votre vie entière et à observer la réalité en vous-mêmes et dans le monde à tout moment.

    3- Ne forcez pas les autres, y compris les enfants, à adopter votre point de vue, par quel que moyen que ce soit, l'autorité, la menace, l'argent, la propagande, ou même l'éducation. Cependant, grâce au dialogue compatissant, aidez les autres à renoncer au fanatisme et à l'étroitesse d'esprit.

    4- N'évitez pas la souffrance et ne fermez pas les yeux devant elle. Ne perdez pas conscience de l'existence de la souffrance dans la vie du monde. Trouvez des moyens pour être avec ceux qui souffrent, y compris les contacts personnels, les visites, les images et les sons. Par de tels moyens, éveillez-vous et éveillez les autres à la souffrance dans le monde.

    5- N'accumulez pas de richesses pendant que des millions de gens souffrent de la faim. Ne prenez pas comme but de votre vie, la renommée, le profit, ou le plaisir sensuel. Vivez simplement et partagez du temps, de l'énergie, des ressources matérielles avec ceux qui sont dans le besoin.

    6- Ne conservez pas de colère ou de haine. Apprenez à les reconnaître et à les transformer quand elles ne sont que des graines dans votre conscience. Dès qu'elles surviennent, tournez votre attention sur votre respiration afin de voir et de comprendre la nature de votre haine.

    7- Ne vous perdez pas dans la dispersion et dans votre environnement. Pratiquez la respiration consciente afin de revenir à ce qui s'est passé dans le moment présent. Soyez en contact avec ce qui est merveilleux, rafraichissant et sources de guérison en vous et autour de vous. Plantez des graines de joie, de paix et de compréhension en vous, afin de faciliter le travail de transformation dans les profondeurs de votre conscience.

    8- Ne prononcez pas des mots, sources de discorde ou de rupture au sein de la communauté. Efforcez-vous à concilier et à résoudre les conflits, même minimes.

    9- Ne dites pas de mensonges dans un but personnel ou pour impressionner les gens. Ne prononcez pas des mots qui provoquent la division ou la haine. Ne propagez pas des nouvelles dont vous n'êtes pas certains. Ne critiquez pas ou ne condamnez pas les choses dont vous n'êtes pas sûrs. Parlez toujours honnêtement et de façon constructive. Ayez le courage de parler des situations injustes, même quand cela peut menacer votre propre sécurité

    10- N'utilisez pas la communauté bouddhiste pour un gain ou un profit personnel, et ne transformez pas votre communauté en un parti politique. Une communauté religieuse devrait, cependant, prendre une position claire contre l'oppression et l'injustice, et devrait s'efforcer de changer la situation sans s'engager dans des conflits partisans.

    11- Ne vivez pas avec une vocation qui est nocive pour les humains et la nature. N'investissez pas dans des entreprises qui privent les autres de leur chance de vivre. Choisissez une vocation qui aide à réaliser votre idéal de compassion.

    12- Ne tuez pas. Ne laissez pas les autres tuer. Trouvez tous les moyens possibles pour protéger la vie et éviter la guerre.

    13- Ne possédez rien de ce qui devrait appartenir à d'autres. Respectez la propriété d'autrui, mais empêchez ceux qui profitent de la souffrance humaine ou de la souffrance des autres espèces sur Terre.

    14- Ne maltraitez pas votre corps. Apprenez à vous en occuper avec respect. Ne regardez pas votre corps comme simplement un objet. Préservez les énergies vitales ( le sexe, la respiration, le souffle ) pour la réalisation de la Voie. Pour les frères et sœurs qui ne sont pas encore moines ou nonnes, l'expression sexuelle ne devrait pas se réaliser sans amour et sans engagement. Dans les relations sexuelles, soyez conscients des souffrances futures qui pourraient être causées. Pour conserver le bonheur d'autrui, respectez les droits et les engagements des autres. Soyez pleinement conscients de la responsabilité que vous prenez en mettant au monde une vie nouvelle. Méditez sur le monde dans lequel vous amènerez la vie.

    From the book 'Interbeing': Fourteen Guidelines for Engaged Buddhism, revised edition: Oct. l993 by Thich Nhat Hanh, published by Parallax Press, Berkeley, California

    Traduit librement par Chantal Gorski


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  • 1. « Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire. »

    2. « Nul ne peut avoir de lien avec son prochain s’il ne l’a d’abord avec lui-même. »

    3. « Si vous ne faites pas face à votre ombre, elle vous viendra sous la forme de votre destin. »

    4. «Tout ce qui nous irrite chez les autres peut nous mener à conduire à mieux nous comprendre. »

    5. « La rencontre de deux personnalités est comme le contact de deux substances chimiques: s’il se produit une réaction, les deux en sont transformés. »

    6. « Je ne suis pas ce qui m’est arrivé, je suis ce que je choisis de devenir. »

    7. « Connaître la face obscure de sa propre âme est la meilleure préparation qui soit pour savoir comment se comporter face aux parties obscures des autres âmes. »

    8. « Les enfants sont éduqués par ce que l’adulte est, non par ses bavardages. »

    9. « Trouvez ce dont une personne a le plus peur et vous saurez de quoi sera faite sa prochaine étape de croissance »

    10. «Votre vision devient claire lorsque vous pouvez regarder dans votre cœur. Celui qui regarde à l’extérieur de soi ne fait que rêver ; celui qui regarde en soi se réveille. »

    11. « Les gens vont faire n’importe quoi, n’importe comment de manière absurde pour éviter d’affronter leur propre âme. »

    12. « La solitude ne vient pas de l’absence de gens autour de nous, mais de notre incapacité à communiquer les choses qui nous semblent importantes. »

    13. «J'ai l’espoir anxieux que le sens l’emportera et gagnera la bataille ».

    14. « Un homme qui n’a pas traversé l’enfer de ses passions ne les a jamais surmontées. »

    15. « Votre vision devient claire lorsque vous pouvez regarder dans votre cœur. »

    16. « Je ne suis pas ce qui est arrivé, je suis ce que je choisis de devenir. »

    17. « Ce à quoi vous résistez persiste. »

    18. « Le rêve est la petite porte cachée dans le sanctuaire plus profond et plus intime de l’âme, qui s’ouvre à la nuit cosmique primordiale qu’était l’âme bien avant il soit un esprit conscient. »

    19. « En chacun de nous existe un autre être que nous ne connaissons pas. Il nous parle à travers le rêve et nous fait savoir qu’il nous voit bien différent de ce que nous croyons être. »

    20. «Tout ce qui nous irrite chez l’autre peut nous aider à mieux nous comprendre. »

    21. « Sur le plan psychologique il n’existe pas d’influence plus puissante sur l’entourage et plus particulièrement sur les enfants que la vie non vécue des parents »

    22. « Si on ne comprend pas une personne, on a tendance à le considérer comme un imbécile. »

     

    23. « En se confrontant avec l’inconscient, le Moi se transforme. »


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  • Pensée et ConscienceJe ne sais pas si ce sujet intéressera beaucoup de monde, cependant il est important à mes yeux pour des personnes engagées sur le chemin de comprendre comment "ça" fonctionne, cela facilite l'expérience.

    Le sujet traité dans cette conférence de Pastor (par claireaudience je le rappelle) est le lien entre pensée et conscience. Conscience pas dans le sens profane du terme, conscience dans le sens "bouddhiste" (quelque chose en nous qui nous dépasse, qui n'appartient pas à notre moi historique, qui n'est pas conditionné)

     

    Devenir un initié de haut niveau, ou devenir un maître, ne se fait pas par la seule pénétration de la conscience dans une unité cosmique plus grande. Devenir chaque jour un plus grand initié, devenir un jour un maître, c’est signer aussi par là même l’apprentissage de la manipulation de certaines énergies, et surtout la manipulation du pouvoir que sont la pensée et la prononciation de la pensée par la parole. C’est pourquoi pour le maître ou en tout cas pour celui qui est devenu le maître, il lui a fallu apprendre énormément, non seulement à contrôler sa substance mentale, mais aussi à l’organiser. À la faire vivre comme une entité productive et à ne l’articuler que dans les instants où elle était nécessaire. Il a fallu donc apprendre à dissocier la conscience et la pensée.

    On pourrait croire que pensée et conscience sont une seule et même chose. C’est vrai et c’est faux. C’est vrai lorsque l’on regarde depuis la Terre et on se dit : 

    « Eh bien, si je pense c’est parce que je suis, c’est parce que mon âme est présente, elle me donne une conscience. Elle est le témoin, elle est l’élément par lequel je peux me rendre compte de quelque chose, expérimenter quelque chose, et prouver quelque chose. Et ce qui est éprouvé, va générer des pensées. » 

    Le processus est vrai, cela se passe de cette manière-là, mais il ne faut pas croire pour autant que conscience et pensée soient une seule et même chose. Ou bien alors, il faudrait imaginer que tout soit de la conscience. 

    Mais de quelle manière ? 

    Imaginer que tout soit de la conscience revient à imaginer que l’homme devrait vivre en tant qu’entité pure, or il se trouve que l’homme est dans un état de pensée qui n’est pas une entité pure. On va penser du mal du voisin. On va penser négativement à propos de telle ou telle chose. On va penser encore négativement à propos d’autres choses. Cela n’est pas l’action de la conscience, cela est l’action d’une pensée. 

    Donc, qu’est-ce qui crée la pensée et qu’est-ce que la pensée ? 

    Eh bien, il faudrait imaginer qu’à la manière de ce feu qui s’est condensé pour créer diverses entités (les hiérarchies), la pensée intellectuelle, comme la pensée méditative, c’est ce qui reste du témoin qu’est l’âme lorsqu’elle tombe dans le plan physique. Et le fait que ce ne soit que ce qui reste, différencie complètement la pensée de la conscience, mais au cours de l’évolution, la pensée demeure encore pendant longtemps. C’est-à-dire que la pensée ne va pas s’immerger complètement dans la conscience et ne plus donner lieu qu’à de la conscience, uniquement parce que l’homme commence à être positif, commence à être optimiste, à être bon et à méditer. 

    Pendant un grand cycle d’évolution et pendant un grand cycle d’initiation, la pensée reste présente et conjointe à la conscience. Ce qui va créer justement un déséquilibre chez le disciple et la capacité par là même d’être un observateur de lui-même. S’il n’était que conscience, ce disciple serait, admettons pour résumer, simplement en contemplation de lui-même et de sa nature. Or coexiste encore un temps la pensée, et grâce à cette pensée il va pouvoir se rendre compte des points qu’il doit encore travailler, des choses qu’il ne maîtrise pas et Il va pouvoir agir encore dans le monde physique. 

    Sa conscience peu à peu devient de plus en plus prédominante jusqu’au jour ou finalement la pensée se dissout complètement dans la conscience et où il ne reste plus, soit qu’une grande pensée (la pensée divine), soit simplement une grande conscience. Choisissez les thermes que vous voulez, peu importe.

     

    Pour lire l'entièreté de la conférence 

    Le conférence retranscrite

     

    Pour écouter en audio la conférence 

    La conférence en audio

     

     

     

     


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  • Extrait conférence Pastor - Bruxelles 7 juin 1989 .

    De 1984 à 1994, un groupe d'entités spirituelles très élevée s’est rendue plus présente à nous. Ils se sont exprimés en public, sous forme de conférences, par l’intermédiaire d’une claireaudiente . Ces conférences ont été enregistrées sur cassettes audio à Genève - Lucinges - Lyon - Saint-Etienne - Annecy - Namur - Liège - La Louvière - Bruxelles - Grenoble - Sion - Toulouse - Lausanne - Nice - Périgueux - Plazac - Charleroi - Neuchâtel - Ville-la-Grand - Paris.

    Les sujets traités pendant ces contacts correspondent à des questions posées par l’assistance, souvent 200 personnes et plus. Cependant, Pastor déborde très largement un sujet pour rendre son discours plus universel et pour l’adapter à la compréhension et au rythme vibratoire de l’assemblée. Souvent, une seule question suffisait pour deux heures de communication.

    Le but du site http://conscienceuniverselle.eklablog est de donner à chacun la possibilité de prendre connaissance de ces paroles qui sont le moyen pour chacun de nous de recevoir une étincelle de vie, si cette étincelle peut être reçue.

    J'ai eu la chance en 1988 et 89 d'assister à Genève, Lucinges, Lyon et Saint-Etienne ...à ces conférences. 25 ans plus tard, je peux dire qu'elles ont déterminées ma vie spirituelle. 

    Ce montage se veut juste inspirant.

    La conférence dans son intégralité : http://conscienceuniverselle.eklablog...

    Transcription Paul Malaval Voix Lodela Fontaine Musique : Deuter - Titre : Cinq - Album : Atmosphère


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    Les gens parlent de méditation: mais que font-ils vraiment ?Dans un passage du livre l’ultime guérison de Nisargadatta paru aux éditions de Mortagne, Nisargadatta nous emmène au cœur de l’essentiel. Répondant à une question non moins essentielle d’un auditeur qui comme beaucoup demande des recettes, un itinéraire détaillé pour aller vers la Réalisation. Nisargadatta ne va pas dans son sens mais l’amène beaucoup plus loin que prévu au cœur de l’impensable. A une époque où la méditation est prônée dans de nombreux magazines, il est bon d’entendre cela ...

    Q : Est-il possible de me dire quoi faire, étape par étape, pour m’approcher de la Réalisation ?

    Nisargadatta : Pourquoi a-t-on besoin d’accomplir quelque exercice que ce soit, et dans quel but ?

    Q : Alors il n’y a aucun exercice à effectuer ?

    N: Vous demeurez confus tant que vous demeurez identifié à votre corps. Même votre question, à savoir ce qu’il faut faire, procède de votre association au corps. En tant qu’individu concerné par le corps, que ferai-je ? Voilà votre question véritable ! Tant que vous demeurerez identifié à votre corps, votre confusion se perpétuera.

    Q : Oui, intellectuellement c’est clair. Mais lorsqu’un Être Réalisé dit que tout le monde est déjà réalisé, cela signifierait que je suis réalisé, mais que je ne le sens pas.

    N : La personne qui affirme : « je ne le sens pas » est encore identifiée au corps.

    Q : Alors je suis incapable d’exprimer ce que je ressens.

    N : N’est ce pas quelque chose qui est présent et que vous utilisez ? Sans cette Conscience, vous ne pourriez ni penser, ni faire quoi que ce soit. Ce que vous utilisez est déjà présent. Il n’y a aucun autre exercice à accomplir, sauf comprendre (c’est à dire vous le dire avec conviction) que c’est cette connaissance que vous êtes qui est elle-même la connaissance, et non la façon dont vous utilisez cette connaissance sur le plan individuel. La connaissance elle-même est ce qui existe et elle doit demeurer pure en tant que connaissance ; vous devez demeurer séparé d’elle. Cette connaissance que vous êtes s’est identifiée par inadvertance au corps, et vous croyez que vous êtes le corps. Mais en fait vous êtes la connaissance. Renforcez votre conviction que vous êtes la connaissance, cette qualité d’être, et non le corps.

    Q : Comment y arrive-t-on ?

    N : PAR LA MÉDITATION : DHYANA. Dhyana signifie que la connaissance doit rester en méditation sur la connaissance. Qu’est ce que la méditation ? La méditation est la connaissance « je suis » qui demeure en cette connaissance. Il y a l’état de veille, l’état de sommeil et la connaissance que vous êtes. J’existe, je sais que j’existe . Quel autre capital possède -t'on- que cette simple connaissance : « je suis » ?

    Q : J’en vois en effet l’importance car tout le reste change.

    N: Sur quoi pouvez vous fonder vos questions ? Tout ce que vous avez est la connaissance que vous existez. A part cela quelle autre connaissance avez-vous ?

    Q : Aucune connaissance, aucune autre connaissance !

    N : Par conséquent, soyez en cela. Ne présumez pas que vous êtes quelqu’un qui agit. C’est tout ce que vous pouvez faire à cette étape, demeurez en cela. Toutes les questions viennent par l’intermédiaire de votre mental et de votre corps, duquel vous devez vous séparer. C’est la totalité du message : demeurez en cela ! Si vous pouvez accepter ce message, vous pouvez venir ici, parce que vous allez entendre répéter la même chose. Mais si vous ne pouvez accepter cela, alors ne perdez pas votre temps. Avez vous lu Ramana Maharshi et « JE SUIS » ?

    Q : Continuellement : les livres de Ramana et ceux de Nisargadatta.

    N : Vous avez donc une image claire de votre Nature véritable, de ce que vous êtes ?

    Q : verbalement oui !

    N : Même si vous ne l’acceptez que verbalement, c’est déjà beaucoup ! Qui accepte ce qui a été dit verbalement ? Ce qui accepte ce qui a été dit en mots, ce principe n’est-il pas séparé des mots ?

    Q : Je suis encore une personne douée de mémoire. J’espère progresser au-delà de cela.

    N : Qu’est ce qui vous fait considérer comme une personne ? Votre identification au corps. Cette personnalité individuelle va-telle durer ? Elle va demeurer aussi longtemps que votre identification au corps ? Mais quand il y a une conviction ferme que vous n’êtes pas le corps, alors cette individualité est effacée.C’est la plus simple des choses ! Dès que vous êtes convaincus de ne pas être le corps, alors automatiquement, instantanément, vous devenez le tout manifesté. Vous assumez cette individualité à l’intérieur du tout manifesté tant que vous vous identifiez au corps. Quand il n’y a aucune individualité, qu’est ce que celui qui médite, et qu’est ce que la méditation ? Lorsque cette individualité n’est pas là : qui médite et sur quoi ? Les gens parlent très librement de méditation mais que font-ils vraiment ? Ils se servent de leur conscience individuelle pour se concentrer sur quelque chose. Dhyana : méditer, c’est quand cette connaissance , cette connaissance que « je suis » médite sur elle-même, et non sur quelque chose d’autre qu’elle-même.

    Q : Sur elle-même ?

    N : En aucun cas la connaissance n’a de forme.

    Q : Alors quand « je suis » se retourne sur lui-même, il revêt encore une forme, parce que c’est comme cela que je me vois maintenant.

    N : Quand vous affirmez que vous devez vous asseoir pour méditer, la première chose à faire consiste à comprendre que ce n’est pas cette identification au corps qui s’assied pour méditer, mais plutôt cette connaissance « je suis », cette conscience qui s’assied et médite sur elle-même. Quand ceci est bien compris, alors ça devient facile. Quand cette conscience, cette présence consciente se fond en elle-même, l’état de samadhi s’ensuit. Quand ce mana, buddhi, chitta, peu importe le nom, se fond en cet état, alors même la connaissance « je médite » est perdue ; ceci aussi se fond dans cet état. C’est le sentiment conceptuel que j’existe qui disparaît et qui se fond dans l’être lui-même. Cette connaissance se déploie et commence à avoir la connaissance de tout ce qui bouge et de tout ce qui ne bouge pas. Cette connaissance commence à se connaître elle-même et qu’arrive-t’il finalement ?

    SEULE LA PRÉSENCE CONSCIENTE DEMEURE : ceci veut dire qu’il n’y a que la présence consciente : ni « moi » ni « toi » ni rien ! Je le répète c’est une présence totale. C’est une manifestation totale : ni moi, ni toi, ni rien d’individuel ! Cette conscience qui est dans le corps et qui a, par conséquent présumé par erreur être le corps, prend graduellement conscience de sa nature véritable, qui est d’être seulement présence consciente sans aucun aspect individuel inhérent. Finalement, elle se considère comme la présence consciente de la manifestation totale, et toute individualité est perdue. PAR CONSÉQUENT : CE QUI COMMENCE COMME DE L’ÉGOÏSME (dans le sens individuel, comme identification avec l’individu) DEVIENT A LA FIN, LA CONNAISSANCE DU SOI EN TANT QUE PRÉSENCE CONSCIENTE. Parmi tout ce qui arrive quand vous méditez, contemplez simplement les visions qui vous viennent, mais comprenez que vous n’êtes pas en train de regarder IL N’Y A AUCUN « vous » EN TANT QU’ENTITÉ QUI EN EST LE TÉMOIN ! L’OBSERVATION A LIEU D’ELLE-MÊME. Soyez simplement dans votre méditation et l’observation de ce qui doit être observé se déroule. NE VOUS IMPLIQUEZ PAS VOUS-MÊME DANS L’OBSERVATION. La lumière du jour luit dehors : nous la voyons et nous n’avons pas besoin d’émettre un communiqué : «  ah ! Je vois la lumière du jour. » Nous ne sommes pas en train d’observer, l’observation prend place

    automatiquement.


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  • Le Chariot BlancEn janvier 1993, Louise Vincent s'isole dans le désert d'Arizona. Sa transformation intérieure prend alors une tournure insoupçonnée. Elle reçoit, entre l'état de veille et le sommeil, une série de dictées intuitives. Ces dictées se présentent dans un langage hermétique et symbolique. Un long travail de décodage lui permet de saisir l'importance des enseignements prémonitoires et visionnaires de ces dictées. Ces enseignements nous invitent à créer le passage vers une pensée nouvelle, vers une conscience distincte, vers un rythme nouveau, bref à créer le passage vers la 6e et même la 7e race. Avant tout une expérience individuelle de contact profond avec sa propre réalité, ce passage sera une véritable mutation bien au-delà de tout le connu, et qui commence d'ailleurs à se manifester vibratoirement.

    Le Site internet Le chariot blanc est d'une très grande qualité, il y a plus de 130 transmissions. Je perçois une qualité vibratoire équivalente à celle des conférences de Pastor disponible en transcritption sur Conscience Universelle et en audio sur pastor blogspot  . Les deux sources sont proches.

    Petit texte de Louise Vincent

    J'ose vous le dire; si souvent vous rodez en ma mémoire!
    L'AMOUR et la PAIX envahissent mon monde;
    plus je me détache plus la sérénité est sans faille et sans limite.
    Je chante tout bas ce qui crie tout haut dans le silence
    et je vous entraine au Soleil de mes jours avec tous ceux et celles,
    qui au delà du rêve et de l'illusion construisent un grand Ciel commun.
    Tendresse et amitié!
    Louise

     


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    La ConscienceJe souhaite évoquer le processus qui me transforme. Je l'appelle la venue de la conscience. La conscience est l'un des mots les plus difficiles à définir, d’autant qu’il n'est pas certain que ce qui cherche à la comprendre, la conscience elle-même précisément, dont la raison est un outil, soit capable de se saisir elle-même « le couteau ne peut se couper lui-même » disent les bouddhistes.

    Plus simplement, j'appelle la venue de la conscience ce processus, lié à une pratique assidue de méditation, qui m'a amené au discernement suivant. Regarder son propre mental, les pensées naître et disparaître, apprendre à ne plus suivre ses pensées, puis à ne plus y croire même, a laissé apparaître en moi un arrière-plan.

    Cet arrière-plan ne parle pas, il est comme un lac, toujours là, toujours présent, mais trop souvent caché par la brume du mental réactif, du mental déterminé par le moi et son histoire. J'y prends au quotidien mes racines, car dans ces eaux limpides reposent sagesse et paix. Pour tout acte relativement important, pour tout choix à faire, décisions à prendre, je cherche instinctivement en ce lac la juste action. Parfois encore le moi historique s'excite encore et cherche à prendre la main, et crée quelques rideaux de fumée, mais cela ne dure pas d'autant plus que depuis plusieurs mois, la conscience est plus présente, plus forte, plus active, comme si cette présence n'était pas seulement une ressource interne, mais un vecteur, indiquant ainsi une direction.

    L'être est multidimensionnel, ce qui peut ouvrir différents espace est la conscience, car déposée en chacun, plus ou moins en manifestation, parfois en sommeil celle-ci est reliée à d'autres dimensions.

    Depuis quelques années la notion d' "éveil" a envahie l'espace médiatique spirituel. Je m'y suis intéressé et essayer d’intégrer  de quoi ils parlaient. J'ai lu ou parcouru les ouvrages des classiques Maharshi, Nissadagartta, puis de gens plus proche de nous par la culture Jean Klein, Tony Parsons, Eckhart Tollé, et d'autres moins connues Gerta Ital, Irina Tweedie, Marigal, Yolande Serrano etc ...Et puis j'ai lu Sri Aurobindo.

    Ces livres sont pour moi des supports à l'expérience. Dans l'angle que je souhaite aborder aujourd'hui, ils évoquent tous la perception de la dissolution ou disparition d'une identité ancienne, pour une identification à une nature universelle qui transcende leur moi historique. La révélation est parfois brutale et inattendue, comme Yolande Serrano, Stephen Jourdain, Marigal, Eckart Tollé, parfois elle est le fruit d'un long travail et d'une longue ascèse, Gerta Ital, Irina Tweedie. Parfois elle s'inscrit dans un processus de développement progressif de la conscience et n'apparaît pas comme une révélation.

    Je souhaite mettre en lien ma perception du jeu de l'incarnation de l'esprit dans la matière. Pour faire simple, là-haut tout est parfait, fermons tout nos sens externes, arrêtons toutes pensées et plongeons dans la quiétude de Brahma. En bas, dans cette vie grouillante de souffrance, d'amour et de mort, la personne non reliée à son Être intérieur vit un peu comme une feuille au vent, et tel le cailloux dans la rivière attendra des millénaires pour devenir un lisse galet. Tel est le samsara.

    Sri Aurobindo a éclairé la question, l'objet de l'incarnation est de transformer cette matière et de la diviniser, de lui donner pleine conscience, matière du corps et aussi matière sociale, c'est à dire Société, Civilisation. Que celui qui se plait uniquement  dans la quiétude des bras de Brahma, ou dans la prière au fond d'un couvent, n'aurait-il pas à participer autrement à la vie. Et d'agir les principes d'en haut en bas.

    Je ne sais pas si je suis un être éveillé, si je pourrais avoir le label, et si je pourrais ainsi faire des conférences et des séminaires plein d'amour et de compassion pour les participants leur expliquant que leur perception est incomplète, que tout est amour. Ce que je sais par contre c'est que la conscience dans le principe que j'ai évoqué est d'une grande force, agit et mets en œuvre les principes. Au début nous pouvons évoquer le hasard, puis la répétition nous laisse penser à la synchronicité, mais c'est plus que cela.

    Bernard de Montréal, si l'on ôte une certaine coloration personnelle dans ses propos, nous invite à cette compréhension, Omnia Pastor a été très claire et l'a précisée de très nombreuses fois dans ses conférences et Sri Aurobindo a ouvert dans l'énergie le chemin.

    Je souhaite conclure, en disant à tous ceux qui me liront qu'effectivement tout est là, il n'y a rien à apprendre au sens intellectuel du terme. il y a à comprendre les principes et à expérimenter. Nous n'avons pas forcément tous les mêmes qualités et avons chacun un potentiel différend. Comprendre les principes et expérimenter est le chemin et celui-ci prend chaque jour un peu plus de sens.


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  • Le supramental et le mental de Lumière - Sri AurobindoLA MANIFESTATION SUPRAMENTALE SUR LA TERRE 

     

    Le Supramental se caractérise essentiellement par une Conscience-de-Vérité qui sait du fait même de sa nature et de par sa propre lumière - il n'a pas besoin d'arriver à la connaissance : il la possède. Certes, dans son fonctionnement évolutif surtout, il se peut qu'il garde sa connaissance à l'arrière-plan de sa conscience apparente et qu'il la tire au premier plan comme de derrière un voile mais, même alors, ce voile n'est qu'une apparence et n'existe pas vraiment : la connaissance était toujours là; la conscience la possédait et maintenant la révèle. Et encore ceci n'est-il vrai que dans le jeu évolutif, car, sur le plan supramental lui-même, la conscience vit toujours dans la connaissance immédiate et agit directement par cette connaissance immédiate. Dans le mental tel que nous le voyons ici, le fonctionnement est très différent; il part d'une apparente absence de connaissance, de ce qui semble être une ignorance, une nescience, et même, dans la Nature matérielle, d'une inconscience où nulle sorte de connaissance ne semble pouvoir exister. Il arrive à la connaissance ou au mécanisme de la connaissance par des étapes qui ne sont pas du tout immédiates; au contraire, la connaissance semble tout d'abord tout à fait impossible et étrangère à la substance même de cette matière. Pourtant, même dans l'aveuglement de la matière, il existe des signes d'une conscience cachée qui, fondamentalement, dans son essence secrète, voit et a le pouvoir d'agir selon sa vision et même avec une infaillibilité immédiate inhérente à sa nature. C'est cette même Vérité qui devient visible dans le Supramental, mais qui, ici, est cachée et semble ne pas être. Le Mental de Lumière est un fonctionnement subordonné du Supramental et il dépend de lui, même quand, apparemment, il ne semble pas jaillir directement de lui - c'est avec lui que devient évident et palpable le secret du lien entre les deux.

    La Conscience-de-Vérité n'est pas simplement un pouvoir de connaissance : c'est un être de conscience et de connaissance, un dynamisme aux multiples facettes, une action lumineuse de l'Esprit omniscient; dans cette Conscience, il peut exister des sentiments spirituels, des sensations spirituelles, une substance d'essence spirituelle qui sait et qui révèle, qui agit et manifeste avec une omniscience inséparable de l'omnipotence. Dans le Mental, cette Conscience-de-Vérité et le

    fonctionnement de cette Conscience-de-Vérité peuvent exister, et, bien que là elle se limite et fonctionne d'une façon subordonnée ou indirecte, son action peut être essentiellement la même. On peut même retrouver dans le Mental une sorte d'immédiateté cachée qui suggère la présence d'un absolu et témoigne de la même omnipotence et de la même omniscience. Dans le Mental de Lumière, quand il est parvenu à sa pleine maturité, ces mêmes caractéristiques de Vérité se révèlent, bien qu'à travers un vêtement transparent même quand il semble couvrir, car le Mental de Lumière est aussi une conscience-de-vérité, un pouvoir spontané de connaissance. Il procède aussi du Supramental et dépend de lui, encore qu'il soit limité et subordonné. Ce que nous avons appelé spécifiquement le "Mental de Lumière" est en fait le dernier d'une série de plans de conscience descendants où le Supramental se voile en se limitant volontairement ou en atténuant les activités qui le manifestent, mais son caractère essentiel reste le même : c'est un fonctionnement de lumière, de vérité, de connaissance, dans lequel l'inconscience, l'ignorance et l'erreur ne peuvent prétendre à aucune place. Il va de connaissance en connaissance : nous n'avons pas encore franchi la frontière de la vérité-consciente pour entrer dans l'ignorance. Les méthodes aussi témoignent d'une vision, d'une façon de sentir, d'un savoir spontanément lumineux et d'une action qui s'exécute automatiquement au sein de ses propres frontières; il n'est nul besoin d'aller à la recherche de quelque chose qui manque, nul tâtonnement, nulle hésitation : tout est encore le fonctionnement gnostique d'un pouvoir et d'un principe gnostiques. Certes, il y a eu descente depuis le Supramental pur jusque dans le Mental, mais ce Mental, bien que de conscience limitée, n'est pas encore une conscience "agnostique" et incertaine d'elle-même ou incertaine de son fonctionnement; c'est encore une conscience englobante ou pénétrante qui va droit à son objet sans manquer son but ni avoir besoin d'aller à sa poursuite dans l'obscurité ou dans une lumière insuffisante : elle voit, elle sait, elle pose immédiatement sa main sur ce qui vient de l'être ou de la Nature. Nous sommes passés dans le Mental, mais le Mental n'a pas encore rompu son lien inhérent avec le principe supramental.

    Cependant, une auto-limitation grandissante commence dès le Surmental : le Surmental(1) est seulement séparé de la pleine lumière et du pouvoir entier de la Vérité supramentale par une frontière lumineuse et il dispose encore d'un accès direct à tout ce que le Supramental peut lui donner. À chaque degré de la descente - du Surmental à l'Intuition, de l'Intuition au Mental Illuminé, du Mental Illuminé à ce que j'ai appelé le Mental Supérieur -, nous trouvons une limitation de plus ou une altération de plus dans le caractère du fonctionnement : le Mental de Lumière est un passage de transition par lequel nous pouvons passer du supramental et de la surhumanité à une humanité illuminée. Car l'humanité nouvelle sera capable d'une façon de voir et de vivre qui sera pour le moins partiellement divinisée puisqu'elle vivra dans la lumière et dans la connaissance au lieu de vivre dans l'obscurcissement de l'Ignorance.

    Néanmoins, il existera encore une différence entre le surhumain et l'humain, une différence de nature et de pouvoir, mais surtout une différence dans l'accès, dans la manière d'entrer dans la Conscience-de-Vérité et dans ses activités - en fait, il existe deux ordres dans cette vérité l'un direct et l'autre semi-direct, l'un immédiat et l'autre proche ou même recevant seulement à distance. Mais

    nous y reviendrons plus tard; pour le moment, contentons-nous de noter certaines différences dans l'ordre descendant du mental gnostique qui aboutit au Mental de Lumière. Nous pouvons dire qu'il existe un hémisphère supérieur de notre être où le Mental - lumineux et conscient de son fonctionnement - vit encore dans la Lumière et est visiblement un pouvoir subordonné du Supramental : c'est encore un agent de la Conscience-de-Vérité, un pouvoir gnostique qui n'est pas descendu dans l'ignorance mentale; il est capable d'une gnose mentale qui garde son lien avec la lumière supérieure et agit par son pouvoir. Tel est le caractère du Surmental sur son propre plan et de tous les pouvoirs qui dépendent du Surmental : le Supramental agit là, mais à une distance, comme s'il oeuvrait dans quelque chose qu'il avait émané de lui-même mais qui n'était plus entièrement lui-même, bien que cela reste encore un délégué de la Vérité et investi de son autorité. Nous nous approchons d'une frontière de transition après laquelle se trouve la possibilité de l'Ignorance, mais l'Ignorance n'est pas encore là. Dans l'ordre de la descente évolutive, le Mental de Lumière se situe à cette frontière; un pas de plus vers le bas et nous passons dans le commencement d'une ignorance qui porte encore sur son visage un certain reflet de la luminosité qu'elle laisse derrière elle. Vu de l'autre côté, dans l'ordre ascendant de l'évolution, nous arrivons à une transition où nous voyons la lumière, nous sommes tournés vers elle et elle se réfléchit dans notre conscience; un pas de plus vers le haut et nous passons dans le domaine de la Lumière. La Vérité devient visible et audible pour nous, nous sommes en communication immédiate avec ses messages et ses illuminations, nous pouvons devenir ce qu'elle est et faire corps avec sa substance. Ainsi existe-t-il une succession de niveaux de conscience que nous pouvons appeler "le Mental", mais qui, pratiquement, appartiennent à l'hémisphère supérieur, quoique leur position ontologique se situe dans le domaine de l'hémisphère inférieur. Car l'ensemble de l'être forme un tout homogène et il n'existe pas de passage abrupt du principe de Vérité et de lumière au principe contraire. La vérité créatrice des choses oeuvre et peut oeuvrer infailliblement même dans l'Inconscient : l'Esprit est présent dans la matière et il a formé une série d'échelons par lesquels il peut circuler depuis le bas jusqu'à ses propres cimes suivant une série de degrés ininterrompue - les profondeurs sont liées aux hauteurs et la Loi de l'unique Vérité crée et agit partout.

    Même en ce monde matériel, qui nous semble un monde d'ignorance, un monde où travaille une Force aveugle, inconsciente, qui part de l'inconscience et chemine dans l'Ignorance pour parvenir péniblement à une Lumière et à une Connaissance imparfaites, il existe cependant une Vérité cachée au fond des choses, qui arrange tout, qui guide d'innombrables pouvoirs d'être contradictoires vers le Moi et s'élève vers ses propres hauteurs où elle manifeste sa vérité suprême et accomplit le dessein secret de l'univers. Même ce monde d'existence matérielle est bâti suivant un plan de vérité dans les choses - que nous appelons les "Lois de la Nature" - et de cette vérité, nous grimpons vers une vérité plus haute, jusqu'au moment où nous émergeons dans la Lumière du Suprême. Ce monde n'est pas vraiment construit par une force aveugle de la Nature : même dans l'Inconscient, la présence de la Vérité suprême est à l'oeuvre; derrière l'Inconscient existe un Pouvoir qui voit et qui agit infailliblement, et les pas de l'Ignorance sont guidés même quand ils semblent trébucher; car, ce que nous appelons l'"ignorance'' est une Connaissance déguisée, une

    Connaissance qui oeuvre dans un corps qui n'est pas le sien mais qui s'avance à sa propre découverte suprême. Cette Connaissance, c'est le Supramental caché, le Supramental qui est le support de la création et qui conduit tout vers lui-même, qui guide par derrière cette multitude de mentalités et de créatures et d'objets dont chacun semble suivre sa propre loi naturelle; dans cette énorme masse d'existence apparemment confuse, il existe une loi, une unique vérité d'être, un dessein qui guide et accomplit l'existence du monde. Le Supramental est voilé ici-bas et n'agit pas selon la loi caractéristique de son être et de sa connaissance, mais, sans lui, rien ne saurait arriver à son but. Un monde gouverné par un mental ignorant se perdrait bientôt dans le chaos; en fait, il ne pourrait ni naître ni continuer d'exister s'il n'était soutenu par la secrète Omniscience dont il est un masque; un monde gouverné par une force aveugle et inconsciente pourrait, peut-être, répéter sans fin les mêmes activités mécaniques, mais il n'aurait aucun sens et n'arriverait nulle part. Une force inconsciente ne peut pas être la cause d'une évolution qui crée la Vie à partir de la Matière, le Mental à partir de la Vie, et la gradation des plans de la Matière, de la Vie et du Mental aboutissant à l'émergence du Supramental. La vérité cachée qui émerge dans le Supramental était là, tout le temps, mais maintenant elle se manifeste, et elle manifeste en même temps la vérité au fond des choses et le sens de notre existence.

    C'est dans cette série d'ordres d'existence et comme le dernier mot de l'hémisphère inférieur de l'être, comme le premier mot de l'hémisphère supérieur, que nous devons envisager le Mental de Lumière et voir sa nature, les pouvoirs qui le caractérisent et qu'il utilise pour se manifester et agir, son lien avec le Supramental et ses conséquences, ses possibilités pour la vie d'une humanité nouvelle.

     

    Novembre 1950

    Le supramental et le mental de Lumière - Sri Aurobindo

     

    (1) Selon Sri Aurobindo, le Surmental (à ne pas confondre avec le Supramental) est le sommet de l'échelle mentale. C'est le monde des dieux, celui qui a inspiré tous les génies et les prophètes de l'humanité et, en fait, a gouverné le monde jusqu'à cette nouvelle ère supramentale, surhumaine, annoncée par Sri Aurobindo.

     

    Source: SHRI AUROBINDO, La manifestation supramentale sur la Terre, traduit de l'anglais par LA MÈRE, Éditions Sri Aurobindo Ashram, Pondichéry, 1974, 2e édition, pp. 147-156.


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    Être : Approche de la non-dualité extrait : Jean Klein

    Quand votre corps est souffrant, vous avez en mémoire cette sensation, mais vous savez aussi que lorsqu’il est dans son état naturel, tous les effets de cette souffrance sont oubliés. Il en est de même lorsque vous interrogez la peur, le désir, l’anxiété. C’est cette certitude qui amène la disparition des troubles de votre psychisme, et l’état naturel, "sahaja", est recouvré, il est sans désir et sans peur.

    Vous devez comprendre qu’il y a une réalité derrière toute perception, et rester totalement ouvert à cette compréhension. Lors de l’achèvement d’une pensée, d’un percept, laissez-vous saisir par la tranquillité qui leur est sous-jacente ; votre être véritable est vous-même, le monde que l’on appelle extérieur ne peut ni vous aider, ni vous entraver ; il ne peut vous empêcher d’être.

    Aucune méthode, aucune recette ne vous conduira, ne vous éclairera. Soyez attentif à toutes vos réactions qui vous poussent à ajourner, à attendre, ou inversement, à chercher à atteindre, à posséder ; la peur en soi n’existe pas, c’est un mouvement de l’ego. Le regard global est un regard non habité, non contaminé par un mécanisme de comparaison, d’évaluation, de jugement, et non encombré par un savoir qui nous vient de deuxième main. Il est sans motif et n’attend aucun fruit en retour : il est une fin en soi. Un regard innocent est la solitude silencieuse où l’on est libre, entièrement dépouillé mais englobant le tout.

    Laissez-vous absorber par l’éternel maintenant, toujours éveillé au courant de la vie à mesure qu’il vous sollicite. Tôt ou tard vous serez cette tranquillité, vous vous établirez en elle, vous serez identique à elle.

    Ne vous laissez pas prendre à la tentation d’objectiver la tranquillité. Vous tomberiez dans les mains du démon ! Rendez-vous compte que la mémoire seule peut vous rappeler cette non-existence : la peur, l’anxiété. En l’absence du passé vous êtes tout simplement cet état de plénitude. Laissez-vous imprégner par le silence, et assistez à l’expression de la tranquillité dans l’action.

    Vous êtes la société. L’état chaotique, intellectuel et émotionnel, qui la dirige, est avant tout un conflit en nous ; trouvez-en la cause par une lucide observation de l’instant présent. C’est dans cette lucidité que le problème est vu globalement et trouve la juste place qui lui revient ; cette claire vision contribue pleinement à l’équilibre de la collectivité dont nous sommes partie intégrante.

    Cette société a créé des structures qui sont instaurées pour être maintenues, constamment remaniées, perfectionnées. Nous sommes pris dans cet engrenage en perpétuel devenir, fait de comparaisons, de compétitions, et nous sommes de plus en plus conditionnés, ce qui provoque des catégories de valeur ; nos relations cessent d’être saines et harmonieuses, elles ne sont plus une expression de l’être. Fixés sur nos pensées, nos expériences, nos états, nous avons perdu le sens profond de notre simple et pure existence. Avant que la perception s’actualise, la réaction entre en jeu et nous confondons ce réflexe avec le regard direct ; nous classons, étiquetons par un choix que dicte la répulsion, l’attraction, le jugement. Notre façon d’écouter, de constater, est polluée, et la relation avec notre entourage s’établit en fonction de cette appréciation évaluative. Nous croyons rencontrer ceux qui nous entourent : mais en réalité nous contactons notre réaction. Nous nous trouvons ainsi enfermés en nous-même, isolés de nos proches, ce qui est à l’origine des conflits mondiaux. Au fond, une société créative est celle où l’on ne rencontre pas l’autre puisque nous savons qu’il n’y a pas d’autre.

    Être : approche de la non-dualité - Jean Klein

     Pour l’édition originale :

    © Éditions Almora, 2014

    ISBN de l’édition originale :

    978-2-35118-173-7

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  • Le feu brûlantLa vie qui me traverse, qui nous traversent révèle en nous des sentiments, des perceptions, des émotions, des souffrances. Notre personne, notre "moi historique", reçoit cette vie et il est travaillé par elle. Cette friction génère de la souffrance, lorsque les événements nous sont inacceptables. Quels leçons, ou plutôt quelle initiation peut-on apprendre de cela ?

    Face à la mort nous intégrons l'impermanence et quand cet ego souffre de l'inacceptable, à un moment il y a comme un cliquet qui se produit, et l'on perçoit, quelque chose au-delà de l'ego, une sorte de nouvelle dimension, un peu flou, un peu irréel vu de l'extérieur et parallèlement de pleine présence à l'instant et de sensation profonde de vérité.

    C'est un lâcher-prise très profond, car les racines de ces attachements de l'ego sont plongées dans notre inconscient et il faut que notre conscience puisse faire face à ce feu brûlant. Lorsque nous y faisons face, cela nous transforme profondément,des aspects de notre personnalité sont réduits à un petit tas de cendres, et nous découvrirons alors un espace intérieur qui nous était inconnu.

    Et nous transformant ainsi, nous pouvons voir au cœur de ce feu brûlant, la Claire Lumière.


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    La Pleine Lune du Taureau a lieu ce lundi 4 Mai à 5h44. 

    Soyons tous prêts pour ce moment particulier de l'année.

    Transcription Paul - Voix  Lodela Fontaine - http://lumiere-et-conscience.eklablog.com/ - 

    Pour lire la conférence en entier

    http://www.conscienceuniverselle.fr/lenergie-des-pleines-lunes

    De 1984 à 1994 et comme à chaque fin d’Ère, Un groupe d'entités spirituelles très élevée s’est rendue plus présente à nous. Ils se sont exprimés en public, sous forme de conférences, par l’intermédiaire d’une claireaudiente Omnia. Ces conférences ont été enregistrées sur cassettes audio à Genève - Lucinges - Lyon - Saint-Etienne Annecy - Namur - Liège - Bruxelles - Grenoble - Sion - Toulouse -Lausanne - Nice - Périgueux - Plazac - Charleroi - Neuchâtel - Ville-la-Grand - Paris.

    Le but du site,(http://www.conscienceuniverselle.fr/) géré par Paul est de donner à chacun la possibilité de prendre connaissance de ces paroles qui ne sont en aucun cas un enseignement, bien que cela lui ressemble beaucoup, ni même une nouvelle philosophie qui viendrait supplanter une autre décadente, mais le moyen pour chacun de nous de recevoir une étincelle de vie, si cette étincelle peut être reçue.

    J'ai eu la chance en 1988 et 89 d'assister à Genève, Lucinges, Lyon et Saint-Etienne ...à ces conférences. 25 ans plus tard, je peux dire qu'elles ont déterminées ma vie spirituelle. Ce montage se veut juste inspirant.

     


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  • Transcription Paul - Voix Lodela Fontaine -

    Music by Davgar: http://davgarmusic.com 

    Image - Relaxation Music - 1 Hour Meditation Candle

    https://youtu.be/GfpLea9OurA

    De 1984 à 1994, un groupe d'entités spirituelles très élevée s’est rendue plus présente à nous. Ils se sont exprimés en public, sous forme de conférences, par l’intermédiaire d’une claireaudiente Omnia. Ces conférences ont été enregistrées sur cassettes audio à Genève - Lucinges - Lyon - Saint-Etienne - Annecy - Namur - Liège - Bruxelles - Grenoble - Sion - Toulouse - Lausanne - Nice - Périgueux - Plazac - Evian - Charleroi - La Louvière - Neuchâtel - Ville-la-Grand - Paris ....

    Les sujets traités pendant ces channelings, contacts ou ces conférences (appelons ça comme on veut, cela n’a aucune importance), correspondent à des questions posées par l’assistance, souvent 200 personnes et plus. Cependant, Pastor déborde très largement un sujet pour rendre son discours plus universel et pour l’adapter à la compréhension et au rythme vibratoire de l’assemblée. Souvent, une seule question suffisait pour deux heures de communication.

    Le but du site,(http://www.conscienceuniverselle.fr/) géré par Paul est de donner à chacun la possibilité de prendre connaissance de ces paroles qui ne sont en aucun cas un enseignement, bien que cela lui ressemble beaucoup, ni même une nouvelle philosophie qui viendrait supplanter une autre décadente, mais le moyen pour chacun de nous de recevoir une étincelle de vie, si cette étincelle peut être reçue.

    J'ai eu la chance en 1988 et 89 d'assister à Genève, Lucinges, Lyon et Saint-Etienne ...à ces conférences. 25 ans plus tard, je peux dire qu'elles ont déterminées ma vie spirituelle. Ce montage se veut juste inspirant.

    Pour lire la transcription de toute la conférence

    http://www.conscienceuniverselle.fr/souvrir-au-divin


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  • Transcription Laurent - Voix  Lodela Fontaine - http://lumiere-et-conscience.eklablog.com/ - 

    De 1984 à 1994 et comme à chaque fin d’Ère, Un groupe d'entités spirituelles très élevée s’est rendue plus présente à nous. Ils se sont exprimés en public, sous forme de conférences, par l’intermédiaire d’une claireaudiente Omnia. Ces conférences ont été enregistrées sur cassettes audio à Genève - Lucinges - Lyon - Saint-Etienne Annecy - Namur - Liège - Bruxelles - Grenoble - Sion - Toulouse -Lausanne - Nice - Périgueux - Plazac - Charleroi - Neuchâtel - Ville-la-Grand - Paris.

    Les sujets traités pendant ces channelings, contacts ou ces conférences ( appelons ça comme on veut, cela n’a aucune importance, ), correspondent à des questions posées par l’assistance, souvent 200 personnes et plus. Cependant, Pastor déborde très largement un sujet pour rendre son discours plus universel et pour l’adapter à la compréhension et au rythme vibratoire de l’assemblée. Souvent, une seule question suffisait pour deux heures de communication.

    Le but du site,(http://www.conscienceuniverselle.fr/) géré par Paul est de donner à chacun la possibilité de prendre connaissance de ces paroles qui ne sont en aucun cas un enseignement, bien que cela lui ressemble beaucoup, ni même une nouvelle philosophie qui viendrait supplanter une autre décadente, mais le moyen pour chacun de nous de recevoir une étincelle de vie, si cette étincelle peut être reçue.

    J'ai eu la chance en 1988 et 89 d'assister à Genève, Lucinges, Lyon et Saint-Etienne ...à ces conférences. 25 ans plus tard, je peux dire qu'elles ont déterminées ma vie spirituelle. Ce montage se veut juste inspirant.

     


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